À genoux, désir brûlant
Il a dit “à genoux”, j’ai obéi
La soirée avait commencé comme tant d'autres. Un dîner soigné, un vin rouge profond, les rires légers d’un moment suspendu. Pourtant, dans le regard qu’il m’avait lancé au-dessus de son verre, je savais déjà que ce soir ne serait pas comme les autres.
Cela faisait quelques semaines que nous jouions à ce jeu. Un jeu de regards, de frôlements, de commandements à peine murmurés. Il n'avait jamais levé la voix, mais ses mots avaient ce pouvoir étrange : ils faisaient trembler mes cuisses, m’électrisaient le bas-ventre. Il savait exactement comment doser l’autorité, comment m’effleurer d’un ordre qui coulait comme du miel noir dans mon esprit.
Je portais une robe noire fendue sur la cuisse, sans culotte. Il me l’avait demandé par message plus tôt.
"Pas besoin de dentelle ce soir. Juste ta peau. Et ton silence."
Il aimait me voir m’habiller sous ses ordres. Choisir les talons pour lui, attacher mes cheveux avec lenteur... C’était déjà de l’anticipation, déjà une première forme d’obéissance. Et moi, je jouais le rôle qu’il attendait de moi, non pas soumise au sens simple, mais offerte, consentante… affamée.
Dès que nous sommes entrés chez lui, j’ai senti la tension changer. L’air elle-même semblait plus dense. Il avait tout préparé : les bougies, une playlist douce, presque lascive. Un paddle attendait sur le bord du canapé. Une boîte entrouverte laissait deviner un plug anal aux reflets acier. Mon ventre s’est contracté en imaginant ce qu’il avait prévu pour moi ce soir.
Je savais que ça allait être différent.
Il a refermé la porte doucement, sans un mot. S’est approché. Son parfum — boisé, épicé — m’a enveloppée avant même qu’il ne me touche. Puis il a glissé son doigt sous mon menton, obligeant mon regard à croiser le sien.
– Tu as bien obéi ?
J’ai hoché la tête sans parler. Il m’a souris, lentement. Puis, il a approché sa bouche de mon oreille.
– À genoux.
Et j’ai obéi.
Mes genoux ont touché son parquet ciré dans un frisson d’anticipation. Je sentais la fraîcheur du sol contre ma peau brûlante. Son regard pesait sur moi, et je savais que c’était ce moment-là qu’il attendait. Me voir en position. Muette. Disponible.
Il a marché lentement derrière moi, et je l’ai entendu ouvrir un tiroir. Le cliquetis métallique m’a fait trembler. Des menottes ? Le plug ? Peut-être ce petit vibromasseur qu’il aimait programmer à distance…
Mais il ne me toucha pas encore. Le silence devenait une caresse aussi troublante que sa main. Mon souffle se faisait plus court. J’étais offerte, déjà mouillée, dans cette docilité tendue qui me rendait vivante.
– Tu n’as pas idée à quel point tu es belle là, comme ça.
Sa voix grave coulait dans ma nuque.
– Tu sais ce qui m’excite le plus ?
Il posa deux doigts froids sur mon épaule nue. Je sursautai légèrement.
– Ce n’est pas ta robe, ou ton parfum… C’est le fait que tu m’as obéi sans poser de question.
Il fit glisser les fines bretelles le long de mes bras. Ma poitrine se dévoila, libre, tendue.
– Je pourrais te faire tout ce que je veux. Et tu m’en remercierais.
– Oui…
Ma voix était rauque, presque inaudible. Entre mes jambes, une chaleur sourde montait, gouttait déjà.
– Regarde-toi. Prête à m’implorer pour que je daigne te toucher. Tu veux ton collier ce soir ?
J’avalai difficilement ma salive. Il parlait de ce collier de cuir noir, élégant et discret, qu’il m’attachait parfois lorsqu’il voulait souligner ma soumission. Ce soir-là, j’en ressentais le manque comme une brûlure.
– Oui… s’il te plaît.
Il sourit. J’entendis le déclic. Le cuir effleura ma gorge. Son doigt passa entre la lanière et ma peau.
– Tu sais ce que ça veut dire, quand je t’attache ?
Je hochai la tête. Ce n’était plus seulement du jeu. C’était notre contrat silencieux. Notre basculement.
– Tu ne décideras plus rien ce soir. Ni quand tu respires, ni quand tu gémis, ni quand tu viens. Compris ?
– Oui, Maître.
À ce mot, il ferma un instant les yeux. Il adorait m’entendre l’appeler ainsi, surtout lorsque je le faisais spontanément. Sa main descendit lentement dans mon dos, jusqu’à la chute de mes reins. Il jouait avec ma tension comme un violoniste sur ses cordes. Chaque mot, chaque pause, chaque silence devenait une caresse sensuelle plus forte qu’un toucher direct.
– Tu trembles.
– J’en peux plus, soufflai-je. J’ai envie de toi…
– Trop tôt. Beaucoup trop tôt.
Il m’a saisie par les cheveux, doucement mais fermement. Redressée, nue au milieu du salon, je n’étais plus qu’attente et désir brut. Il me fit marcher à quatre pattes sur le tapis moelleux jusqu’à un coussin qu’il avait installé à côté du fauteuil.
– Mets-toi là. Présente-toi. Dos droit. Fesses bien sorties.
Je m’exécutai. Il s’agenouilla à côté de moi et fit lentement glisser une caresse le long de mes fesses.
– Tu sens cette chaleur ?
Je frémis en acquiesçant.
– Ce n’est rien encore.
Il attrapa l’objet posé sur la table basse. Son paddle favori, fini cuir rouge bordeaux. L’odeur du cuir mêlée au bois et à la cire me rendait folle. Il le fit claquer dans l'air, sans me toucher.
Mon ventre se contracta violemment d’anticipation. Je suais presque entre les cuisses. Je savais que tout allait s’intensifier désormais. Qu’il contrôlerait tout : les coups, les caresses, les remarques chuchotées au bon moment pendant que ma peau rougissait sous ses frappes.
Mais d’abord, il voulait me regarder. Me domestiquer par le regard. Me transformer en un écrin palpable de désir contenu.
Ce soir-là, j’ai compris ce que signifiait vraiment être à genoux devant quelqu’un qui vous veut pleinement. Et qui, en retour, vous élève par cette offrande.
Il me laissa là, à genoux sur le coussin, dos cambré, le souffle court. Sa main caressa lentement la courbe de ma fesse, douce d’abord, presque apaisante, puis plus ferme, possessive.
– Tu sens comme tu es chaude ?
Je n’osai pas répondre. Mes lèvres tremblaient, à la fois de désir et d’attente. Il n’avait pas encore frappé, mais déjà mon corps était tendu comme une corde d’arc.
– Réponds, soumise.
– Oui, Maître. J’ai chaud. J’ai… tellement envie.
Je sentis son souffle dans mon cou, puis le cuir du paddle effleura ma peau sans frapper. Juste un contact. Un frémissement.
– Tu sais pourquoi je ne te touche pas encore ?
Je secouai la tête, toute entière tournée vers lui.
– Parce que le manque est un plaisir aussi. Et toi, ce soir, tu vas apprendre à l’aimer.
Il se releva lentement, le paddle à la main, puis le leva. Le premier coup claqua, net, sur ma fesse gauche. Une chaleur vive irradia immédiatement. Je gémis, surprise par la précision, par cette douleur délicieuse et contenue.
– Un.
Un deuxième coup, de l’autre côté. Plus fort. Mon corps se tendit, mais je ne fuyais pas. Je l’acceptais. Je le voulais.
– Deux.
Chaque coup résonnait comme une note dans une partition qu’il composait pour moi. Il savait exactement jusqu’où aller. Il lisait chacune de mes réactions, chaque frémissement, chaque soupir.
– Tu es sublime quand tu t’ouvres comme ça sous mes mains…
Je fermai les yeux, mon sexe palpitant contre le coussin. Je sentais ma cyprine couler le long de l’intérieur de mes cuisses. Il le vit. Il s’agenouilla derrière moi et glissa un doigt entre mes lèvres intimes, lentement, profondément.
– Tu es trempée… et je t’ai à peine effleurée.
Il ressortit son doigt et le porta à ma bouche.
– Goûte-toi. Savoir combien tu me veux.
Je pris son doigt entre mes lèvres, le suçai avec lenteur, sans le quitter des yeux. Mon cœur battait vite. Une chaleur diffuse montait dans mon ventre. L’humiliation légère, le goût de moi-même, sa voix grave… tout m’enveloppait.
Il se leva, fit un pas de côté, puis revint avec quelque chose dans la main. Un petit flacon. Je reconnus le lubrifiant à la menthe qu’il utilisait parfois. Mon ventre se contracta d’anticipation.
– Reste bien présentée. Je vais préparer ton petit trou.
Ma respiration s’accéléra. L’intimité de ce moment, son autorité si calme, me faisaient fondre. Je sentis le froid du gel contre mon anus, puis un doigt lentement inséré. Je haletai, surprise par le contraste entre la température et la chaleur de mon corps.
– Détends-toi… Respire pour moi.
Il inséra un second doigt, tournant lentement, massant. Je soupirai, partagée entre gêne et excitation. Il savait exactement comment m’amener là où il voulait.
– Regarde ce que j’ai pour toi ce soir…
Il me montra le plug anal en acier, celui qui brillait doucement sous la lumière des bougies. Je l’adorais. Il était froid, imposant, mais parfaitement lisse. Et surtout, il me remplissait d’une présence constante, humiliante, délicieuse.
– Tu le veux ?
– Oui…
– Comment tu me le demandes ?
Je déglutis, le regard baissé.
– S’il te plaît, Maître, remplis-moi. Je veux le sentir en moi.
Il sourit, et lentement, très lentement, pressa l’embout contre ma rosette. Je me concentrai sur ma respiration, sur l’étirement progressif. Il prenait son temps. Il me voulait offerte, mais surtout consciente de chaque millimètre.
Quand il fut complètement en place, je haletai, mon sexe pulsant contre le coussin. Chaque mouvement de mon bassin faisait bouger le plug, m’envahissait de sensations.
– Voilà. Maintenant tu es prête. Prête à être regardée, utilisée, adorée…
Il passa sa main entre mes cuisses et laissa glisser ses doigts contre mon clitoris. Je me cambrai involontairement, un gémissement m’échappant.
– Tu n’as pas le droit de jouir. Pas encore.
Je mordis ma lèvre. Son doigt tournait lentement sur ma perle, juste assez pour faire monter la tension, pas assez pour me faire jouir.
– Tu veux un sextoy pour t’aider à patienter ?
Je hochai la tête, désespérée.
Il se leva, alla chercher un petit œuf vibrant noir qu’il adorait me glisser en moi pour ses jeux de contrôle à distance. Il le lubrifia, puis le pressa contre mon ouverture. Déjà dilatée, trempée, je l’avalai presque sans résistance.
– Bien. Maintenant, tu vas rester là, à genoux, le plug en toi, l’œuf vibrant au plus profond, et tu vas me regarder pendant que je bois un verre.
Je levai les yeux vers lui, mon souffle saccadé, mes seins tendus, mon corps vibrant. Il pressa un bouton sur la télécommande. Une vibration sourde m’envahit. Je sursautai, surprise par l’intensité.
– Tu ne dois pas jouir. Tu dois apprendre à attendre. À me supplier.
Il s’installa dans le fauteuil, le verre en main, me fixant comme une œuvre d’art lascive. Ses yeux parcouraient mon corps, le collier autour de mon cou, mes seins offerts, mes hanches cambrées. J’étais son jouet. Son tableau vivant de luxure contenue.
Les vibrations montaient, descendaient, jouant avec ma frustration. Je gémissais malgré moi, les cuisses tremblantes. Il me regardait sans un mot, savourant chaque seconde. Il savait que j’étais à la limite.
– Tu veux jouir ?
– Oui… s’il te plaît, Maître…
– Trop tôt. Je n’ai même pas encore goûté ton goût sur ma langue.
Il se leva, s’approcha, s’agenouilla derrière moi. Sa langue caressa mes lèvres intimes, lentement, délibérément. Le plug en moi amplifiait chaque sensation. Je criai presque.
– Chut. Respire. Tu n’as pas le droit. Pas encore.
Il s’écarta avant que je perde le contrôle. Je suffoquais, le sexe brûlant, le clitoris en feu, les jambes tremblantes.
– Tu vas rester comme ça. Encore quelques minutes. Et si tu tiens bon… je te laisserai jouir. Mais pas seule. Pas avec un jouet.
Il me caressa du bout des doigts, lentement, puis appuya de nouveau sur la télécommande. Les vibrations s’intensifièrent.
– À genoux, soumise. C’est là que tu es la plus belle. Et ce n’est que le début.
Je tremblais. Littéralement. Chaque vibration dans mon ventre, chaque pulsation contre mon clitoris me rapprochait de la déflagration. Il le savait. Il jouait avec moi comme avec un instrument accordé à sa voix, à son souffle, à sa volonté.
Il se leva lentement, s’approcha de moi, et sans un mot, retira la télécommande de sa poche. Un clic. L’œuf vibra plus fort, profond, sourd, presque insoutenable.
– Tu es au bord, n’est-ce pas ?
– Oui… Maître… je… je vais…
– Non.
Il retira brusquement le plug, un soupir m’échappa, presque un cri. Ce vide soudain me fit gémir de frustration. Mais il était déjà derrière moi, nu désormais, son sexe dur et lourd frôlant mes fesses rougies.
– Tu veux jouir ? Alors tu le mérites. Prends-moi.
Je me cambrai davantage, offerte, ouverte. Il entra en moi d’un seul coup de hanches. Profond. Entier. Mon cri se perdit dans le coussin. Il me tenait par les hanches, me possédait avec une intensité brute, rythmée par les vibrations toujours enclenchées au fond de moi.
– Tu es si serrée… si pleine… Tu aimes ça, être remplie comme une petite salope soumise ?
Je ne pouvais plus répondre. Mon corps entier vibrait. Son sexe frottait contre l’œuf, amplifiant chaque va-et-vient. Je ne savais plus où j’étais, seulement que je ne voulais pas que ça s’arrête.
Il accéléra. Les claquements de nos corps résonnaient dans la pièce, mêlés à mes gémissements incontrôlés. Je sentais son souffle dans mon dos, ses doigts crispés sur mes hanches.
– Jouis maintenant. Pour moi. Montre-moi jusqu’où tu peux aller.
Et je me suis effondrée. Mon orgasme me traversa comme une vague brûlante, me secouant de spasmes incontrôlables. Mes cuisses se contractèrent, mon sexe pulsa autour de lui, et je criai, incapable de retenir cette explosion.
Il jouit juste après moi, profondément enfoncé en moi, grognant contre ma nuque. Son corps se tendit, puis se détendit contre mon dos. Nous restâmes ainsi quelques secondes, haletants, collés, encore vibrants.
Il retira lentement l’œuf, puis me fit basculer doucement sur le côté, me prenant dans ses bras comme un trésor fragile.
– Tu as été parfaite…
Je souris faiblement, les yeux mi-clos, encore flottante. Il caressa ma joue, puis défit le collier autour de mon cou et le déposa à côté de nous, comme un symbole de la soirée qui s’achevait.
– Tu veux dormir ici ? Ou… tu préfères que je t’attache au lit pour la nuit ?
Je ris doucement, la tête sur son torse.
– Surprise-moi… Maître.
Il embrassa mon front, puis se leva pour éteindre les bougies. Je restai là, nue, comblée, encore pénétrée de lui autant que de ses ordres. Je savais que ce n’était que le début.
Et que la prochaine fois… il irait plus loin. Et moi, je supplierais pour ça.
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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr