
7 Jours de Soumission
Share
Le contrat de domination : 7 jours d’ordre
Elle ouvrit le mail avec une main légèrement tremblante, le cœur battant vite, trop vite. Intitulé sobrement « Accord de soumission — Jour 0 », le message se contentait de quelques lignes et d’un document joint. Elle attendait ça depuis des semaines. Peut-être depuis plus longtemps encore, sans jamais oser le formuler.
Ça avait commencé comme un jeu. Une discussion sur les limites, les désirs enfouis, les fantasmes honteux puis assumés. Et puis ce mot — “domination” — avait été prononcé, une fois, deux fois. Il s'était imposé à leur dynamique, comme une évidence silencieuse, lascive.
Ils ne s’étaient jamais rencontrés. Pas encore. Elle le connaissait à travers ses mots, son ton ferme mêlé de douceur, son autorité tranquille. Elle s’était surprise à obéir à ses ordres, même virtuels, comme guidée par un besoin profond. Un besoin qu’elle n’avait jusque-là jamais exploré. Pas vraiment.
Le contrat BDSM était la suite logique. Un pacte entre adultes consentants. Sept jours précis, réglés à l’heure près. Elle avait lu, relu chaque clause. Droit de retrait. Mot de sécurité. Liste d’accessoires à préparer. Menottes en cuir. Masque pour les yeux. Plug anal. Paddle. Collier.
Et surtout, une règle : l’abandon total.
– Tu es sûre de toi ? avait-il demandé pendant leur dernier appel.
– Oui… Je crois…
– Ne crois pas. Sois sûre.
Elle avait inspiré profondément. Une chaleur humide glissait déjà entre ses cuisses à l’idée d’obéir, de se soumettre à ses désirs, à ses gestes, à sa voix.
– Je suis sûre, avait-elle soufflé.
Il avait souri. Elle l’avait entendu dans sa respiration.
– Alors nous commencerons demain. Prépare-toi. Sois prête. Et attends-moi nue, à genoux, à 20h exactement. Tes mains posées sur tes cuisses. Le regard baissé. Rien d’autre. Pas même un mot.
Elle n’avait rien dit. Juste acquiescé dans le silence fiévreux de sa chambre.
Ce soir-là, lorsqu’elle éteignit toutes les lampes, un étrange frisson descendit le long de sa colonne. Elle s’était longuement préparée. Douche brûlante. Rasage minutieux. Lingerie noire en dentelle délicate sous un peignoir de satin trop fin. Elle avait ouvert la boîte qu’elle gardait cachée dans le fond de sa commode. Les objets qu’il lui avait fait acheter. Étudiés, choisis. Elle les avait disposés au sol, comme un autel sensuel.
Pendant un instant, elle se sentit ridicule. Puis vulnérable. Puis terriblement excitée.
À 19h59, elle se mit à genoux sur le tapis doux du salon. Elle ôta son peignoir lentement, retenant un souffle court, électrique. Sa peau déjà parcourue par l’adrénaline de l’attente. Chaque bruit la faisait sursauter. Elle savait qu’il arriverait. Que tout allait commencer.
Les premières minutes furent infinies. Le silence dans la pièce gérait le tempo de l’angoisse sexuelle. Elle serra un peu plus les cuisses, un soupir muet filtrant entre ses lèvres entrouvertes. Pas de téléphone. Pas d’horloge. Juste le battement ardent de son cœur… et de son sexe gonflé, déjà humide, déjà cédé.
Puis, la porte grinça.
Un pas. Deux. Elle n’osa pas lever les yeux. Son souffle se coupa net quand une main froide effleura son menton, avant de relever doucement son visage.
– Tu es belle. Indécente. Fragile.
Elle frissonna sous le compliment. Sous la manière dont il prononçait chaque mot, comme une lame qui entrouvrait son âme.
– Parle.
– Je suis à vous, Maître.
Il sourit encore. Cette fois, elle vit ses yeux. Sombrent dans l’ambre, dominants, délicieux.
– Bien. Nous allons signer ce contrat maintenant. Ce sera notre fil conducteur. Sept jours. Sept nuits. Sept actes où tu apprendras à ne plus penser, seulement obéir. À t’abandonner pleinement à la domination. Mon plaisir sera ta seule boussole. Ta douleur, un luxe que je t’offrirai.
Elle hocha la tête, presque en transe. Il lui tendit le document. Elle le saisit des deux mains, ses doigts tremblaient, mais son regard brillait.
– Lis-la à voix haute, clause par clause. Et signe. Je veux que chaque engagement t’imprègne la chair et l’esprit.
Sa voix se fit plus rauque. Plus ferme.
– Et retire cette culotte pendant que tu lis. Je veux voir ton excitation s’écrire sur ton corps.
Elle obéit. Lentement. Trop lentement même, car le claquement sec du paddle, posé juste derrière lui, lui rappela que la lenteur se payait.
Elle lut. Les mots devenaient des caresses brûlantes. Ou des gifles. Elle sentit sa peau se tendre, ses reins se cambrer, son sexe pleurer de désir.
À la dernière ligne, elle signa, nue, offerte, soumise.
Il prit le contrat, l’observa quelques secondes, puis l’embrassa sur le front.
– À partir de maintenant, tu es à moi. Sept jours d’ordre. Sept jours où tu découvriras chaque recoin de ce que tu n’oses pas nommer. Je vais te faire mal. Je vais te faire jouir. Tu vas supplier, gémir, crier… et me remercier pour chaque seconde.
Il recula d’un pas. La regarda. Fit un geste de la main.
– Debout. Mains contre le mur. Jambes écartées. Tu crois que tu es prête pour la domination ? Prouve-le-moi.
Et sans attendre plus longtemps, il attacha ses poignets dans le dos, déclenchant le premier souffle véritable de leur aventure. Les menottes claquèrent comme le point de départ d’un voyage vers l’inconnu. Vers le plaisir. Vers la perte de contrôle.
Sept jours d’ordre avaient commencé.
```htmlLe contrat de domination : 7 jours d’ordre
Elle obéit.
Debout. Mains contre le mur. Le cœur battant dans la poitrine, entre les cuisses, jusque dans la gorge.
Il se tenait derrière elle, silencieux. Elle le sentait l’observer. Chaque frisson de sa peau, chaque micro-tremblement de ses cuisses offertes, il les captait, les domptait sans un mot.
Un déclic brisa le silence. Les menottes en cuir s’enroulèrent autour de ses poignets dans un claquement net, presque solennel.
– Trop lâche. Tu vas devoir apprendre à bien te présenter, dit-il, sa voix grave glissant sur sa nuque comme une caresse glacée.
Elle rouvrit la bouche pour répondre, mais il ne lui laissa pas le temps.
– Silence. Tu n’as pas le droit de parler sans y être autorisée.
Le rappel la fit frissonner. Son sexe, déjà gonflé, pulsa contre l’air frais de la pièce. Elle était nue, vulnérable, offerte. Et il la regardait comme s’il lisait chaque soupir sur sa peau.
Un cliquetis. Il avait sorti le collier. Noir, lisse, orné d’un petit anneau doré à l’avant. Il le fixa autour de sa gorge avec une lenteur calculée, presque cérémonieuse.
– Ce collier ne signifie pas que tu es attachée. Il signifie que tu m’appartiens.
Il tira doucement sur l’anneau, la forçant à reculer d’un pas, puis deux. Elle sentit son dos frôler son torse, son souffle chaud contre sa tempe.
– Tu vas apprendre à obéir, non pas par peur, mais par désir. Par besoin.
Ses mains descendirent lentement le long de ses flancs, effleurant la courbe de ses hanches avant de s’arrêter juste au creux de son ventre. Elle haleta.
– Tu es déjà trempée. Tu savais que j’allais vérifier, n’est-ce pas ?
Elle hocha la tête. Il la gifla doucement, juste sur la joue. Pas pour faire mal. Pour rappeler les règles.
– Réponds à voix haute. Toujours.
– Oui, Maître…
– Bonne fille.
Deux doigts glissèrent entre ses cuisses, fendant sa moiteur, la sondant avec une expertise crue. Elle gémit, mais se retint. Il s’arrêta aussitôt.
– Tu veux jouir ?
– Oui…
– Trop tôt. Ce n’est pas à toi de décider. Tu n’as pas encore mérité ce droit.
Elle mordit sa lèvre, frustrée, brûlante. Sa respiration était courte, rapide. Le plug anal posé sur la table, derrière eux, semblait l’appeler. Elle y pensa. Il le vit.
– Tu sais ce que j’ai prévu pour toi ce soir, n’est-ce pas ?
– Oui, Maître… le plug…
– Tu vas le porter toute la nuit. Pour t’habituer à être remplie. À chaque instant. Car ton corps ne t’appartient plus. Il est à moi.
Elle ferma les yeux, un sanglot de désir suspendu à ses cils. Il attrapa le flacon de lubrifiant, l’ouvrit, et en versa un mince filet entre ses fesses. Elle sursauta au contact frais du liquide.
– Détends-toi. Ouvre-toi. C’est un ordre.
Il écarta lentement ses fesses, étira doucement la peau sensible avec ses doigts. Puis, avec patience, il inséra le plug. Centimètre par centimètre. Elle gémit, le front contre la paroi, les jambes tremblantes sous la tension.
– Respire. Accueille-le. Il te forme. Il t’éduque.
Lorsque le jouet se logea finalement en elle, elle poussa un soupir de soulagement… et de soumission.
– Voilà. Maintenant tu es prête pour la première leçon.
Il la fit se retourner, lentement. Ses poignets toujours liés dans le dos, elle l’observa. Grand. Sûr de lui. Il s’assit sur le fauteuil en cuir et écarta les jambes.
– Viens à genoux devant moi. Rampe si tu dois.
Elle obéit, se traînant jusqu’à lui, le regard baissé, les seins frôlant le sol. Elle sentit le plug bouger en elle à chaque mouvement, ravivant un feu délicieux dans son ventre.
– Tu as bien appris ta leçon préliminaire. Maintenant, tu vas utiliser ta langue. Mais pas pour parler.
Il ouvrit sa braguette. Son sexe dur s’extirpa, imposant, veiné, tendu.
– Regarde-le. Regarde ce qui te dompte.
Elle leva les yeux. Le contact visuel la fit chavirer. Il la contrôlait d’un regard, d’un souffle, d’un mot.
– Tu vas me sucer lentement. Avec respect. Avec faim. Et tu ne t’arrêteras que si je te le dis.
Elle s’approcha, lèvres entrouvertes, langue sortie. Elle le goûta d’abord, juste au bout, avant de le prendre en bouche, lentement, trop lentement… jusqu’à ce qu’il la saisisse par les cheveux et impose un rythme plus profond.
– Oui… comme ça. Joue avec ta gorge. Avale-moi. Je veux sentir ta soumission dans ta salive, dans ta respiration coupée.
Elle gémit. Étouffée, dominée, inondée par le goût et l’odeur de son désir. Chaque aller-retour était une punition et une récompense.
– Arrête.
Elle obéit, le souffle court, du sperme au coin des lèvres. Il la regarda. Fier. Cruel. Ravi.
– Tu as bien commencé. Mais ce n’est que le premier soir. Tu n’es encore qu’une esquisse de soumise.
Il se leva, contourna son corps plié au sol, et caressa doucement sa nuque du bout des doigts.
– Lève-toi. Je vais te faire jouir. Mais pas comme tu l’espères.
Il la fit s’allonger sur le tapis, jambes écartées, les poignets toujours attachés. Il plaça entre ses cuisses un petit vibromasseur. Un sextoy discret, mais cruel dans sa persistance.
– Tu ne viendras que si je t’en donne l’ordre. Sinon, tu seras punie demain. Compris ?
– Oui, Maître…
Il enclencha l’appareil. Une vibration sourde, continue, s’installa contre son clitoris. Elle se cambra presque aussitôt, les muscles tendus, les gémissements retenus dans la gorge.
– Respire. Endure. Apprends à désirer sans exiger.
Il s’installa de nouveau, l’observant. Maître du temps, de son plaisir, de sa frustration. Elle se tordait, suppliait du regard. Mais ne parlait pas. Pas sans l’autorisation.
– Encore trois minutes.
Elle gémit plus fort. Le plug bougeait à chaque spasme. Son corps était une offrande tremblante. Une œuvre de désir brut.
Quand enfin il se leva et posa sa main sur son ventre, elle crut mourir de tension.
– Tu peux jouir maintenant.
Et elle explosa. Longuement. Fort. En gémissant son nom comme une prière écorchée.
Il la regarda s’abandonner, puis se pencha pour lui murmurer à l’oreille :
– Ce n’était que le début. Le jour 1 du contrat.
Elle sourit, haletante, encore tremblante.
Elle n’avait jamais été aussi prête pour la suite.
``` ```htmlElle ne savait plus si elle tremblait de froid, de tension ou d’un plaisir trop longtemps contenu. Le vibromasseur vibrait toujours entre ses lèvres, cruel, incessant. Et le plug anal, profondément ancré en elle, battait à l’unisson de son cœur affolé.
Il s’agenouilla à côté d’elle, une main sur sa gorge, l’autre entre ses cuisses, juste là où la vibration la rendait folle.
– Tu veux jouir encore ?
– Oui, Maître… je vous en supplie…
Il éteignit le sextoy. Silence. Vide. Elle haleta, un cri étouffé dans la gorge.
– Tu vas me supplier correctement.
Elle se cambra, tirée par ses poignets toujours attachés derrière son dos. Le collier serrait doucement sa gorge, lui rappelant à chaque souffle qu’elle lui appartenait.
– S’il vous plaît… Maître… j’ai besoin de vous en moi…
Il sourit. Un sourire lent, cruel, délicieux.
– Tourne-toi. À quatre pattes. Le front contre le sol.
Elle obéit, le corps tendu, les fesses offertes. Il écarta ses jambes avec un genou, glissa deux doigts entre ses lèvres brûlantes, puis les retira pour les goûter.
– Tu es indécente. Et parfaite.
Il ouvrit un tiroir. Elle entendit le bruit du lubrifiant, puis un préservatif déchiré. Son souffle se suspendit.
Quand il la pénétra, ce fut d’un seul coup, profond, ferme. Elle cria, surprise par la fulgurance du plaisir. Son bassin claqua contre le sien avec une précision rythmée, brutale et sensuelle.
– Dis-moi à qui tu appartiens.
– À vous, Maître… à vous…
Il la prit fort, ses hanches fermement agrippées, le plug amplifiant chaque mouvement, chaque pulsation. Elle n’était plus qu’un nœud de nerfs, de sueur, de chair offerte.
– Tu es ma chose. Mon contrat vivant.
– Oui… usez-moi…
Ses gémissements devinrent des cris. Il accéléra, la gifla sur les fesses, puis glissa une main entre ses cuisses pour caresser son clitoris, à peine, juste assez pour la faire hurler de frustration.
– Tu veux que je te fasse jouir ?
– Oui ! Je… je t’en prie !
– Alors viens. Maintenant. Laisse-toi aller.
Et elle explosa. Une déchirure de lumière entre ses cuisses. Son corps tout entier se crispa, secoué de vagues, de spasmes incontrôlables. Elle cria, pleura presque, le visage plaqué au tapis, son sexe se contractant autour de lui avec une force animale.
Il jouit à son tour, dans un râle grave, profond, enfoncé en elle jusqu’à la garde. Puis il resta là, quelques secondes, son souffle mêlé au sien, leurs peaux moites collées l’une à l’autre.
Le silence revint. Dense. Chargé.
Il se retira lentement, puis la détacha. Ses bras tombèrent mollement contre le sol, muscles engourdis, cœur au bord de l’explosion.
Il l’aida à se redresser. Elle s’assit entre ses jambes, nue, décoiffée, le regard encore perdu dans l’extase.
– Tu t’es bien comportée.
Elle hocha la tête, incapable de parler. Il lui tendit un verre d’eau, qu’elle saisit entre ses mains tremblantes.
– Jour 1 est terminé. Comment tu te sens ?
Elle but une gorgée. Ferma les yeux. Sourit.
– Vivante. Et vidée…
– Demain, ce sera différent. Plus intense. Plus long. Tu seras prise ailleurs. Autrement. Tu crois pouvoir tenir sept jours ?
Elle rouvrit les yeux. Une étincelle brûlait encore dans ses prunelles fatiguées.
– Je ne crois pas. Je le veux.
Il l’embrassa sur le front, tendrement. Puis sur la bouche, possessif.
– Alors dors. Et prépare-toi. Le paddle t’attend au réveil.
Elle frissonna. D’excitation. De crainte. De désir.
Et dans le silence chaud de la pièce, elle comprit que ce contrat BDSM allait changer sa vie. Qu’elle n’était plus seulement soumise : elle était sienne. Corps, esprit… et jouissance.
👉 Collection BDSM : menottes, plugs, paddles et colliers