
Bureau : Désirs Inavoués
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Fantasme de bureau : le photocopieur comme témoin
Le silence cotonneux du sixième étage n’était troublé que par le ronronnement feutré des imprimantes en veille. Il était 19h12. À cette heure-là, les bureaux de la tour Manet, en plein cœur de La Défense, étaient vidés de leurs occupants affairés. Tous, sauf deux.
Lucie referma délicatement le dossier sur lequel elle travaillait. Elle jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, comme si le moindre mouvement risquait de briser ce fragile équilibre entre la routine et le trouble. Ses talons claquaient doucement sur le sol en direction de la salle de reprographie. Elle s’y glissait souvent, ces derniers jours. Pour l’odeur du toner, peut-être. Ou pour autre chose.
Le néon vacillait légèrement, jetant sur le sol une lumière blanche presque crue. Le photocopieur trônait au centre de la pièce, imposant, toujours chaud, comme s’il s’apprêtait à gronder sous les gestes impatients d’un employé à la bourre. Mais Lucie, elle, venait sans urgence. Elle venait avec le frisson secret de celles qui savent ce qu’elles cherchent sans vouloir encore se l’avouer.
Elle posa la pile de documents sur la vitre, caressa le bouton de démarrage du bout des doigts. Une feuille glissa au sol. En se baissant, sa jupe se tendit sur ses cuisses. Elle sourit légèrement. Ce genre de moment, elle en rêvait depuis des mois.
La première fois qu’elle avait croisé le regard d’Adrien, dans l’ascenseur, elle avait senti ce picotement précis entre ses jambes. Celui qui ne trompe jamais. Drapé d’un costume gris anthracite parfaitement ajusté, il avait ce regard bleu intense, un peu trop assuré, légèrement supérieur. Du genre à savoir exactement ce que pense une femme avant qu’elle n’ouvre la bouche. Et ça l’excitait plus qu’elle ne l’aurait avoué.
Depuis, les jeux de regard s’étaient transformés en joutes verbales, les rapports de travail en prétexte à s’attarder près de son bureau, à effleurer sa main, à rapprocher un peu trop les chaises en salle de réunion. Une tension érotique s’était installée entre eux, persistante, délicieuse. Elle se distillait dans l’air comme un parfum entêtant, sucré, interdit.
Mais ce soir, un détail changeait : ils étaient seuls. Lucie le savait. Elle avait entendu la porte de l’ascenseur se refermer derrière le dernier employé. Et Adrien… Il était encore là. Elle connaissait ses habitudes, ses petits rituels d’après 18h. Elle les observait, discrètement, comme une prédatrice attentive. Il repassait toujours par la salle de repro à la fin de la journée, pour imprimer ses notes, ranger un rapport, ou simplement parce qu’il savait qu’elle s’y trouvait parfois.
Elle se redressa, plaça les feuilles dans le bac. Sa chemise blanche, légèrement ouverte, laissait entrevoir une dentelle noire fine. Elle savait qu’il la verrait. Elle l’espérait. Elle sentait déjà cette chaleur insidieuse lui grimper le long des cuisses, douce, lancinante.
Une ombre se glissa dans l’encadrement de la porte.
— Toujours aussi consciencieuse, Lucie.
La voix d'Adrien était grave, un peu moqueuse. Elle n’eut pas besoin de se retourner pour reconnaître les intonations de son fantasme de bureau le plus sulfureux.
— J’aime finir ce que je commence, répondit-elle sans se retourner.
Elle entendit ses pas s’approcher, lents, précis. Le bruit de ses chaussures sur le sol était presque sensuel. Il y avait quelque chose dans sa façon d’avancer vers elle qui évoquait un prédateur. Lucie sentit un frisson lui traverser l’échine.
— Tu travailles tard, ce soir ?
— Peut-être. Ou peut-être que j’attendais quelque chose… ou quelqu’un.
Elle se retourna enfin. Il était là, à quelques centimètres à peine. Son regard glissa instinctivement sur elle, s’attarda sur la dentelle, les hanches moulées dans la jupe crayon. Puis remonta lentement vers ses yeux. Inquisiteur. Brûlant.
Il ne dit rien. Mais il s’approcha encore, réduisant le peu d’espace qui les séparait. Le souffle chaud d’Adrien effleurait à présent sa joue. Lucie sentit son bas-ventre se contracter doucement, sa respiration se faire plus courte.
— Tu joues à quoi, Lucie ?
Son timbre était devenu plus rauque, presque murmurant. Elle le regarda dans les yeux, les lèvres à peine entrouvertes.
— Et si je te disais que j’en ai assez de jouer ?
Il tendit la main et effleura une mèche de cheveux tombée sur son front. Un geste anodin, mais chargé d’une promesse. Tout autour, le silence avait changé de nature. Il n’était plus apaisant. Il était chargé d’électricité brute, tendu à rompre.
La lumière du néon dessinait des ombres nettes sur leurs visages, accentuant l’intensité de leurs regards. Le photocopieur vibra doucement derrière elle, comme s’il sentait que le moment devenait indécent, précieux. Témoin muet de ce bal sensuel qui ne demandait qu’un battement de cils pour basculer dans l’interdit.
— Dis-moi ce que tu veux, Lucie.
Elle sourit, un sourire dangereux, doucement entrouvert, comme une porte sur une pièce sombre et tentante.
— Tu aimerais que je le dise franchement, n’est-ce pas ?
Il ne répondit rien. Mais elle sentit ses doigts frôler sa hanche, très légèrement, juste au bord du tissu. Une caresse à peine esquissée, mais qui fit jaillir en elle une onde de chaleur immédiate.
— Peut-être que j’aimerais sentir ta main me plaquer ici, contre cette machine. Peut-être que j’aimerais entendre le bruit du plastique sous mes reins pendant que tu… explores mes limites.
Elle s’était approchée, presque collée à lui. Le mot “limites” était tombé de ses lèvres comme un ordre longuement pensé. Adrien serra la mâchoire. Il la voulait. Elle le savait. Elle avait lu chaque frisson dans son regard, chaque clignement d’œil un peu trop lent lorsqu’il la détaillait à la cantine, au détour d’un couloir, dans l’open space bondé.
Lui aussi fantasmait sur elle. Sur ce décor si froid, ce mobilier impersonnel, ces machines bruyantes… dans lesquels ils allaient inscrire quelque chose de brûlant, d’inavouable. Peut-être même que le fantasme était là depuis toujours. Une pulsion de bureau partagée, inavouée, qui attendait le bon instant pour exploser.
— Je pourrais t’attacher ici… proposa-t-il, doucement. Avec ton foulard noir. Celui que tu portes quand tu veux qu’on te regarde.
Lucie baissa les yeux, comme si cette idée venait éveiller un souvenir sensuel. Elle le porta toujours dans son sac. Ce foulard en soie, si banal, devenait soudain une invitation.
— Et tu ferais quoi ensuite, Adrien ? Tu me laisserais là, offerte, vulnérable… ?
Il s’avança, sa bouche frôla la sienne sans la toucher.
— Je commencerais par t’observer. Lentement. Jusqu’à ce que tu réclames.
Elle ferma les yeux, une seconde. Le fantasme devenait réel. Le photocopieur clignotait doucement derrière elle, prêt à copier bien plus que des contrats ou des comptes rendus.
Lucie tendit la main, attrapa la sienne, la guida jusqu’au premier bouton du photocopieur.
— Mets-toi en veille, souffla-t-elle. Il va falloir que tu enregistres chaque seconde.
Et dans cette salle blanche, impersonnelle, le jeu venait de commencer.
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Le cliquetis régulier du photocopieur ressemblait à une respiration mécanique. Un souffle de machine, régulier, presque hypnotique. Il imprimait, imperturbable, pendant que Lucie et Adrien se jaugeaient, dans cette lumière d’hôpital, crue, presque obscène.
Elle recula d’un pas, juste assez pour que ses fesses rencontrent le bord de la machine. La surface lisse et tiède épousa le galbe de ses cuisses à travers le tissu tendu de sa jupe. Elle le fixait, droite, lèvres entrouvertes, le souffle déjà court.
— Tu veux que je te plaque là, Lucie ? Que je te fasse mienne pendant que cette machine copie ton désir ?
Sa voix avait perdu toute trace d’ironie. Elle était grave, chargée. Ses yeux, eux, semblaient boire chaque frémissement de son corps tendu.
Lucie inspira lentement, comme pour absorber chaque vibration qui montait en elle.
— Non, corrigea-t-elle avec un sourire en coin.
Elle attrapa sa main, la posa sur sa hanche, l’y maintint fermement.
— Je veux que tu me rendes incapable de penser. Que chaque fois que je passerai ici pour faire une copie, mes cuisses se souviennent de toi.
Adrien émit un grognement sourd, presque animal. Il s’approcha encore. Son bassin frôla le sien. Contre elle, elle sentit la pression insidieuse de son érection. Il était dur. Très dur.
Ses mains remontèrent lentement le long de sa taille, franchirent la barrière de sa chemise entrouverte. Il effleura la dentelle noire, la caressa du plat des doigts, comme s’il voulait en mémoriser chaque fil.
— Tu sais que tu es indécente avec cette lingerie ?
— Tu n’as encore rien vu.
Elle attrapa ses poignets, les guida dans son dos, jusqu’au creux de ses reins. Ses doigts trouvèrent l’attache discrète de sa jupe, la firent glisser jusqu’à mi-cuisses. La lumière blanche mit à nu une culotte en tulle brodé, presque transparente, qui laissait deviner la ligne intime de son désir.
— Bordel, Lucie…
Il posa les lèvres contre sa gorge, juste sous l’oreille. Un baiser lent, humide, suivi d’un souffle chaud qui la fit frissonner. Elle pencha la tête en arrière, s’offrant à lui.
— Je veux que tu marques cet endroit. Que chaque centimètre de cette salle reste imprégné de toi.
Adrien s’agenouilla devant elle, ses mains glissant le long de ses cuisses nues, remontant lentement sous la dentelle.
— Ce fantasme de bureau… Tu l’as depuis combien de temps ?
— Depuis que je t’ai vu, la première fois. Dans l’ascenseur. Cravate noire, regard arrogant, mains dans les poches comme un homme qui a déjà tout conquis.
Elle écarta légèrement les jambes. Le bruit de ses talons sur le sol résonna comme une invitation. Adrien laissa échapper un souffle chaud contre l’intérieur de sa cuisse.
— Et si je te disais que j’ai pensé à toi, là, sur cette machine ? Encore et encore…
Il passa la langue contre sa peau, lentement, jusqu’à la bordure de la culotte. Lucie se cambra légèrement, sa main agrippant le bord du photocopieur pour garder l’équilibre. Le plastique vibrait doucement sous sa paume.
— Continue…
— J’imaginais ta jupe relevée, ton corps offert, et moi… à genoux. Comme maintenant. Juste avant de te goûter.
Lucie haleta. Ses doigts tremblaient sur le bord de la machine. Il dégagea la culotte sur le côté, découvrit le sillon humide de son sexe, déjà gonflé, tendu d’attente. Il ne fit que souffler dessus, regard levé vers elle, comme pour la torturer un peu plus.
— Tu es déjà trempée.
— Tu m’as rendue comme ça. Avec ta voix. Ton regard. Ton absence de gestes… jusqu’à maintenant.
Il passa la langue entre ses lèvres intimes, lentement, savourant chaque frémissement qu’il provoquait. Lucie laissa échapper un gémissement étouffé. Elle bascula légèrement le bassin, s’offrant davantage.
Mais il s’arrêta. Se redressa. Essuya sa bouche avec le pouce, comme un gourmet après une bouchée trop précieuse.
— Pas encore, dit-il. Je veux que tu me supplies avant de jouir.
Lucie le fixa, bouche entrouverte, le souffle court. Le photocopieur clignotait toujours, prêt à démarrer une nouvelle impression. Une feuille s’éjecta, vierge, comme un rappel ironique de leur présence illicite.
— Retire ta chemise, ordonna-t-il doucement.
Elle obéit sans un mot. Bouton après bouton, elle dévoila la dentelle noire de son soutien-gorge, les courbes pleines de sa poitrine, la pâleur de sa peau. Adrien effleura son sternum du bout du doigt, traça une ligne invisible jusqu’au creux de son ventre.
— J’ai envie de t’attacher, ici.
Il sortit le foulard noir de son sac. Celui qu’il avait subtilisé un jour où elle l’avait laissé traîner sur son siège. Il l’enroula, le caressa, puis le leva lentement vers ses poignets.
— Tu me fais confiance ?
— Je te donne le pouvoir, murmura-t-elle.
Il noua le foulard autour de ses poignets, les tirant doucement derrière son dos, juste assez pour restreindre ses gestes. Elle resta debout, exposée, vulnérable, tendue comme un arc.
— Tu es magnifique, Lucie. Et tu n’as aucune idée de ce que ça me fait de te voir ainsi.
Il la fit tourner, l’adossa au photocopieur. Le plastique tiède accueillit ses fesses, ses cuisses, sa peau offerte. Il posa ses mains de chaque côté, la coinçant entre la machine et lui.
— Je pourrais te prendre là, maintenant. Te faire mienne pendant que les murs se souviennent de chaque bruit que tu feras.
— Alors fais-le, Adrien. Laisse ton odeur s’imprégner dans cette pièce. Que même le toner en garde une trace.
Il défit sa ceinture d’un geste sec. Le bruit du cuir claquant contre le tissu résonna dans l’air chargé de tension. Mais il ne la toucha pas. Pas encore. Il voulait la faire attendre. La faire fondre d’envie.
— Tu veux quelque chose, Lucie ?
— Je veux que tu me fasses oublier mon prénom.
Il glissa un doigt entre ses jambes, lentement, explorant la chaleur déjà abondante de son sexe.
— Tu es trempée…
— Et tu n’as encore rien vu.
Elle leva les yeux vers lui, brûlants de défi, de besoin, de tension retenue. Il la voulait. Elle le voulait. Le photocopieur était là, silencieux, mais témoin attentif de leur danse érotique.
Adrien rapprocha son visage du sien, leurs souffles se mêlant, mais leurs lèvres ne se touchèrent pas.
— Je vais te faire gémir si fort que même les murs en frémiront.
Lucie sourit, féline.
— Alors commence. Je suis à toi… mais seulement si tu le mérites.
Et dans cette salle impersonnelle, au cœur de la Défense, l’open space devenait scène de théâtre sensuel. Le fantasme de bureau prenait forme. Lentement. Intensément.
Le photocopieur vibra à nouveau. Et cette fois, il ne copiait rien. Il enregistrait.
``` ```htmlFantasme de bureau : le photocopieur comme témoin
Le plastique tiède du photocopieur contre ses fesses n’était plus qu’un détail. Le monde s’était réduit à sa peau, tendue, offerte, et à la pression grandissante du corps d’Adrien contre le sien.
Il la pénétra d’un seul mouvement lent, profond, précis. Un gémissement lui échappa, guttural, presque surpris par l’intensité du contact. Il la tenait par les hanches, fermement, comme pour l’ancrer à cette machine devenue autel de leur fantasme de bureau érotique.
— Bordel… Lucie…
Il bougeait en elle avec une maîtrise féroce, alternant lenteur et coups plus appuyés. À chaque poussée, un soupir s’échappait de ses lèvres entrouvertes. Ses poignets liés derrière son dos l’empêchaient de se retenir, de s’échapper. Elle était à lui. Entièrement.
Le bruit du plastique qui grinçait sous leurs mouvements se mêlait à leurs souffles haletants. Les néons vibraient au rythme de leurs corps. Chaque frottement, chaque contraction, chaque frisson se gravait dans l’air saturé de désir.
— Tu sens ça ? Tu sens comme ton corps me réclame ?
Lucie hocha la tête, incapable de parler. Sa gorge était sèche, sa peau couverte de sueur fine. Elle se cambra davantage, l’accueillit plus profondément, et un cri bref lui échappa lorsqu’il atteignit un point particulièrement sensible.
— Là… Oui… encore…
Adrien accéléra, ses doigts s’enfonçant dans la chair souple de ses hanches. Il grognait à chaque va-et-vient, la mâchoire crispée, les yeux rivés sur la nuque de Lucie où quelques mèches s’étaient collées de moiteur.
Elle sentait la chaleur monter, irrépressible, brûlante. Ses jambes tremblaient, son ventre se contractait par vagues. Elle n’était plus que sensations pures, offerte, consumée.
— Je vais jouir… Adrien… Je…
— Regarde-moi quand tu viens, Lucie.
Il la redressa brusquement, l’enlaça de ses bras puissants, leurs corps soudés. Dans cette position, il la sentait plus étroite encore. Il accéléra, rugueux, désespéré, jusqu’à ce qu’elle se tende contre lui, un cri étranglé au bord des lèvres.
Et elle explosa.
Son orgasme la traversa comme une onde de choc, secouant tout son être. Elle se contracta autour de lui, haletante, tremblante, les yeux clos. Adrien la suivit quelques secondes plus tard, dans un râle sourd, enfoncé en elle jusqu’au dernier centimètre, son plaisir brûlant se déversant au creux de son ventre.
Ils restèrent ainsi, collés l’un à l’autre, leurs corps vibrant encore de leur union clandestine.
Le silence revint. Chargé. Épais. Érotique.
Adrien dénoua doucement le foulard autour de ses poignets, effleura ses bras engourdis.
— Ça va ?
Lucie hocha la tête, un sourire paresseux aux lèvres.
— Mieux que bien.
Elle se retourna, s’adossa au photocopieur, poitrine nue, cuisses encore tremblantes. Il l’observait, le regard noir de désir encore présent.
— J’ai envie de recommencer. Là. Demain. Ou après-demain. Peut-être chaque soir de la semaine.
— Il faudra bien que je trouve une excuse pour revenir ici, non ?
— On pourrait appeler ça… des réunions confidentielles.
Elle rit doucement, attrapa sa chemise, la boutonna sans se presser. Dans ses yeux brillait encore une étincelle trouble, insatiable.
— Tu sais, à chaque fois que je ferai une photocopie, maintenant… je sentirai ton odeur sur moi.
Adrien s’approcha, glissa une main dans ses cheveux.
— Et moi, chaque fois que j’entendrai cette machine ronronner… je banderai.
Ils échangèrent un dernier baiser, lent, salé d’après. Puis Lucie récupéra son foulard, l’enroula autour de son cou, comme un secret bien gardé.
— Tu crois qu’on pourrait… explorer d’autres salles ?
Il sourit, l’œil brillant.
— Tant qu’il y a des murs pour résonner de tes gémissements…
Elle s’éloigna, talons claquant sur le sol lisse. Avant de disparaître dans le couloir, elle se retourna une dernière fois.
— La salle d’archives est insonorisée.
Et elle disparut, laissant derrière elle la lumière crue, le toner, et un photocopieur définitivement complice.
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