Jouissance Délicieusement Provoquée
Il m’a attachée, je n’ai jamais autant joui
Il faisait lourd ce soir-là, moite. Un de ces soirs d’été où la chaleur s’attarde sur la peau comme un soupir qui ne veut pas finir. La lumière orangée du crépuscule filtrait à travers les stores de son appartement, dessinant des bandes d’ombre sur mon ventre nu.
Je portais une robe légère, noire, sans soutien-gorge. Il aimait ça. Et ce soir, j'avais envie de lui plaire. Le savoir me regardant avec cette expression précise – un mélange de faim et de contrôle – me donnait la chair de poule.
Je sentis mon excitation monter dès que je posai un pied dans son salon. Tout y était — la musique douce, ce parfum chaud, cuir et bois, qui flottait dans l’air... et lui.
Il s’avança dans ma direction, lentement, avec cette démarche assurée qui faisait battre mon cœur contre mes côtes. Son regard accrocha le mien, intense, impénétrable.
— Tu es venue, dit-il doucement. Juste ça.
Je hochai la tête, incapable de répondre autrement. Ma gorge était sèche. Son regard glissa le long de mes cuisses, s’attarda sur la ligne de ma hanche.
— Très bien. Enlève tes chaussures.
Je le fis, sans un mot, frissonnant légèrement au contact du parquet sous mes pieds nus. Il observait chacun de mes gestes comme si j’étais déjà à lui.
Je savais pourquoi j'étais là. J’avais dit oui. Oui pour tout. Sans même savoir ce que "tout" signifiait exactement.
Il s’approcha derrière moi, effleura mon bras du bout des doigts. Sa voix descendit d’un ton.
— Tu es prête à me laisser te montrer ce que je veux ?
J’inspirai plus fort. Sa main glissa sur ma taille, puis sur mon ventre, chaude, puissante.
— Oui, soufflai-je.
Je sentis sa bouche à mon oreille.
— Ce soir, tu ne décideras de rien. C’est clair ?
Je fermai les yeux, chancelante dans le consentement brûlant de cette promesse.
— Oui…
— Dis-le-moi correctement, reprit-il d’une voix plus ferme.
— Oui, c’est clair. Tu décides.
Il sourit. J’entendis le clic métallique avant même de sentir les menottes contre mes poignets. Il me lia les mains devant moi, tranquillement, comme s’il m’enfilait un bijou précieux.
Mon cœur s’emballa. Le contact du métal, froid contre ma peau, contrastait brutalement avec la chaleur au creux de mon sexe. Cette sensation de perte de contrôle… J’étais attachée, vulnérable. Offerte.
Il se recula pour me regarder. Je me sentais exposée, sauvagement désirée.
— Tu es sublime comme ça, souffla-t-il. Toute à moi. À ma merci.
Je crispai légèrement les cuisses, déjà sensible à son regard, à ses mots. Je rêvais de sentir ses mains, sa bouche, ses ordres… Mais il ne me toucha pas.
Il alla chercher quelque chose dans un tiroir. Une boîte en cuir noir. Il l’ouvrit lentement, délibérément, en me regardant toujours. J’aperçus l’éclat d’un plug anal en métal, une paire de pinces, un paddle.
Il savait ce que ça allait me faire. L’idée seule qu’il ait prévu tout cela me fit couler entre les cuisses.
Je déglutis, bousculée par cette montée de désir, cette attente délicieuse, infernale.
— Tu n’as jamais été attachée comme je vais t’attacher ce soir, dit-il doucement. Et tu n’as certainement jamais joui comme tu vas jouir.
Je pris une inspiration tremblante. Mon ventre se contractait déjà par vagues d’envie.
Il revint vers moi, passa un doigt entre mes seins, traçant la ligne de ma peau nue jusqu’à mon nombril, sans descendre plus bas. Son regard me brûlait autant que son silence.
— Tourne-toi.
Je m’exécutai, les poignets liés devant moi, poitrine haletante. Il s’approcha dans mon dos et effleura mes reins du plat de ses mains. Puis il remonta ma robe, lentement, centimètre par centimètre, jusqu’à me dévoiler les fesses.
— Tu n’as pas mis de culotte. Bonne fille.
Je fermai les yeux. J’étais à sa merci, et je l’adorais pour ça.
Mais il ne fit rien. Rien d’autre que me faire attendre. Il s’installa dans le fauteuil derrière moi et laissa le silence s’étirer, tandis que moi, debout, attachée, offerte, je sentais la moiteur glisser entre mes cuisses.
Il finit par rompre cette tension insupportable.
— Tu sais pourquoi je te fais patienter ?
— Pour me rendre folle, murmurai-je.
— Exactement.
Je l’entendis fouiller dans la boîte. Puis, je sentis une pression froide contre mon entrejambe. Il venait de poser un vibromasseur contre mes lèvres gonflées, sans l’allumer. Mon souffle se bloqua immédiatement.
— Tu n’as pas encore mérité que j’appuie sur ce bouton. Mais tu vas y penser. Chaque seconde.
Je gémis, frustrée, attisée, au bord du gouffre. Il n’avait encore rien fait — et pourtant, j’étais déjà sur le point d’exploser.
Une histoire BDSM commence toujours par la confiance. Il savait exactement jusqu’où aller. Exactement quand appuyer.
— Ce soir, tu oublies tout, dit-il. Il n’y a que ton corps. Et ce que je veux lui faire.
Et à cet instant, je n’étais plus que ça. Corps. Désir. Soumission. Un terrain de jeu offert à celui qui savait s’y perdre... et m’y emmener.
Il me fit asseoir sur le bord du lit, les poignets toujours liés devant moi. La soie noire de la robe glissa sur mes cuisses, dévoilant un peu plus ma peau tendue sous l’attente. Il ne disait rien. Son silence était une main invisible, posée sur ma nuque. Lourde. Impérieuse.
Je le regardais, les lèvres entrouvertes, le souffle court. Il recula d’un pas et se pencha vers la boîte en cuir. Mes yeux le suivaient, avide de deviner ce qu’il allait choisir. Il en sortit une corde de jute, douce et râpeuse, déjà nouée par endroits.
— Lève-toi, ordonna-t-il d’une voix basse, rauque.
Je me mis debout. Il s’approcha, et sans un mot, commença à lier mes bras au-dessus de mes poignets. Les cordes glissaient sur ma peau comme une caresse rude, maîtrisée. Il savait exactement où passer, comment serrer, sans jamais faire mal. Juste assez pour me faire sentir capturée, tenue, soumise.
Chaque nœud ajoutait à mon excitation. Je sentais mes jambes trembler légèrement, et mon sexe battre contre l’air chaud de la pièce. Il attacha les extrémités de la corde au crochet suspendu au plafond. Mon souffle s’accéléra.
Je me retrouvai debout, les bras tendus au-dessus de ma tête, vulnérable, offerte. Ma robe tomba d’elle-même au sol. Il ne me restait plus rien. Plus rien que cette position. Et lui.
Il tourna autour de moi lentement, comme un prédateur sûr de sa proie. Son regard glissait sur mes seins dressés, sur la ligne de ma taille, sur mes cuisses humides. Il s’arrêta derrière moi. Je sentis son souffle dans mon cou.
— Tu sens comme tu es déjà mouillée ?
— Oui…
Il effleura l’intérieur de ma cuisse du bout des doigts, puis les glissa jusqu’à mon sexe. Il fit une pause, là, entre mes lèvres trempées, et appuya juste assez pour me faire gémir.
— Si je te faisais goûter ton propre désir, tu comprendrais à quel point tu m’appartiens déjà.
Il retira ses doigts lentement et les porta à ma bouche. Je les léchai sans hésiter, goûtant ma moiteur, mes envies. Il m’observait, les yeux brillants d’un feu sombre.
— Bonne fille.
Il alla chercher quelque chose derrière moi. Je n’osais pas me retourner. Le simple bruit du cuir frottant dans la boîte me fit tressaillir. Lorsqu’il revint, je sentis du froid contre ma peau. Un plug anal en métal chromé, lisse, brillant. Mon souffle se coupa net.
— Tu as déjà porté ça pour moi ?
— Non…, murmurai-je, frémissante.
— Ce soir, tu vas apprendre.
Il s’agenouilla derrière moi. Je sentis ses doigts s’approcher de mon intimité, lents, précis. Il sortit un petit flacon de lubrifiant de la boîte, en versa un peu sur ses doigts, puis sur le sextoy. Le liquide frais coula entre mes fesses, me faisant frissonner. Il écarta lentement mes jambes, puis mes fesses, et commença à me préparer avec une douceur méthodique.
— Respire… Laisse-toi faire.
Je me tendis légèrement, mais sa voix me ramena. Il insista, avec patience, jusqu’à ce que je le laisse entrer, centimètre après centimètre. Le plug s’insinua en moi, froid, pesant, terriblement intime. Quand il fut complètement en place, je me sentis étrangement pleine, soumise, plus exposée que jamais.
— Parfaite, dit-il en se redressant. Maintenant, tu peux vraiment m’appartenir.
Mes jambes tremblaient. Mon sexe palpitait. La pression du plug réveillait chaque nerf de mon corps. Je n’étais plus qu’un nœud de sensations, de tension, suspendue à ses gestes.
Il alluma enfin le petit vibromasseur qu’il avait posé sur la table. Le bourdonnement grave vibra dans l’air. Il le fit glisser sur mes seins, les pointes durcies frémissant sous le contact. Puis il descendit lentement entre mes cuisses, effleurant à peine mes lèvres gonflées.
Je gémis, incapable de me retenir. J’étais en feu. Et il le savait.
— Tu le veux, ce petit jouet ?
— Oui… je t’en supplie…
Il appuya légèrement le sextoy contre mon clitoris, juste un instant, puis le retira.
— Trop tôt. Tu n’as pas encore mérité de jouir.
Je me cambrai, tirée par les cordes, le corps tendu vers cette promesse qu’il refusait encore de m’offrir. Il se plaça devant moi, planta ses yeux dans les miens, et me caressa la joue du dos des doigts.
— Regarde ce que je fais de toi. Regarde comme tu es belle quand tu obéis.
Je voulais le toucher, l’embrasser, fondre contre lui. Mais j’étais attachée, retenue, offerte. Et cette impuissance volontaire me faisait perdre la tête.
Il colla le vibromasseur contre mon clitoris, cette fois un peu plus longtemps. Une onde m’électrisa, me fit gémir plus fort. Puis il recula encore, me laissant haletante, frustrée, avide. Je n’étais plus qu’un corps en attente, suspendu à ses désirs.
— Tu sais ce que j’aime chez toi ? Tu ne sais jamais jusqu’où je vais aller. Et pourtant tu me laisses faire.
Il me contourna à nouveau. J’entendis le claquement sec du paddle dans ses mains. Mon ventre se noua. Le premier coup fut doux, presque une caresse sonore. Juste de quoi réveiller ma peau. Le second, plus ferme, fit vibrer mes fesses, accentuant la pression du plug en moi.
Je gémis, surprise par cette douleur légère, délicieuse, qui se fondait à mon désir. Il enchaîna les claques, régulières, calculées. Mon corps se balançait légèrement sous les impacts, retenu par les cordes. Je me sentais flotter, dans un espace de plaisir suspendu.
— Dis-moi que tu aimes ça.
— J’adore… continue, s’il te plaît…
Il s’arrêta. Revint devant moi. Sa main glissa sur mon ventre, descendit lentement, jusqu’à mes lèvres trempées. Il passa un doigt entre, puis deux, pénétra mon sexe avec une lenteur exaspérante.
Je perdis la tête. Mes cuisses se contractèrent autour de sa main. Mais il se retira aussitôt.
— Tu es si proche… Mais ce n’est pas encore le moment.
— Pourquoi tu fais ça…
— Parce que je peux. Parce que tu me l’as offert. Et que je veux que tu te souviennes de chaque seconde avant d’exploser.
Il alluma à nouveau le vibromasseur, le posa légèrement contre mon clitoris, et me regarda. Sans bouger. Sans cligner des yeux. Juste cette vibration continue, ce contact électrisant, insoutenable.
Mon corps tout entier vibrait. Mes jambes fléchissaient, mes bras tiraient contre les cordes. Le plug en moi accentuait chaque pulsation. J’étais au bord.
Mais il le retira, encore une fois. Je criai presque, surprise, frustrée, dévastée de désir.
Il posa ses lèvres contre les miennes, enfin. Un baiser profond, dominateur, possessif.
— Pas encore. Mais bientôt, tu vas jouir comme jamais, ma belle. Et tu m’en supplieras encore.
Il replaça le vibromasseur contre mon clitoris, cette fois sans jouer. Le bourdonnement y resta, précis, implacable. Mon corps se tendit d’un coup, comme une corde prête à rompre.
— Tu vas jouir maintenant, ma jolie. Et tu vas me le montrer.
Il glissa deux doigts en moi, profonds, rythmés. Le plug en moi accentuait chaque mouvement, chaque contraction. Je haletais, incapable de parler, incapable de penser. Juste sentir. Subir. Offrir.
— Respire. Laisse-toi aller. Tu es prête.
Je criai son prénom dans un souffle étranglé, le plaisir m’engloutissant d’un coup, brutal, animal. Mes jambes fléchirent, mes bras tirèrent contre les cordes. Mon ventre se contracta par vagues, profondes, puissantes. Je jouis contre ses doigts, contre le vibromasseur, contre tout ce qu’il avait fait de moi.
— Encore, souffla-t-il à mon oreille. Laisse tout sortir.
Je frissonnais de tout mon être, le sexe vibrant, les cuisses trempées, le cœur battant à rompre. Il ne s’arrêta pas. Il continua, doucement, à me faire jouir encore, jusqu’à ce que je perde la notion du temps, que je ne sois plus qu’un souffle, une plainte, un râle de plaisir pur.
Mon corps tremblait, vidé, offert, pendu à lui comme un secret trop longtemps gardé. Il me détacha lentement, délicatement, me rattrapant dans ses bras juste avant que je ne tombe.
Il me porta jusqu’au lit, me déposa contre les draps frais, et s’allongea à côté de moi. Je sentais encore le plug en moi, la moiteur entre mes cuisses, les cordes imprimées sur ma peau.
— Tu as été parfaite, murmura-t-il en caressant ma hanche.
Je n’avais plus la force de répondre. Je souris à peine, encore ivre de sensations. Mon corps vibrait encore, comme si l’onde ne voulait pas me quitter.
Il glissa une main dans mes cheveux, me regarda longuement, puis ajouta :
— Et ce n’était que le début.
Je tournai légèrement la tête vers lui, les yeux brillants.
— Tu veux dire…
— Oui. Tu vas passer la nuit ici. Et demain, tu ne marcheras pas tout à fait droit. Mais tu souriras sans vraiment savoir pourquoi.
Je ris doucement, fatiguée, comblée. Il m’enveloppa d’un drap, m’attira contre lui. Son odeur — cuir, bois, sexe — m’engloutit une dernière fois.
Je n’avais jamais autant joui. Et je n’avais jamais eu autant envie de recommencer.
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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr