Triolisme : Fantasme Révélé

Triolisme : Fantasme Révélé

Moi, mon mari… et son meilleur ami : récit sensuel d’un triolisme assumé

J'avais toujours su que j'avais un côté curieusement avide de sensations. Pas dans le genre exubérant ou spectaculaire — non, c’était plus insidieux, plus profond. Une envie d’explorer, de ressentir autrement. Avec mon mari, Maxime, nous avions déjà franchi quelques limites classiques. Sextoys, menottes, une soirée dans un club libertin sans aller jusqu’au bout… mais une chose revenait souvent dans mes fantasmes. Une image tenace. Lui, moi… et quelqu’un d’autre. Un homme. Quelqu’un en qui j’aurais confiance. Quelqu’un qu’il connaîtrait, qu’il désirerait presque autant que moi.

Et aussi étrange que cela puisse paraître, ce fantasme prenait toujours le même visage : celui de Raphaël, son meilleur ami.

J’avais honte, parfois. Mais j’y pensais, dans ces moments où Maxime me faisait jouir en me murmurant ce qu’il aimerait qu’on me fasse. À trois. Ensemble.

Cela avait commencé par des allusions glissées entre deux verres de vin, un soir d’été, sur la terrasse, quand Raphaël nous racontait ses conquêtes avec ce sourire en coin et cette voix qui descendait d’un ton quand il décrivait les détails un peu crus. Je crois que Maxime m’observait plus que son ami. Il voyait mes joues rosir, mes jambes se croiser, mes cheveux que je faisais tournoyer entre mes doigts, comme si je cherchais inconsciemment à détourner son attention de ce que je ressentais vraiment.

Et puis un jour, il m’a soufflé à l’oreille, au creux du lit :

– Tu penses à lui, parfois ?

J’ai fermé les yeux. J’aurais pu nier. J’aurais dû. Mais à la place, j’ai répondu doucement :

– Oui.

Maxime n’a rien dit. Il a juste glissé sa main entre mes cuisses. Et ce soir-là, il m’a prise en me parlant de Raphaël, de la façon dont il me regarderait pendant qu’il me caresserait, de sa langue, de sa bouche… et moi, j’ai joui plus intensément qu’en plusieurs mois.

Depuis, c’est devenu un jeu. Une tension délicieuse. Chaque fois que nous recevions Raphaël, chaque fois qu’il posait les yeux sur moi avec ce sourire un peu trop appuyé, je me demandais : sait-il ? Ressent-il quelque chose ? Mon mari lui a-t-il parlé ? Ces regards partagés sont-ils de simples jeux ou le prélude à ce que je désire en silence ?

Un soir de début d’automne, alors que la ville s’endormait sous les gouttes froides et que l’intérieur de notre appartement semblait trop chaud, presque étouffant, Raphaël est arrivé avec une bouteille de vin espagnol, corsé, fruité. Nous avions passé la soirée à rire, à parler de tout et de rien, de souvenirs communs et de films qui dérapaient volontiers vers le sulfureux. Je portais une robe noire fendue qui épousait parfaitement mes courbes, sans rien dessous. Juste un plug anal, que Maxime m’avait inséré avant que Raphaël arrive.

Il avait souri en voyant ma robe s’ouvrir légèrement quand je m’asseyais. Il savait. Il contrôlait la situation comme une douce torture, laissant la tension sexuelle grimper à chaque geste simple : verser du vin, effleurer ma cuisse en se penchant, m’effleurer du regard plus que de raison.

Vers minuit, nous étions ivres — pas de vin, mais de cette charge érotique suspendue entre nous. Le salon baignait dans une lumière tamisée. Maxime était assis juste à côté de moi. Raphaël, lui, s’était rapproché, ses genoux presque contre les miens. Il m’observait avec une lenteur déroutante. J’avais chaud. Trop chaud.

– Tu es magnifique ce soir, Lise, dit-il en me regardant droit dans les yeux.

Mon souffle s’arrêta, brièvement. C’était la première fois qu’il le disait aussi directement.

Maxime sourit en coin et prit une gorgée de vin.

– Elle l’est toujours, non ? Mais ce soir, oui... elle est différente. Plus… offerte, peut-être.

J’ai rougi. Et dans ma gorge, un frisson s’est coincé, entre envie et appréhension.

Raphaël s’est penché, ses coudes sur ses cuisses, comme s’il attendait quelque chose. Ou qu’il savait.

– Est-ce que vous avez des limites, tous les deux ? demanda-t-il en fixant Maxime, puis moi.

Le silence tomba entre nous, lourd, chargé. Maxime posa sa main sur ma cuisse nue, la fit glisser lentement jusqu'à ma hanche, là où la robe s’ouvrait presque naturellement, comme une invitation.

– On aime les jouer, nos limites. Les chercher. Les repousser ensemble.

J’ai senti mon cœur accélérer. Mon ventre se contracter. Et ce plug, discrètement lové en moi, rappeler sa présence par une pression constante. Je me suis mouillée, doucement. Inconsciemment, j’ai entrouvert un peu plus les jambes. Les yeux de Raphaël ont suivi le geste, lentement. Il n’a pas bougé. Pas encore.

Je savais. Je savais que mon mari avait tout orchestré. Qu’il m’avait prévenue, subtilement, ces derniers jours. Un appareil vibrant déjà glissé dans ma lingerie pendant un dîner. Une photo prise de moi, nue, qu’il m’avait dit vouloir "offrir à quelqu’un qui le méritait". Il avait tout mis en place pour m’emmener ici. Maintenant.

– Tu veux jouer, Lise ? demanda Maxime, sa voix plus grave que d’habitude.

Ma gorge était nouée. Mes doigts tremblaient autour de mon verre. Mais mes cuisses, elles, s’étaient ouvertes. Mes seins durcis. Et ce désir, ce foutu désir, pulsait dans chaque parcelle de ma peau.

– Oui, murmurai-je. Mais doucement…

Raphaël sourit enfin. Un sourire d’homme qui avait rêvé de ce moment. Et qui, peut-être, n’allait plus seulement rêver.


Le silence avait quelque chose de dense, presque charnel. Nos verres étaient à moitié vides, oubliés sur la table basse. La lumière chaude du lampadaire dessinait sur les murs des ombres allongées, mouvantes. Maxime et Raphaël me regardaient, chacun à leur manière. Mon mari avec cette tendresse brûlante, cette fierté d’homme qui offre, qui partage. Et Raphaël… avec cette faim à peine contenue, cette tension palpable à travers ses mâchoires serrées, ses yeux qui caressaient chaque centimètre de ma peau exposée.

Je me sentais offerte. Vibrante. Et pourtant, je tremblais légèrement. Pas de peur. D’anticipation.

Maxime se pencha vers moi, sa main reprenant sa lente descente le long de ma cuisse.

– Lise… montre-lui, souffla-t-il.

J’ai tourné la tête vers lui, les lèvres entrouvertes. Il me regardait avec cette assurance calme, presque douce, mais teintée d’un feu qui me faisait chavirer. Je savais ce qu’il voulait dire. Ce qu’il me demandait.

Je me redressai lentement, posant ma main sur le genou de Maxime pour garder l’équilibre, puis me levai d’un geste fluide. Ma robe glissa sur mes hanches, épousant mes courbes, avant de se soulever légèrement alors que je tournais sur moi-même.

– Tu veux vraiment que je lui montre ? demandai-je, voix basse.

Maxime hocha simplement la tête.

Je fis un pas. Puis deux. Et je me plaçai devant Raphaël. Il n’avait pas bougé. Son regard était rivé sur mes jambes, mes hanches, puis il remonta lentement, comme s’il goutait chaque centimètre de ce que je lui offrais. Je tirai doucement sur la fente de ma robe, dévoilant d’abord le haut de ma cuisse, puis la naissance de ma hanche nue. Il ne me quittait pas des yeux, mais je sentais son souffle s’accélérer.

Je me penchai légèrement vers lui, posant mes mains de chaque côté de ses genoux, l’obligeant à sentir l’ouverture de ma robe, l’absence totale de culotte… et la légère pression du plug anal, dont la base noire brillait à peine sous la lumière.

– Maxime m’a préparée, murmurai-je. Tu vois ?

Je me redressai, tout en gardant la fente ouverte, exposée. Et dans ce geste, il y eut quelque chose de profondément érotique. De volontaire. Je n’étais pas une victime offerte, j’étais une femme qui choisissait. Qui provoquait.

Raphaël déglutit lentement.

– Putain, Lise…

Sa voix était rauque, basse, comme si les mots peinaient à franchir la barrière de sa gorge serrée par le désir.

Derrière moi, Maxime se leva. Il s’approcha, passa sa main dans mes cheveux, m’attira contre lui. Sa bouche se posa sur ma nuque, chaude, possessive.

– Elle est si belle, dit-il à Raphaël. Et elle a tellement envie…

Ses mains glissèrent sur mes hanches, remontèrent lentement sur mes seins, qu’il caressa par-dessus le tissu. Mes tétons étaient durs, douloureusement sensibles. Je laissai échapper un soupir, ma tête s’inclinant pour lui offrir plus de peau.

– Tu veux la toucher ? demanda-t-il à son ami, sans cesser ses caresses.

Je retins mon souffle. Le cœur battant. La pièce semblait minuscule, saturée de tension sexuelle. Raphaël ne répondit pas tout de suite. Il me regardait, les yeux brillants. Puis il leva une main, hésitant à peine, et effleura ma cuisse du bout des doigts.

Un frisson me traversa. Ce n’était presque rien. Une caresse fantôme. Mais je la ressentis jusqu’au ventre.

– Elle tremble, dit-il doucement.

Maxime sourit. Je le sentais contre moi, dur, excité. Sa main gauche descendit, glissa entre mes cuisses, jusqu’à effleurer le bout du plug.

– Elle mouille, aussi. Regarde.

Et d’un geste lent, il écarta un peu plus mes jambes. Je sentis l’air frais sur ma peau humide. Et surtout, je sentis le regard de Raphaël posé sur mon sexe, nu, offert, ruisselant.

– Tu te rends compte ? souffla Maxime. Ma femme, là, devant toi. Prête à tout. Pour nous deux.

Raphaël hocha lentement la tête, hypnotisé.

– J’ai envie d’elle depuis des années, murmura-t-il.

Ma gorge se serra. Entendre ces mots déclencha un courant violent dans mon bas-ventre. C’était réel. Il me voulait. Et Maxime le savait, l’avait deviné, peut-être même provoqué.

– Alors touche-la, dit mon mari. Montre-lui. Ce n’est plus un fantasme. C’est maintenant.

Je restai là, debout entre eux deux, tandis que Raphaël se levait à son tour. Il était grand, plus que Maxime, et son odeur me frappa : cuir, vin rouge, et cette note animale, chaude, virile. Il posa ses mains sur mes hanches, hésita une fraction de seconde, puis les fit remonter lentement jusqu’à mes seins. Ses pouces effleurèrent mes tétons à travers le tissu. Je basculai la tête en arrière, un gémissement échappant de mes lèvres.

– Elle est si réceptive, souffla-t-il.

Maxime se posta derrière moi, tenant mes bras, me maintenant droite. Il avait ce regard félin, fier. Il me dirigeait, m’offrait, me guidait tout en me laissant libre. Une douce domination partagée.

– Continue, dit-il. Explore-la.

Raphaël fit glisser un bretelle de ma robe, puis l’autre. Le tissu tomba doucement, révélant mes seins entièrement nus, dressés, offerts. Il les prit dans ses mains, les caressa avec une lenteur presque douloureuse.

– Elle est parfaite, dit-il. Tu sais que tu me rends fou, Lise ?

Je le regardai, haletante.

– Je le sens…

Il baissa la tête et prit mon téton gauche entre ses lèvres. Je sursautai, surprise par cette chaleur, cette bouche inconnue sur ma peau. Maxime resserra son étreinte autour de mes bras, et je compris qu’il voulait que je reste là, exposée. À sa merci. À leur merci.

– Tu peux la goûter, souffla-t-il à l’oreille de son ami. Mais pas la pénétrer. Pas encore. Pas sans moi.

Le ton était doux, mais ferme. Une règle, claire. Et étrangement, cette limite me fit frissonner davantage. Le presque, le pas encore, me rendait folle.

Raphaël glissa une main entre mes cuisses. Il ne fit pas que frôler. Il caressa, d’abord lentement, puis plus pressant. Son doigt trouva mes lèvres gonflées, glissa contre mon clitoris avec une douceur maîtrisée. Je me tendis contre Maxime, qui me tenait toujours, tandis que ma respiration s’accélérait.

– Elle est trempée… dit Raphaël, presque fasciné.

– Elle adore être regardée, répondit Maxime. Être prise sous les yeux d’un autre. Savoir qu’il la désire.

Je gémis, incapable de formuler une pensée cohérente. Mon corps tout entier vibrait, amplifié par le plug, la chaleur, les caresses synchronisées. Le doigt de Raphaël se fit plus insistant, dessinant des cercles autour de mon clitoris, tandis que Maxime pinçait doucement mes tétons, les roulant entre ses doigts.

– Tu veux jouir, Lise ? demanda mon mari.

– Pas encore… s’il te plaît…

Je voulais faire durer. Étirer la tension. Me perdre dans cette attente délicieuse. Je voulais les deux. Le feu et la patience.

– Alors mets-toi à genoux, dit Maxime. Devant lui.

Je me tournai lentement, et m’agenouillai devant Raphaël. Mon regard se leva vers lui, ses yeux sombres, sa lèvre inférieure mordue. Il était bandé, le tissu de son pantalon ne cachait rien. Je passai mes mains sur ses cuisses, lentement, puis posai ma joue contre sa braguette, sans ouvrir. Juste sentir. Goûter cette frustration qui m’électrisait.

Derrière moi, Maxime caressait mes fesses, massait la base du plug, le faisant bouger légèrement à l’intérieur. Je haletai, le bassin ondulant involontairement.

– Tu veux qu’il te prenne dans la bouche, Lise ? demanda Maxime.

Je hochai la tête, incapable de parler.

– Tu le supplies, alors.

Je levai les yeux vers Raphaël, les lèvres entrouvertes.

– Laisse-moi te goûter… s’il te plaît…

Son regard s’assombrit encore, et il déboutonna lentement son jean. Mais il ne le fit pas tomber. Pas encore. Juste assez pour me faire deviner. Assez pour me faire désirer encore plus fort.

Le jeu ne faisait que commencer.

Je sentis le tissu glisser entre mes doigts alors que je libérais Raphaël de son jean. Son sexe se dressait fièrement, tendu, palpitant, comme une réponse directe à mes supplications. Mon souffle s'accéléra, mes lèvres s'entrouvrirent autour de lui, lentement, presque avec une révérence tremblante. Il gémit aussitôt, un son rauque, contenu, qui vibra jusque dans mon ventre.

Derrière moi, Maxime me tenait par les hanches, ses doigts fermes caressant mes fesses, jouant avec la base du plug anal que je portais encore. Il le fit tourner très doucement, et je haletai contre la peau brûlante de Raphaël, incapable de choisir entre le plaisir de donner et celui de recevoir.

– Elle est sublime comme ça, souffla Maxime. À genoux. Offerte. Et affamée.

Je gémis autour du sexe de Raphaël, aspirant lentement sa longueur, le goûtant comme un fruit mûr, précieux. Il posa une main tremblante dans mes cheveux, sans me forcer, juste pour sentir. Pour s’ancrer. Mon bassin ondulait en rythme, cherchant plus, toujours plus, tandis que Maxime intensifiait ses caresses. Il écarta mes fesses, souffla sur ma peau, puis fit vibrer le plug d’un geste précis, le faisant frémir à l’intérieur.

Je crus me dissoudre.

– Elle va jouir… souffla Raphaël, haletant.

– Pas encore, dit Maxime. Elle vient quand je le décide.

Je me redressai légèrement, gardant la bouche entrouverte, salivant d’envie. Mes cuisses tremblaient, mes seins tendus frôlaient l’air tiède. Maxime s’agenouilla derrière moi, pressa son torse contre mon dos, et glissa un doigt entre mes lèvres humides. Il frotta mon clitoris, lentement, en cercle, puis plus vite. Mon cri se perdit contre le bas-ventre de Raphaël alors que je m’arquais entre eux deux, incapable de résister davantage.

– Maintenant, souffla Maxime à mon oreille. Laisse-toi aller.

Et je me brisai.

Une vague me traversa, puissante, incontrôlable. Mon corps se contracta, crispé entre leurs mains. J’eus l’impression de m’ouvrir, de m’éclater de l’intérieur, dans un orgasme long, profond, presque violent. Je perdis le souffle, les mots, le temps. Juste leurs mains, leurs murmures, leurs regards.

Quand je rouvris les yeux, j’étais allongée sur le tapis, nue, haletante. Maxime me caressait les cheveux. Raphaël était adossé au canapé, torse nu, le souffle court, les yeux rivés sur moi.

– Tu étais magnifique, murmura-t-il.

Je souris faiblement, encore secouée.

– C’était… au-delà de tout ce que j’avais imaginé.

Maxime me tendit un verre d’eau, que je bus à petites gorgées. Il caressa ma joue, puis regarda son ami.

– Ce n’est que le début, tu sais. On aime explorer… ensemble.

Raphaël hocha la tête, un sourire en coin. Il comprenait. Il avait franchi la porte, lui aussi.

Je me redressai lentement, mes jambes encore engourdies. Maxime me tendit ma robe, mais je ne l’enfilai pas tout de suite. Je restai nue, offerte, encore enivrée par cette sensation d’être désirée à deux, profondément.

– Est-ce qu’on refera ça ? demanda Raphaël, sa voix plus tendre.

Je le regardai, puis tournai la tête vers Maxime. Mon mari souriait déjà, comme s’il connaissait ma réponse avant même qu’elle franchisse mes lèvres.

– Peut-être, soufflai-je. Mais la prochaine fois… c’est moi qui vous guiderai.

Et dans leur regard, je vis la promesse silencieuse d’un nouveau jeu. D’un nouveau chapitre. Mon fantasme n’était plus un secret. Il était devenu notre terrain commun. Notre récit à trois.

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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr

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