Initiation érotique et soumission

Initiation érotique et soumission

Une rencontre envoûtante sous le ciel scintillant, où les désirs s'éveillent.

Initiation érotique et soumission

Mon premier ordre, ma première jouissance

Je me souviens encore du frisson qui a traversé ma peau quand j’ai franchi la porte. L’endroit était feutré, baigné d’une lumière chaude, presque tamisée, comme un cocon secret où les règles du quotidien n’avaient plus lieu d’exister. C’était mon premier rendez-vous avec lui. Celui qui, jusque-là, n’était qu’un nom dans un message. Une voix grave dans une note vocale. Un regard noir sur une photo. Mais surtout, un ordre. Un seul. Clair, précis, implacable :

« Viens avec ta plus jolie lingerie. Et obéis. »

J’ai longtemps hésité devant le miroir ce jour-là. Jambes nues, bas autofixants, porte-jarretelles noir. Soutien-gorge délicatement ouvragé, et ce string minuscule qui ne cachait rien de ce que je redoutais qu’il découvre. Je m’étais demandé si j’étais prête. Prête à offrir mon corps autrement. À laisser quelqu’un d’autre décider. Pas par contrainte… mais par besoin. Besoin de tester mes limites. Besoin de sentir ce frisson d’interdit. Besoin d’un premier ordre, d’une première jouissance… offerte, pas arrachée.

Quand il a ouvert, je n’ai pas eu besoin de poser de questions. Il m’a regardée comme on regarde un objet de désir qu'on attendait depuis longtemps. Sa main s’est posée dans le bas de mon dos, ferme, chaude, autoritaire.

– En retard de deux minutes.

Sa voix était douce, mais son regard ne l’était pas. Aucun sourire. Juste cette intensité brute, presque dérangeante. Une tension entre nous. Un fil invisible qui vibrait d’électricité contenue.

– Je... j’ai hésité, soufflai-je, les joues en feu.

– Ne recommence pas, dit-il simplement.

Il m’a fait entrer sans autre formalité. Le salon était sobre, élégant. Des murs sombres, une grande bibliothèque, un canapé en cuir. Et derrière lui, sur une console, posés avec une précision presque chirurgicale : un bandeau, une paire de menottes en cuir, un collier, un plug anal en verre, aux reflets noirs profonds. Il n’a rien dit. Il a juste laissé mon regard glisser sur les objets.

Je sentais mon souffle se faire plus court. Ma gorge sèche. Je voulais détourner les yeux. Mais lui, il ne les quittait pas des miens.

– Tu sais ce que tu fais ici ? demanda-t-il enfin.

– Oui… je crois.

– Tu crois ?

Il a avancé d’un pas. Mon dos a trouvé le mur. J’ai senti le cuir de son gant effleurer ma joue. Tout doucement. Un contact presque fantomatique, mais suffisant pour que mon ventre se contracte.

– Je suis venue pour… apprendre, dis-je dans un souffle.

– Non. Tu es venue pour être prise. Sur tous les plans. Tu es venue pour obéir. Pour jouir autrement. Tu es venue pour recevoir ton premier ordre. C’est ça que tu veux, n’est-ce pas ?

Il m’avait devinée. Mise à nue sans avoir encore défait un seul bouton de ma robe. Et cette robe, il l’a regardée. Longuement. Puis il a glissé sa main entre les pans du tissu, jusqu’à mon épaule, a tiré lentement la bretelle.

– Enlève-la. Lentement. Mais ne fais rien d’autre. Pas un mot. Pas un geste inutile.

C’était là. Mon premier ordre. Simple. Irréfutable. Mais le trouble qu’il a déclenché en moi était immense. Mon corps a bougé presque malgré moi. La robe a glissé le long de ma peau, dévoilant morceau par morceau ma lingerie noire, mes épaules, mes seins à peine contenus par le soutien-gorge. Je tremblais.

Sa voix a de nouveau traversé le silence.

– Tu as mouillé, n’est-ce pas ?

J’ai baissé les yeux. Honteuse et excitée à la fois. C’était vrai. Mon string était déjà humide. Mes cuisses se frôlaient dans un frisson brûlant.

– Réponds.

– Oui…

– Bien. Viens ici.

Je me suis avancée. Pieds nus sur le parquet. Il m’a prise par le menton et m’a obligée à lever les yeux vers lui. Lentement, il a passé le bout de son index sur mes lèvres, puis l’a posé sur ma gorge, juste là où mon cœur battait plus fort.

– Tu ne jouiras pas tant que je ne te l’aurai pas ordonné. Compris ?

– Compris.

– Dis-le.

– Je ne jouirai que quand vous me l’aurez ordonné.

Une chaleur moite m’a envahie. Je me sentais vulnérable. Avalée par cet univers où chaque geste, chaque regard, chaque silence même, devenait une forme d’emprise. Je ne savais plus ce qui m’excitait le plus : l’interdiction, la promesse ou l’attente.

Il m’a conduite dans une autre pièce. Plus sombre. Les rideaux étaient tirés. Un grand lit bas, draps noirs, coussins en velours. Au mur, quelques crochets, une barre suspendue au plafond. Et ce meuble discret, mais qui trahissait tout : un banc de soumission. Il l’a frôlé du bout des doigts, puis s’est tourné vers moi.

– Tu as déjà été attachée ?

Je secouai la tête.

– Peur ?

– Non. Envie.

Un éclair a traversé son regard. Il a décroché les menottes. Les a passées à ses poignets comme pour les vérifier. Puis il est venu derrière moi. J’ai entendu le clic métallique. Et mes mains se sont retrouvées liées, douces mais fermes. Je ne pouvais plus qu’attendre. Offerte. Contenue.

Il a penché la tête près de mon oreille.

– Tu frissonnes.

– Tout mon corps attend.

– Il devra attendre encore. Tu n’as pas encore mérité ta jouissance.

Ce mot résonna dans mon ventre comme une cloche. Jouissance. Pas juste un orgasme. Quelque chose de plus total. Plus profond. Que lui seul décidait de m’offrir. J’étais entre ses mains. Littéralement. Et je comprenais alors ce qu’était le vrai abandon. L’instant où le plaisir naît d’abord du contrôle, des règles imposées, du déni programmé.

Il m’a guidée vers le lit. M’a fait m’agenouiller. Puis a posé un plug anal sur le drap à ma hauteur. Noir, froid, lisse. J’ai dégluti.

– Ce soir, chaque sensation que tu connaîtras dépendra de ma voix. De mes mains. Et de ton obéissance. Si tu veux atteindre ta première vraie jouissance… tu devras t’abandonner totalement. Tu es prête ?

J’ai respiré profondément. J’étais nue presque entièrement, attachée, humiliée par l’anticipation… et pourtant, jamais je ne m’étais sentie aussi libre.

– Oui… Maître.


– À genoux. Dos droit. Regarde-moi.

Sa voix était calme, mais elle portait une autorité brute, crue, presque charnelle. J’obéis immédiatement, comme si mon corps avait devancé ma pensée. Mes genoux touchaient le tapis moelleux, mes poignets liés derrière mon dos me tiraient doucement les épaules. Mon souffle était court, déjà. Et pourtant, rien n’avait encore commencé.

Il s’agenouilla devant moi, lentement, comme un prédateur sûr de son emprise. Ses doigts se posèrent sur mes cuisses, chaudes, frémissantes sous mes bas. Il ne les caressait pas vraiment. Il les examinait. Comme s’il évaluait la moindre réaction, la moindre tension sous ma peau.

– Tu es belle. Fragile. Et pourtant, tu tiens encore debout.

Ses mains remontèrent lentement vers mes hanches, effleurant le bord de mon string déjà humide, marquant chaque centimètre de son autorité silencieuse.

– Tu veux jouir ?

– Oui…

– Alors tu vas attendre. Apprendre. Supplier, peut-être.

Il se leva, me laissant dans cette position de supplication muette. Puis, sans un mot, il attrapa le plug anal posé sur le lit. Noir, lisse, légèrement recourbé, il brillait sous la lumière tamisée. Mon ventre se contracta. Il le fit rouler dans sa paume, avant de sortir un petit flacon de lubrifiant qu’il versa lentement dessus, en silence. Le simple bruit du liquide glissant sur le verre me fit frissonner.

– Courbe-toi. Présente-toi.

Je me penchai, les joues en feu, les fesses offertes, le front effleurant le drap noir. Mes poignets liés rendaient la pose plus précaire. Plus vulnérable. Je sentais l’air frais jouer entre mes cuisses, et l’humidité de mon excitation me trahir sans le moindre contact.

Il s’approcha, posa une main sur ma chute de reins. Ferme. Stable. L’autre guida lentement le plug entre mes fesses, sans le forcer. Juste le contact froid du verre contre ma peau me fit haleter.

– Respire. Laisse-toi envahir.

Je poussai un léger gémissement quand il commença à l’insérer. Lentement, centimètre par centimètre. Il ne me brusquait pas. Il m’éduquait. Mon corps se tendait sous l’intrusion, mais mon esprit s’abandonnait déjà à la sensation. Ce n’était pas seulement un sextoy. C’était un symbole. Une promesse. Une preuve que j’étais en train de devenir sienne, à sa façon.

Quand il le lâcha, le plug resta bien en place, me remplissant d’une présence nouvelle, étrange, délicieuse. Il se redressa, et son souffle effleura ma nuque.

– Tu le sens ?

– Oui…

– Il te rappelle à qui tu appartiens. Tu n’es pas venue pour avoir du plaisir… tu es venue pour offrir ton plaisir. Et tu ne le reprendras que lorsque je te l’ordonnerai.

Sa main glissa de ma nuque à ma fesse, puis il me fit pivoter doucement pour que je me tienne sur les genoux, face à lui. Mon regard cherchait le sien, mais il resta debout, dominant, impassible.

– Tu as déjà été utilisée comme ça ?

– Non, Maître.

– Alors tu vas découvrir ce que signifie être façonnée. Sens par sens. Minute après minute. Jusqu’à ce que ton corps tout entier ne sache plus respirer sans attendre un ordre.

Il attrapa un foulard de soie et s’approcha. Je restai immobile. Il le passa lentement autour de mes yeux, me privant de la lumière, du détail, de la possibilité de lire ses intentions. Le noir m’enveloppa. Je n’avais plus que le son de sa respiration, les bruits subtils du cuir, du verre, du tissu. Et mes propres gémissements, que je tentais de contenir.

Un doigt glissa le long de mon cou, descendit entre mes seins, effleura le tissu délicat de mon soutien-gorge. Il ne le retira pas. Il le souleva, laissant mes tétons tendus à l’air libre, déjà sensibles au moindre frôlement.

– Tu es offerte. Et tu es magnifique. Mais ce corps ne t’appartient plus, pas ce soir. Il est mien. Jusqu’à ce que je décide qu’il mérite la jouissance. Tu comprends ?

– Oui, Maître…

– Ouvre la bouche.

J’obéis. Il y glissa deux doigts, lentement, me forçant à les humecter. Ma langue les caressa instinctivement. Il les retira, puis les glissa entre mes cuisses, vers mon sexe trempé à travers le tissu de mon string. Le bruit humide fut instantané. Il grogna légèrement.

– Tu es indécente. Et pourtant, tu n’as encore rien reçu. Ce n’est que le début.

Il déchira le tissu d’un geste sec, révélant ma vulve gonflée, offerte, vibrante d’attente. Il ne me toucha pas. Pas encore. Il se contenta de souffler sur elle. Un souffle chaud, frustrant, amplifiant chaque nerf déjà à vif.

– Ce que tu ressens là, c’est l’anticipation. Et c’est ça que je veux. Que ton corps brûle de désir, sans jamais pouvoir l’éteindre sans moi. Tu veux que je te touche ?

– Oui… je vous en supplie.

Je n’avais jamais supplié quelqu’un dans ma vie. Mais les mots m’échappaient, comme une forme de fièvre. Comme si chaque seconde où il me refusait ce contact me rendait plus dépendante encore.

Il se leva, et j’entendis le cliquetis d’un objet métallique. Puis un léger vrombissement. Mon cœur s’accéléra. Le son familier d’un vibromasseur miniature. Il effleura ma cuisse avec. Juste pour me faire comprendre. Puis il le posa contre mon clitoris, sans pression, juste assez pour me faire haleter.

– Tu ne bouges pas. Si je sens tes hanches trahir ton impatience, je l’éteins.

Je me figeai. Et le supplice commença. L’engin vibrait doucement, en surface, sans jamais aller vraiment au cœur. Mon ventre se contractait, mes cuisses tremblaient, et le plug en moi amplifiait chaque pulsation. Je me sentais remplie, tendue, suspendue.

– Tu es si proche, n’est-ce pas ?

– Oui… trop…

– Mais tu n’as pas le droit. Pas encore. Pas tant que tu n’as pas appris à attendre. À prouver que la jouissance n’est pas un droit. C’est une récompense.

Il augmenta la vibration d’un cran. Mes hanches bougèrent malgré moi. Il retira aussitôt le sextoy.

– Punition.

Je laissai échapper un gémissement de frustration. Il me retourna brutalement sur le ventre, tira sur mes hanches pour les relever, et claqua ma fesse nue avec sa main. Un seul coup. Sec. Précis. Pas violent. Mais suffisamment ferme pour réveiller tout mon système nerveux.

– Chaque mouvement non autorisé sera puni. Et chaque soupir non contenu sera noté. Tu veux ton orgasme ? Gagne-le.

Je haletais, attachée, masquée, offerte, le plug me maintenant dans un état de tension insoutenable. Chaque seconde sans contact devenait un supplice délicieux. Mon corps criait, mais il n’écoutait que mon silence. Il voulait ma docilité. Mon abandon. Mon éducation.

Et au fond de moi, je savais que je n’avais jamais eu aussi envie de mériter quelque chose. Pas un orgasme. Non. Une vraie jouissance. Celle qu’il me donnerait. Quand il le déciderait. Quand je n’aurais plus rien d’autre à offrir que mon obéissance.

Je n’avais plus peur.

J’étais à lui.

Il me fit relever les hanches, les cuisses vibrantes, le ventre noué d’un feu que je n’arrivais plus à contenir. Le plug en moi accentuait chaque vibration, chaque souffle, chaque attente. Il savait exactement ce qu’il faisait. Il lisait mes contractions comme un langage secret.

– Tu brûles, murmura-t-il. Mais tu tiens encore. C’est bien…

Ses doigts glissèrent entre mes lèvres, humides, tremblantes. Il ne me pénétra pas. Il effleura, frôla, traça des cercles autour de mon clitoris déjà tendu. Puis, d’un geste précis, il repositionna le vibromasseur bullet contre lui. Cette fois, plus fort. Plus profond. La vibration me traversa jusqu’à la colonne. Je haletai, la voix coupée, les nerfs à vif.

– Tu ne jouiras que quand je te le dirai. Tu t’en souviens ?

– Oui… Maître…

Il se pencha. Sa langue remplaça ses doigts. Un contact chaud, humide, précis. Il me lécha avec une lenteur calculée, chaque mouvement m’envoyant plus loin dans l’abandon. Mes cuisses se contractaient. Mes poignets tiraient contre les menottes. Mon souffle devenait rauque, incontrôlable.

– Dis-le encore.

– Je… je ne jouirai que quand vous me l’ordon… nerez…

Je n’étais plus qu’un souffle. Une tension. Une offrande. Il augmenta la pression. Sa bouche, sa langue, ses doigts, le bullet. Tout s’aligna. Mon corps criait en silence. Et puis… il s’interrompit.

– Maintenant.

Un seul mot. Et mon corps explosa.

Une vague m’envahit, me traversa, me submergea. Mon ventre se contracta violemment, mes cuisses se refermèrent contre lui, mes bras tirèrent en vain sur les liens. Je gémis, haletai, pleurai presque. C’était trop. Trop bon. Trop attendu. Trop mérité. Une jouissance totale, profonde, presque douloureuse. Mon premier vrai orgasme sous ordre. Et il me regardait, calmement, alors que je me brisais en mille spasmes de plaisir.

Je perdis la notion du temps. Quand mes muscles cessèrent enfin de trembler, il me détacha lentement. Me prit dans ses bras, contre lui. J’étais moite, nue, vidée. Et pourtant, je n’avais jamais été aussi pleine de sensations.

– Tu as bien obéi.

Je hochai la tête, incapable de parler. Il me caressa doucement les cheveux, comme on apaise une bête sauvage enfin domptée.

– Ce n’était qu’un début. Tu le sais, n’est-ce pas ?

– Oui…

Je sentais encore le plug en moi, discret, présent, comme un rappel silencieux de ce que j’étais devenue. De ce que j’avais accepté. Et de ce que je désirais encore.

Il me fit asseoir sur ses genoux, me couvrit d’un plaid doux. Je me sentais protégée. Aimée ? Non. Pas encore. Mais guidée. Et c’était tout ce dont j’avais besoin ce soir-là.

– La prochaine fois, on ira plus loin. Si tu es prête.

– Je veux apprendre.

Il sourit enfin. Un sourire rare. Précieux. Et terriblement prometteur.

– Alors je t’apprendrai. Ordre après ordre. Jusqu’à ce que ton corps n’appartienne plus qu’à ta soumission.

Je posai ma tête contre son torse. Mon cœur battait lentement. Mais entre mes cuisses, le souvenir de sa voix, de sa bouche, de sa maîtrise… me faisait encore frissonner.

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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr

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