Sept Nuits de Soumission
7 nuits de soumission avec mon patron
J’observais l’horloge au mur depuis cinq bonnes minutes sans rien voir. Mes doigts pianotaient nerveusement sur le bord du bureau, tandis que sur mon écran, le rapport restait désespérément vide. Tout en moi savait pourquoi je n’arrivais plus à travailler. La raison se tenait de l’autre côté de la baie vitrée, dos à moi, dans son costume impeccable couleur carbone, silhouette tendue devant les stores mi-clos.
Monsieur Delcourt. Mon patron. Mon fantasme le plus inavouable depuis plus d’un an.
Il n’avait rien d’un homme "classiquement" séduisant. C’était plus subtil, plus charnel. Il dégageait une autorité naturelle, froide, presque cruelle. Une voix grave qui ne tolérait ni hésitation ni négociation. Un regard sombre, précis, qui vous scrute jusqu’à l’intime. Il avait cette façon de parler, de vous fixer, comme s’il n’attendait qu’une chose : que vous pliiez.
Et moi, clairement, j’étais en train de plier. Doucement, insidieusement.
Depuis notre séminaire à Lyon, il y a quelques semaines, tout avait basculé. Un simple regard dans l’ascenseur, une main frôlant la mienne alors que je lui présentais un dossier, et ce petit rire en quittant la salle de réunion… Rien d’explicite, mais chaque détail me hantait. Chaque nuit, je le revivais, nue, haletante, les mains nouées dans mon dos par des menottes imaginaires, son souffle grave prononçant des ordres auxquels je rêvais d’obéir.
Je n’avais jamais exploré le BDSM, sinon par la lecture – quelques histoires érotiques volées en ligne quand j’étais plus jeune. Mais depuis ce soir-là, ses gestes me faisaient l’effet d’un paddle invisible frappant ma peau nue : sec, brutal, délicieux. Et ses mots… toujours mesurés, mais tranchants, comme un couteau glissant entre les lèvres. Je me sentais glisser vers une pente obscurément irrésistible – celle d’une soumission que je n’aurais jamais envisagée auparavant.
Ce matin, il m’avait convoquée pour une "réunion confidentielle". Pas en salle de conf', non. Dans son bureau. À 19 h. Un vendredi soir. Quand tous les autres seraient déjà partis. J’avais lu dans son regard qu’il s’agissait de bien plus qu’un simple point RH.
Je portais une chemise blanche légèrement trop cintrée, une jupe crayon noire fendue à mi-cuisse, et dessous… rien d’autre qu’un string dentelle fine et mon secret le plus humide. Je l’avais voulu ainsi. J’avais espéré — redouté aussi — qu’il verrait ça. Qu’il le sentirait.
À 18 h 58, je pris une grande inspiration, me levai, talons claquant contre le sol glacé, et me dirigeai vers sa porte, les cuisses humides. J’eus à peine le temps de lever la main qu’elle s’ouvrit toute seule.
– Entrez, mademoiselle Lemoine.
Sa voix. À la fois calme et chargée de quelque chose de plus sombre, plus dense. Je rentrai, le cœur battant et les jambes légèrement tremblantes. Un seul néon allumé. Atmosphère tamisée, presque intime. Il referma la porte derrière moi, puis resta silencieux quelques secondes.
– Vous savez pourquoi je vous ai fait venir ce soir ?
J’osai à peine soutenir son regard.
– Je… non, monsieur Delcourt.
Ses yeux détaillèrent ma silhouette. Lentement. Sans précipitation. Je sentis mon ventre se contracter sous ce regard. Sa langue effleura brièvement sa lèvre inférieure. Puis il s’approcha, franchissant la distance entre nous avec une aisance calculée, presque féline. Il se planta face à moi, si près que je pouvais sentir sa chaleur.
– Cela fait plusieurs semaines que votre comportement change, mademoiselle. Vous évitez mon regard. Votre respiration s’accélère lorsque je passe près de vous. Et hier, dans l’ascenseur, vous étiez à deux doigts de trembler.
Je me mordis la lèvre. Il avait tout vu. Il savait. Un frisson me traversa de la nuque au creux du sexe.
– Je… je suis désolée si…
Il leva la main. Je me tus immédiatement.
– Ne vous excusez pas. Ce n’est pas une plainte. C’est une constatation. Vous avez envie de jouer.
Un silence. J’avalai difficilement ma salive.
– Jouer ?
Il se pencha vers mon oreille, son souffle glissant comme une caresse interdite sur ma peau tendue.
– Devenir une bonne fille. Obéir à mes règles. Découvrir ce que signifie réellement le mot "soumise".
Mon ventre explosa en une décharge d’adrénaline moite. Certes, je l’avais fantasmé. Mais l’entendre le dire... ça rendait les choses réelles. Réelles et terriblement excitantes.
Il recula, me laissant soudain presque vide, froide sans sa présence. Puis il se dirigea lentement vers son bureau, ouvrit un tiroir, et en sortit une boîte noire mate. Il l’ouvrit devant moi, comme pour faire monter la pression. Je reconnus l’éclat métallique d’un collier fin, la douceur sombre d’un bandeau en satin, un plug anal noir orné d’un bijou, et une paire de menottes doublées de cuir rouge bordeaux.
Je crus défaillir.
– Si vous acceptez ce contrat, mademoiselle, ces sept prochaines nuits vous n’appartiendrez plus à vous-même.
Il me dévisagea fixement, le regard aussi tranchant qu’un fouet tendu.
– Vous serez tenue de porter ce collier lorsque je le déciderai. De répondre à mes demandes, peu importe le lieu, l’heure ou votre humeur. À genoux si je le souhaite. Nue si je l’ordonne. Les sextoys que je choisirai seront partie intégrante de vos instructions.
Mes jambes devinrent molles. Une chaleur grandissante montait de mon ventre à mes seins tendus. Mon cœur tambourinait à mes tempes, et pourtant, ma voix fut étonnamment stable quand je répondis :
– Et si je refuse ?
Il s’approcha de moi, glissant doucement deux doigts sous ma mâchoire pour relever mon menton.
– Vous ne refuserez pas.
Un frisson électrique descendit le long de ma colonne. Dieu, comme il avait raison. Une part de moi était terrorisée, oui. Mais l’autre… l’autre coulait déjà d’envie sous la dentelle invisible de mon string. Il posa enfin le collier dans ma main, les yeux plongés dans les miens.
– Sept nuits. Sept secrets. Et à l’aube du huitième jour, je déciderai si vous méritez d’être gardée.
Je refermai lentement les doigts sur l’acier froid. Mon corps entier disait oui. Ma bouche, elle, murmura simplement :
– Je suis prête.
```html
Il referma la boîte noire avec lenteur, comme pour souligner le poids de ce qui venait d’être prononcé. Mon cœur battait si fort que je crus un instant qu’il allait deviner l’état exact de mon excitation à travers le tissu trop fin de ma chemise.
Il me tourna le dos un instant, se dirigeant vers l’un des fauteuils en cuir noir face à son bureau. Il s’assit, jambes croisées, l’air parfaitement maître de lui. Puis il leva un doigt, m’indiquant de le rejoindre.
Je fis un pas, puis un autre. Mes talons claquaient doucement contre le parquet ciré. Je sentais l’humidité entre mes cuisses, la tension dans mon ventre, la chaleur dans ma gorge. Quand je fus face à lui, il tapota sa cuisse du plat de la main.
– À genoux, mademoiselle Lemoine.
Je le regardai, la bouche légèrement entrouverte. Il ne souriait pas. Il attendait. Exigeait. Et je m’exécutai, sans un mot.
Le cuir froid du fauteuil effleura mes mollets nus quand je pliai les jambes. Le sol était tiède, lisse. Je me sentais exposée, vulnérable… mais étrangement en sécurité. Comme si le fait d’être à genoux devant lui m’offrait une protection que je n’avais jamais connue auparavant.
Il posa doucement le collier sur mes genoux. Je baissai les yeux, caressant du bout des doigts la chaîne fine, le fermoir délicat, le petit anneau métallique placé à l’avant.
– Mets-le, ordonna-t-il d’un ton calme mais sans appel.
Mes mains tremblèrent légèrement. Je passai le collier autour de mon cou, le refermai d’un clic presque inaudible. Je sentis aussitôt son poids subtil, comme une promesse suspendue à ma gorge.
Il se pencha vers moi, ses doigts glissant sous le métal pour l’ajuster. Sa main frôla ma peau. Je frissonnai.
– Voilà. Maintenant, tu es à moi pour sept nuits.
Il se redressa, me détailla longuement, puis se pencha à nouveau, cette fois pour ouvrir la boîte noire à ses côtés. Il en sortit les menottes. Les sangles de cuir rouge foncé semblaient neuves, mais déjà pleines d’histoires. Il en caressa une, lentement, avant de tendre les bras vers moi.
– Donne-moi tes poignets.
Je les levai, offerte, le souffle court. Il les prit entre ses mains avec une douceur presque surprenante. Le cuir s’enroula autour de mes poignets dans un cliquetis discret. Il serra les sangles juste ce qu’il fallait : assez pour me faire sentir prisonnière, pas assez pour faire mal.
Il les relia ensuite entre elles par un petit mousqueton argenté. Lorsque je tirai un peu, le lien était ferme. Irrémédiable.
– Regarde-moi, dit-il.
Je levai les yeux vers lui. Il me fixait avec une intensité presque animale, un mélange de contrôle et de désir pur. Je sentis mes seins se tendre contre le tissu de ma chemise, et un soupir discret m’échappa.
– Tu sais ce que j’ai envie de faire maintenant, mademoiselle ?
Je déglutis.
– Dites-le-moi, monsieur Delcourt.
Il sourit. Lentement. Cruellement.
– J’ai envie de te faire ramper jusqu’à mon bureau. De remonter ta jupe. Et de vérifier si tu as bien respecté la consigne de ne porter aucune culotte.
Je me mordis la lèvre. Mon ventre se contracta violemment, une pulsion chaude irradiant entre mes cuisses.
– Rampe, ordonna-t-il.
Je basculai lentement vers l’avant, le cuir des menottes crissant légèrement alors que mes mains touchaient le sol. J’avançai sur les genoux, lentement, sentant ma jupe remonter à chaque mouvement. L’air frais caressa mes cuisses nues. J’étais à découvert. Vulnérable. Et chaque seconde accentuait l’humidité qui coulait doucement dans ma fente.
Quand je fus à sa hauteur, il me fit signe de me redresser légèrement. Il saisit ma jupe du bout des doigts et la remonta d’un geste sec jusqu’à ma taille.
Un grognement approbateur lui échappa.
– Très obéissante. Et très mouillée.
Il glissa un doigt le long de ma fente nue. Je tressaillis. Il n’insista pas, se contentant de recueillir une goutte de mon désir, qu’il observa un instant avant de la porter à ses lèvres.
– Parfaite.
Je fermai les yeux. Mon cœur battait à tout rompre. J’étais là, offerte, en jupe et chemise, menottée, en train de le regarder goûter mon excitation comme on savoure un vin rare.
Il se leva ensuite. Sa silhouette me domina aussitôt. Il saisit le plug anal dans la boîte. Son embout noir mat, son bijou brillant à la base… Je le fixai, tendue.
– Tu sais ce que c’est, n’est-ce pas ?
Je hochai la tête.
– Tu en as déjà porté un ?
Je secouai la tête. Il s’approcha, glissant une main dans mes cheveux pour les tirer doucement en arrière.
– Tu vas l’apprendre. Ce soir, tu ne seras pas pénétrée, mademoiselle. Pas encore. Mais tu vas apprendre à être remplie. À sentir ma présence en toi, même quand je suis à distance.
Il ouvrit un tiroir et sortit un petit flacon de lubrifiant transparent. Il dévissa le bouchon, en versa une noisette sur ses doigts, puis enduisit le plug avec précision. Le bruit discret du gel sur le silicone me fit frissonner.
Il s’agenouilla derrière moi. Glissa une main sur ma hanche pour me stabiliser. Ses doigts, lubrifiés, effleurèrent mon anus. Je me tendis, surprise par le contact froid et étranger.
– Respire. Relâche-toi.
Il massa doucement, en cercles lents, patient. Puis, lentement, il introduisit le plug, petit à petit. La sensation était étrange, nouvelle. Un mélange de brûlure douce et de tension délicieuse. Je gémis, surprise par le plaisir inattendu qui irradiait vers mon sexe.
– Voilà. C’est fait.
Il tapota doucement la base du plug, comme pour s’assurer qu’il était bien en place.
– Tu vas le garder jusqu’à demain matin. Même pendant ton sommeil. Et tu viendras me faire un compte-rendu de tes sensations.
Je hochai la tête, incapable de parler. Mon corps entier était en feu. Je n’avais jamais été aussi consciente de chaque parcelle de ma peau, de chaque pulsation entre mes cuisses, de chaque frémissement involontaire de mon ventre.
Il me releva par les bras, me fit asseoir sur le rebord de son bureau. Je sentis le plug appuyer doucement à l’intérieur de moi à chaque mouvement. Il déboutonna lentement ma chemise, révélant mes seins nus, tendus, haletants.
Il les prit en main, les caressa avec une lenteur exaspérante, puis pinça légèrement les tétons. Je sursautai, un gémissement m’échappa.
– Tu es si réactive. C’est délicieux.
Il se pencha, prit un téton en bouche, le suçotant lentement, le mordillant. Je basculai la tête en arrière, les poignets toujours liés, soumise à ses gestes, à ses désirs. Mon sexe battait contre le vide, le plug amplifiait chaque frisson, chaque spasme. Je n’étais plus qu’un corps tendu vers une jouissance qu’il refusait encore de me donner.
Il s’écarta, essuya sa bouche du revers de la main, puis remit ma chemise en place sans la refermer.
– Ce soir, tu dormiras avec le collier, les menottes et le plug. Tu n’as pas le droit de jouir sans mon autorisation.
Je le regardai, le souffle court.
– Et si je… n’y arrive pas ?
Il sourit, s’approcha de mon oreille, et murmura :
– Si tu jouis sans permission, mademoiselle Lemoine, la prochaine nuit sera bien plus… punitive.
Il me regarda longuement, puis attrapa mon manteau qu’il posa sur mes épaules. Il me guida vers la porte, une main ferme dans mon dos.
– Sept nuits. Et ce n’est que le début.
Je sortis dans le couloir désert, les jambes tremblantes, la fente ruisselante, le plug vibrant doucement à chaque pas. Et je sus, sans l’ombre d’un doute, que j’allais désobéir.
``` ```htmlIl revint vers moi, l’air plus sombre, plus décidé encore. Sans un mot, il me fit pivoter sur le bureau, mon ventre contre le bois glacé, les bras toujours liés derrière mon dos. Je sentis son souffle chaud sur ma nuque, puis le bruit distinct d’une fermeture éclair qu’on abaisse.
Un frisson me traversa. Mon corps entier vibrait, tendu entre douleur délicieuse et désir brûlant. Le plug en moi amplifiait chaque pulsation de mon sexe, chaque contraction involontaire. J’étais offerte, vulnérable, et furieusement excitée.
Lorsqu’il écarta doucement mes cuisses, j’eus un spasme. Ses doigts glissèrent le long de ma fente ruisselante, étalant ma propre humidité.
– Tu es prête, murmura-t-il.
Je n’eus pas le temps de répondre. Son sexe me pénétra d’un coup lent et profond, me faisant haleter, le front plaqué contre le bureau. Il bougea en moi avec une maîtrise cruelle, chaque va-et-vient appuyant contre le plug déjà enfoncé, déclenchant une vague de sensations nouvelles, intenses, presque trop.
Je gémissais à chaque poussée, incapable de contenir le plaisir qui montait, qui grondait, qui m’envahissait. Il m’empoigna par les hanches, accéléra le rythme. Mon corps tout entier s’arcboutait vers lui, tendu, offert, en feu.
– Ne jouis pas, ordonna-t-il, sa voix rauque contre mon oreille.
Mais c’était trop tard. La pression était insupportable. Le plug, ses coups de reins, ses mains sur ma peau… tout me poussait vers l’abîme.
Je criai, un cri étouffé par ma propre gorge. Mon sexe se contracta violemment autour de lui, une vague brûlante m’envahissant, incontrôlable. Je venais. Fort. Interdite.
Il se figea. Un silence tendu. Puis, lentement, il se retira de moi, le souffle court.
– Tu viens de désobéir, mademoiselle Lemoine.
Je ne répondis pas. Le cœur tambourinant, les jambes molles, le plug vibrant encore à l’intérieur de moi comme pour me punir à sa place.
Il me détacha lentement, me fit asseoir à nouveau sur le rebord du bureau. Je sentais ma jouissance encore battre dans mes tempes, mes cuisses, mon ventre.
Il remit mon col en place, replaça une mèche de cheveux derrière mon oreille, puis sourit doucement, presque tendrement.
– Tu as été délicieuse. Mais demain soir, tu paieras cette jouissance volée.
Je levai les yeux vers lui, tremblante. Et pour la première fois, je vis une lueur de plaisir dans son regard. Il aimait ça. Cette tension. Cette lutte entre ordre et désir. Et il savait que je ne pourrais jamais résister.
Il me tendit un petit carnet noir.
– Note tes sensations. Le moindre frisson. Le moindre rêve. Tu me le liras demain soir. Compris ?
– Oui, monsieur Delcourt, soufflai-je.
Il m’aida à me relever, me guida vers l’ascenseur privé. Le plug me rappelait sa présence à chaque pas, me maintenant dans un état de veille érotique insoutenable. Je savais que je ne dormirais pas. Pas vraiment.
Avant que les portes ne se referment, il glissa ces mots :
– Une nuit. Une faute. Six nuits restantes. Et je compte bien te briser délicieusement, mademoiselle Lemoine.
Je souris. L’idée d’être brisée ne m’avait jamais autant excitée.
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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr