
Double Rêve Sensuel
Share
Elle voulait être prise par deux : une douce histoire de soumission partagée
La pluie ruisselait sur les grandes vitres du loft baigné d’une lumière chaude et tamisée. Une soirée calme s’annonçait, enveloppée dans le murmure discret du jazz qui s’échappait des enceintes encastrées. Dans cette atmosphère cotonneuse, Élise marchait pieds nus sur le parquet lisse, un verre de vin blanc à la main, encore humide de la douche qu’elle venait de prendre. Sa nuisette de soie couleur champagne caressait ses hanches à chaque pas, glissant sur sa peau nue comme une caresse en suspens.
Sur le canapé en cuir graphite, je l’observais. Tout en elle respirait une tension contenue. Cette façon qu’elle avait de croiser les jambes lentement, comme si elle testait le tissu, ses regards furtifs vers moi, et cette manie de mordiller sa lèvre inférieure quand elle hésitait. Elle ne disait rien. Depuis quelques semaines, une idée l’habitait. Persistante. Taboue. Électrisante.
Elle voulait être prise par deux hommes.
Pas un gangbang brut ou impersonnel. Non. Elle le répétait dans ses messages nocturnes, dans nos échanges où les mots se voulaient tendres et brûlants. Ce qu’elle désirait, c’était une histoire. Une vraie. Une immersion où chaque regard compterait, où chaque geste serait choisi pour elle. Où elle serait totalement offerte. Et adorée. Où elle pourrait flirter avec ses limites sans jamais franchir ce qu’elle ne voulait pas explorer. Une expérience à deux hommes pour une seule femme... mais bien plus qu’un simple fantasme jeté au hasard d’un lit.
Je connaissais bien Élise. Elle n’était pas soumise par nature. Elle était curieuse. Profondément sensuelle. Et ce soir-là, enroulée dans son silence, elle était si délicieuse dans son trouble que je restais muet, la laissant venir petit à petit. Elle savourait ce jeu de tension, ce lent manège où elle contrôlait sans s’en rendre compte ce qui allait suivre.
Je me levai sans un mot, traversai la pièce, et posai ma main sur sa nuque. Sa respiration se modifia aussitôt, plus courte, plus dense. Je sentis à son frisson qu’elle attendait quelque chose. Mais n’osait pas le dire tout haut.
– Tu penses encore à ça ?
Elle leva les yeux vers moi. Étincelants. Brillants de ce feu honteux et exquis que provoque un fantasme longtemps inavoué.
– Oui… souffla-t-elle.
Je glissai mes doigts dans ses cheveux encore humides, puis tirai doucement sa tête vers l’arrière. Elle s’abandonna sans résistance. Un gémissement léger remonta dans sa gorge.
– Tu veux être prise, dis-le.
Un silence, puis :
– Je veux être offerte… entre deux corps… qu’on m’utilise, qu’on me regarde… et que je n’aie plus à penser à rien.
Ses joues rosirent. Son torse se souleva. Elle se dévoilait à nu, et j’adorais la regarder se perdre dans ses propres mots. Cette histoire n’allait pas être un simple plan à trois. Non. Ce serait une rencontre. Une expérience érotique immersive, lente, étagée, tendue de désir. Élise voulait un gangbang doux, une histoire où elle serait la pièce centrale, désirée, entourée de regards brûlants et de mains patientes… où elle pourrait se perdre, en sécurité, et tout donner.
Je la redressai et posai une main sur sa cuisse nue.
– Alors il faut que tu sois prête… à être touchée, pénétrée, offerte… à deux. Tu veux ça ?
Elle hocha la tête, ses lèvres entrouvertes, son souffle court. Je pouvais sentir son sexe se réchauffer sous le tissu fin de la nuisette. Son corps appelait déjà la suite. Mais on avait le temps. Ce genre de désir demande un rythme particulier. De la retenue. Et elle allait devoir apprendre à recevoir, vraiment. À lâcher prise. À se laisser dominer.
J’allai chercher une boîte sous le lit. Noir mat, sobre. À l’intérieur, de quoi transformer ses pensées en sensations réelles : un plug anal en quartz rose, froid et parfaitement poli. Une paire de menottes en cuir doux. Un paddle, discret, à la lanière courte mais ferme. Et un vibromasseur très fin, que j’avais déjà utilisé sur elle, jusqu’à la faire pleurer de plaisir la dernière fois. Je vis son regard s’attarder longuement sur les objets posés devant elle.
– Ce sera ton initiation, murmurai-je. Pas ce soir, mais bientôt. Pas avec n’importe qui. Tu veux que tout soit doux ? Alors on prendra notre temps. On choisira. Et tu seras prête.
– Et ce soir… ?
Je la pris par la taille et la fis glisser sur mes genoux. Sa peau sentait encore le savon, la chaleur, le trouble. Mes mains se glissèrent sous sa nuisette. Rien en dessous. Juste sa peau, tendue, offerte, frémissante d’impatience.
– Ce soir, on va chauffer ton corps. Préparer tes sens. Tu vas comprendre ce que c’est, être désirée… à deux.
Je me penchai vers son oreille.
– Il arrive dans une heure.
Elle se raidit. Puis son souffle devint court, tremblant. Je sentis le liquide tiède de son excitation perler sur ma cuisse. L’idée devenait réelle.
– Qui ?
– Un ami. Quelqu’un de confiance. Il sait te respecter. Mais il saura aussi te pousser ailleurs.
Elle eut un instant de flottement. Puis elle se mordit la lèvre, encore. Un mélange de peur, de désir, de vertige. Elle allait dire non. Ou oui. Mais déjà, quelque chose s’était ouvert en elle. Je le sentais à sa façon de cambrer légèrement le dos, d’ouvrir un peu plus les jambes. De se préparer, malgré elle.
– Est-ce qu’il saura… m’utiliser ?
– Il saura te guider. Et moi, je resterai avec toi. À chaque instant. Tu seras prise. Mais jamais seule. Promis.
Elle ferma les yeux. Laissa tomber sa tête contre mon épaule, entre peur douce et récompense prochaine. Alors je fis glisser la soie plus haut. Et je posai, juste une seconde, le bout du plug froid contre la naissance de ses fesses.
Son soupir s’échappa sans même qu’elle s’en rende compte.
La nuit allait commencer. L’histoire aussi.
Je la sentais vibrer, littéralement.
Assise à califourchon sur mes genoux, Élise ne disait plus un mot. Ses mains posées sur mes épaules tremblaient à peine, mais son bassin, lui, trahissait tout : ce subtil mouvement d’avant en arrière, à peine perceptible, comme si son corps cherchait déjà à se frotter, à s’ouvrir, à s’offrir, sans qu’elle en ait pleinement conscience.
Je laissai mes mains glisser lentement sur ses cuisses, remontant sous la nuisette. Sa peau était chaude, satinée, et je sentis sous mes paumes les frissons qui la parcouraient, comme des vagues de tension délicieuse.
– Tu te rends compte de ce que tu es en train de faire ?
Elle hocha la tête, sans oser me regarder. Ses joues étaient roses, ses lèvres entrouvertes, mouillées. Elle avait cet air perdu et affamé, celui qu’elle prend quand elle se laisse glisser hors d’elle-même, happée par le vertige du désir.
– Tu veux jouer avant qu’il arrive ? soufflai-je, tout près de son oreille.
Elle hésita. Puis, d’une voix presque muette :
– Oui…
Je la fis se relever doucement, la guidant jusqu’au grand fauteuil en velours anthracite, près de la baie vitrée. Elle s’y installa, jambes repliées, les bras croisés sur sa poitrine comme pour se protéger. Un contraste délicieux avec ce que j’avais prévu pour elle.
Je posai le coffret noir sur la table basse, l’ouvris lentement, et sortis un à un les objets. Le plug anal en quartz rose scintilla sous les lumières tamisées. Élise le regarda, fascinée. Elle ne l’avait jamais encore porté en présence d’un autre homme. Ce soir, ce serait différent.
Je pris le lubrifiant à la texture soyeuse, le réchauffai dans mes doigts, puis m’agenouillai devant elle.
– Tourne-toi. Mets-toi à genoux sur le fauteuil, les mains contre le dossier.
Elle obéit, docile. Le tissu de sa nuisette se souleva, dévoilant ses fesses pleines, déjà tendues d’anticipation. Je m’approchai, posai une main sur sa hanche, l’autre entre ses cuisses. Elle était trempée. Littéralement.
Je fis glisser un doigt le long de sa fente, lentement, savourant chaque soupir qu’elle ne pouvait retenir. Puis je déposai un baiser au creux de ses reins et fis courir ma langue vers l’arrière de ses cuisses, jusqu’à ce qu’elle gémisse doucement.
– Tu aimes être mise dans cet état, Élise…
– Oui… continue…
Je pris le plug, enduis légèrement la base de lubrifiant, et le fis reposer contre son petit anneau délicat. Elle se raidit, mais je posai une main sur son dos.
– Respire. Laisse-toi faire. C’est juste pour t’ouvrir un peu…
Je fis tourner doucement l’embout, le laissant glisser millimètre par millimètre. Sa respiration s’accéléra, puis se coupa un instant quand il entra, lentement, jusqu’à la garde. Son dos se cambra, ses doigts agrippèrent le coussin.
– Oh… c’est…
– C’est bon, je sais.
Je restai là un instant, la regardant, offerte, vulnérable et sublime. Ce petit bijou rose entre ses fesses la transformait. Elle devenait sculpture, fantasme vivant.
Je me relevai, et pris les menottes. Le cuir souple enveloppa ses poignets l’un après l’autre. Je les attachai ensemble, puis les reliés à l’anneau du fauteuil. Elle ne pouvait plus bouger les bras. Et curieusement, elle semblait plus détendue encore.
– Tu es à moi ce soir, Élise. Et bientôt, tu seras à lui aussi.
Elle gémit doucement, son bassin ondulait déjà, cherchant un frottement, un appui. Je sus qu’elle était prête pour la suite.
Je pris le vibromasseur — fin, précis — et l’allumai à son intensité la plus basse. Le bourdonnement discret vibra dans ma paume. Je l’approchai lentement de son clitoris, sans le toucher. Juste assez pour qu’elle le sente dans l’air, sur sa peau chaude.
– Tu veux que je te touche ?
– Oui…
– Dis-le mieux que ça.
– Je veux que tu me vibres… que tu me chauffes… que je sois mouillée pour lui…
Je souris. Le petit jouet effleura enfin sa perle gonflée. Sa réaction fut instantanée : son bassin se tendit, des perles de mouille descendirent le long de ses cuisses. La combinaison du plug et de la vibration la rendait folle. Et moi, j’étais là, à la regarder s’ouvrir, se perdre, se préparer…
– Tu réalises qu’il va te voir comme ça ?
– Oui…
– Qu’il va te pénétrer pendant que je te tiens ?
– Oui…
– Et que tu vas aimer ça ?
– Tellement…
Je fis glisser doucement le vibromasseur entre ses lèvres, jusqu’à sa fente, puis le remontai en cercles jusqu’à son bouton. Elle haletait, gémissait, tirait sur les menottes comme si elle voulait se libérer… ou s’abandonner encore plus.
– Tu veux jouir ?
– Oui…
– Trop tôt. Ce plaisir-là, tu le mériteras à deux.
Je retirai le jouet d’un coup sec. Elle gémit de frustration, mais ne protesta pas. Son corps était prêt. Son esprit, presque. Il ne manquait plus qu’une chose.
Un bruit de porte se fit entendre dans l’entrée.
Elle sursauta.
Je posai ma main sur ses reins, fermement.
– Il est là.
Son souffle chavira. Elle essaya de se redresser, mais je la maintins contre le fauteuil.
– Ne bouge pas. Il doit te découvrir comme ça. Entièrement offerte.
Pas un mot ne franchit ses lèvres. Mais son corps dit tout : elle était en feu, ouverte, prête à être pénétrée, regardée, possédée… par deux hommes. Ce n’était plus un fantasme. C’était une histoire. Une vraie. Un gangbang doux, sensuel, une immersion dans son propre désir, où chaque geste serait choisi, chaque souffle important.
Je me levai, allai ouvrir la porte. Il entra, calme, sûr de lui. Nos regards se croisèrent. Il savait ce qu’il venait chercher… et ce qu’il allait offrir.
– Elle est prête ?
– Plus que jamais.
Il s’approcha, lentement, et découvrit Élise. À genoux, les fesses cambrées, le plug brillant, les poignets liés, les cuisses humides. Sublime.
– Elle est magnifique…
– Elle est à nous, ce soir.
Son souffle tomba sur son cou. Elle frémit. Il posa une main sur sa hanche, l’autre entre ses cuisses.
– Tu veux que je te prenne ?
Elle ouvrit les lèvres. Un souffle. Un murmure.
– Oui…
Mais ce ne serait pas encore pour maintenant. Ce plaisir-là, elle allait le mériter. Seule, offerte, entre deux corps. Et elle allait adorer ça.
Il la pénétra d’un seul coup, profond, lent, maîtrisé. Élise haleta, ses poignets tirant sur les menottes, son dos cambré offrant sa gorge et ses fesses comme une offrande silencieuse. Je la tenais par les hanches, mon sexe dur pressé contre elle, attendant mon tour. Elle gémit, tendue entre deux désirs, deux souffles, deux corps qui la possédaient.
– Respire… laisse-toi faire, murmurai-je à son oreille, caressant l’arrière de sa nuque.
Il glissait en elle avec une lenteur calculée, ses mains sur sa taille, ses reins contre ses fesses, tandis que je faisais courir le vibromasseur contre son clitoris, à nouveau. Elle était trempée, offerte, tremblante. Ses cuisses brillaient de mouille, ses soupirs devenaient cris étouffés.
– Oh… je… je peux pas…
– Si. Tu peux. C’est pour ça qu’on est là.
Je me glissai derrière elle, mon sexe frottant doucement contre la raie de ses fesses, juste au-dessus du plug anal rose qui vibrait à chaque mouvement. Je le retirai lentement, provoquant un gémissement aigu, puis le remplaçai par mes doigts, glissant un lubrifiant chaud entre ses plis sensibles.
– Tu vas vraiment être prise… entièrement.
Elle cria doucement, son corps tendu entre nos mains, nos sexes, nos souffles. Je la pénétrai lentement, dans son autre orifice, pendant qu’il continuait à l’envahir par devant. Elle se cambra, ses jambes tremblèrent, ses muscles se contractèrent autour de nous deux.
– Oh mon dieu… oh… je… je viens…
– Laisse-toi aller, Élise. Tu es à nous. Juste à nous.
Son orgasme la traversa comme une décharge, longue, déchirante, sublime. Elle cria, sans retenue. Son ventre se contracta, ses cuisses se crispèrent, ses poings liés se fermèrent fort. Elle jouit entre nous deux, comme elle l’avait rêvé. Entourée. Offerte. Aimée dans sa soumission.
Nous la soutenions à tour de rôle, la tenant contre nous, l’embrassant, la guidant dans cette chute délicieuse. Je sentis ses larmes couler contre ma main quand je caressai sa joue. Mais ce n’était pas de la douleur. C’était l’abandon total. Le relâchement. La plénitude.
Elle resta là, quelques instants, le front posé contre le coussin, son souffle court, sa peau en feu. Puis, lentement, elle se détendit. Il la retira doucement, caressant ses hanches. Je dénouai les menottes, la pris dans mes bras. Elle se blottit contre moi, nue, tremblante, apaisée.
– Tu es magnifique, lui souffla-t-il. Merci… de t’être donnée ainsi.
Elle sourit faiblement, les yeux mi-clos.
– C’était… plus que ce que j’avais imaginé.
Je glissai une couverture douce sur son dos, l’embrassai dans le cou. Elle se laissa faire, son corps encore parcouru de frissons légers.
– Tu as aimé ?
– J’ai adoré… Et j’en veux encore.
Je souris. Elle n’était plus tout à fait la même. Quelque chose en elle avait basculé. Une porte ouverte. Une promesse de recommencement.
– Alors on recommencera. Avec lui. Ou un autre. Mais toujours… à deux.
– Tu me guideras ?
– Toujours.
Elle se redressa à peine, ses seins encore lourds de désir, ses cuisses écartées, brillantes. Son regard croisa le mien. Et ce n’était plus celui d’une femme qui hésite. C’était celui d’une femme qui sait ce qu’elle veut. Et qui a goûté à l’exquise douceur d’être offerte… pour mieux jouir.
👉 ACCESSOIRES BDSM – Plug Anal – Vibromasseur Bullet – Sextoy Femme
– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr