Fantasmes au bureau révélés

Fantasmes au bureau révélés

Le collègue que je ne devais pas toucher

Le problème, avec les fantasmes de bureau, c’est qu’ils s’insinuent doucement. Rien à voir avec des éclats soudains, comme dans les films. Non. Eux, ils prennent leur temps. Ils se nourrissent de regards volés à la photocopieuse, d’épaules frôlées dans un couloir trop étroit, de la voix grave qu’on reconnaît même dans le brouhaha de l’open space. Et quand on s’en rend compte... il est déjà trop tard.

C’était le cas avec Victor.

Victor, c’était le collègue que je n’aurais jamais dû désirer. Trop tout. Trop charismatique, trop sûr de lui, trop tentant surtout. Ce genre d’homme qui ne sourit pas pour rien. Qui vous regarde comme s’il lisait dans vos sous-vêtements. Il n’y avait pas eu d’étincelle immédiate, non. Juste une tension lente, insidieuse. Un magnétisme de fond. Moi, pourtant, je suis plutôt prudente. Sérieuse. Bordée. J’évite les complications — et avoir un fantasme pour un collègue en est toujours une.

Mais avec lui…

En trois mois, il avait réussi à coloniser mes pensées. Chaque matin, je guettais son entrée, feignant l’indifférence. Chaque réunion devenait une épreuve de concentration. Mon sexe s’humidifiait parfois rien qu’à l’entendre parler, alors qu’il décryptait un tableau Excel. C’est là que j’ai compris que ce n’était pas juste une attirance passagère. Je fantasmais sur mon collègue. Gravement.

Et le pire, c’est que je n’étais pas certaine qu’il n’en jouait pas.

Ce jeudi-là, l’open space s’était vidé après dix-huit heures. Le silence, moelleux, s’était installé sur les écrans en veille, les gobelets de café vides, les chaises mal repoussées. J’étais restée pour finir un rapport. Lui aussi, apparemment.

Je ne l’ai pas vu venir. J’ai juste senti sa présence avant même qu’il ne parle. Une ombre derrière mon écran. Une chaleur diffuse dans mon dos.

– Tu bosses encore ?

J’ai sursauté légèrement, surprise par sa voix grave. Il portait une chemise blanche, déboutonnée juste ce qu’il faut. Les manches remontées sur ses avant-bras nerveux. Son parfum boisé et épicé me parvenait par vagues discrètes mais entêtantes. Une odeur que j’avais appris à reconnaître au milieu de toutes celles du bureau.

– Je veux finir ce dossier ce soir, répondis-je en lui lançant un sourire que j’espérais professionnel. Et toi ?

– Je t’ai entendue soupirer. T’as besoin d’un coup de main ?

Un petit frisson me traversa. Ce n’était sans doute rien. Mais sa voix s’était faite plus proche. Son regard, lui, plus intense qu’il ne l’aurait dû. Je baissai les yeux, reprenant une fausse posture appliquée devant mon écran.

– Non, merci. J’ai bientôt fini.

Il s’était penché contre le bureau, paumes à plat juste devant moi, réduisant l’espace entre nous à un souffle. Son regard glissait lentement sur mon visage, comme une caresse qu’on n’ose pas donner. Je sentais mes joues chauffer, et pas seulement elles. J’avais croisé ses yeux et il ne souriait plus. Pas vraiment. Il m’observait.

– Tu sais que tu respires très fort quand tu te concentres ?

Je fronçai les sourcils, mi-amusée, mi-gênée.

– J’ai jamais remarqué. Tu m’espionnes souvent ?

– Juste quand tu oublies que tu n’es pas seule…

Chaque mot prononcé semblait effleurer ma peau. Je sentais mon cœur battre plus vite. Mon ventre se contractait doucement, préparant le terrain au désir que je faisais tout pour refouler depuis des semaines. Il me regardait avec une intensité troublante, et je savais pertinemment à quoi je pensais : à cette paire de menottes oubliée dans mon tiroir, vestige d’une soirée privée et un peu trop arrosée. À mon plug anal en silicone rose, laissé dans mon sac de sport. À mes envies que je gardais pour mes nuits secrètes... et qui, soudain, se rappelaient à moi avec une force presque douloureuse.

J’ai détourné les yeux, mais il ne bougeait pas. Je sentais son souffle maintenant. J’aurais juré que ses doigts frôlaient la feuille posée près de ma main, comme s’il hésitait à effleurer ma peau. Je n’ai rien dit. Je n’ai pas bougé non plus.

– Tu fantasmes parfois ?

La question était tombée. Crue. Inattendue. Murmurée pourtant, presque comme un secret.

Je le regardai, piquée au vif. Ma bouche s’entrouvrit, mais aucun mot ne sortit. Il savait. Ou du moins, il pressentait.

– Parce que moi, oui.

Son regard ne quittait pas le mien. Il ne souriait pas. Il était sérieux, concentré. Et moi… j’étais en train d’ignorer sciemment toutes les règles de la bienséance professionnelle. Mon corps répondait. Mes jambes se croisaient sous le bureau, vainement, comme pour calmer l’élancement doux et tenace entre mes cuisses. Je me sentais prise au piège, mais c’était trop bon pour partir.

Je voulais savoir. Jusqu’où il irait. Jusqu’où je pourrais le suivre, sans craquer.

– Quel genre de fantasmes ? demandai-je, presque à voix basse.

Il s’approcha d’un demi-pas. Sa voix glissa comme une lame lente sur ma peau nue.

– Ce genre où je te fais asseoir sur mon bureau… Tu portes cette petite jupe moulante, là. T’as rien dessous. T’aimes les sextoys, non ? Peut-être un plug bien placé, juste pour te rappeler qui t’a laissée dans cet état toute la journée. Et moi, je travaille, pendant que toi… tu t’agites sur ma chaise, en silence. Parce qu’on n’est pas seuls. Parce qu’il ne faut pas que ça se voie.

Mon cœur s’emballa. J’avalai ma salive avec difficulté. J’étais moite, apprêtée, au bord de quelque chose de trop grand. Trop intense.

Il ne m’avait pas touchée. Et pourtant, j’étais déjà trempée.

– Ça te dérange si je reste encore un peu ? demanda-t-il plus calmement.

Je hochai la tête. Mais j’aurais été incapable de dire oui ou non.

Une tension invisible s’étira entre nous, moelleuse, électrique. C’était un jeu dangereux. Et j’étais déjà perdue dedans.


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Il ne disait plus rien. Et moi, je ne bougeais toujours pas.

Le silence entre nous était dense, presque palpable, suspendu comme un souffle qu’on retient trop longtemps. Il se redressa lentement, sans détourner les yeux, puis fit le tour du bureau pour venir s’installer à côté de moi, sur le rebord. Son genou effleurait le mien. Mon cœur battait si fort que j’avais l’impression qu’il allait deviner ce que j’étais en train de ressentir.

Je crois que j’ai glissé un peu sur ma chaise. Involontairement. Ou pas.

– Tu veux que je te dise ce que je vois quand je te regarde bosser ?

Je déglutis avec difficulté. Mon écran était toujours allumé, mais je n’y voyais plus rien. Juste son reflet dans la vitre. Sa présence. Son odeur. Et l’idée folle de ce qu’il allait dire.

– Vas-y, dis-je, la voix plus rauque que je ne l’aurais voulu.

Il se pencha vers moi, son souffle effleurant mon cou.

– Je te vois jambes croisées, concentrée, mais pas totalement là. Je vois ton regard qui fuit parfois vers moi. Je me demande si tu portes une culotte sous cette jupe. Ou un de ces jouets que tu caches si bien.

Je frémis, incapable de répondre. Mon sexe pulsa sous la pression grandissante de mes fantasmes de bureau. J’étais coincée entre la raison et un désir de plus en plus pressant. Et lui... il jouait de ça avec un calme déconcertant.

– T’as déjà pensé à moi en te touchant ?

Je restai figée. Puis je tournai légèrement la tête vers lui. Il n’y avait pas de moquerie dans ses yeux. Juste une intensité brûlante, presque douce. Je sentais mes joues rougir, ma respiration s’accélérer.

– Oui, soufflai-je.

Un silence. Puis un sourire naquit sur ses lèvres, lent, carnassier.

– Dis-moi comment.

Je me mordis la lèvre. Mon corps tout entier réagissait. Il me testait, me poussait dans mes retranchements, et j’étais incapable de refuser.

– Je t’imagine derrière moi, parfois. Dans la salle de réunion. Tu fermes la porte à clé. Tu me prends sur la table, pendant qu’un call passe en silence sur l’écran. Je sens ta main sur ma gorge. Ta voix, juste là, à mon oreille. Et ce regard…

Je marquai une pause. Il ne disait rien, mais je voyais la tension dans sa mâchoire. Son regard me dévorait.

– Et toi ? demandai-je, presque en défi.

Il s’humecta les lèvres puis baissa les yeux vers mes cuisses croisées.

– Moi, je t’imagine à genoux. Dans cet ascenseur qui bloque parfois entre deux étages. Ta bouche pleine de moi. Le panneau d’affichage derrière toi qui clignote, pendant que tu me regardes avec ces yeux-là. Sans rien dire. Juste toi, offerte. Silencieuse.

Un gémissement discret m’échappa. Je n’en pouvais plus. Mon bas-ventre contracté appelait à être touché. Mes seins s’étaient durcis sous ma blouse. Tout mon corps criait son besoin d’être possédé, là, maintenant. Mais il ne faisait rien. Il me parlait. Et c’était pire. Ou mieux.

– Tu veux jouer ? demanda-t-il soudain.

Je le regardai, surprise.

– Ici ?

– Pourquoi pas ?

Il se leva, alla jusqu’à la porte vitrée du bureau et tourna discrètement le loquet. Puis, il se retourna vers moi, lentement. Je sentis mon cœur rater un battement. J’étais à deux doigts de basculer, littéralement.

– Lève-toi.

Sa voix n’avait rien d’autoritaire. C’était une invitation. Mais elle me fit l’effet d’un ordre. Mes jambes me portèrent, presque malgré moi. Il me regarda de haut en bas, longuement, comme s’il me déshabillait du regard.

– T’as quelque chose dans ta culotte ?

Je baissai les yeux, honteuse et excitée à la fois. Je murmurai :

– Un plug.

Il sourit, lentement, comme s’il venait de gagner une partie dont je ne connaissais pas les règles.

– Montre-moi.

Je respirai profondément, puis je fis glisser doucement ma jupe sur mes hanches. Mon string noir en dentelle était tendu contre moi, laissant deviner la petite tige rose entre mes fesses. Je vis son regard s’assombrir, captif. Il s’approcha, posa ses mains sur mes hanches, et murmura :

– Tu es délicieusement indécente.

Je fermai les yeux, frémissante. Ses doigts remontèrent le long de mes cuisses, sans jamais me toucher là où je brûlais le plus. Il prenait son temps. Il me faisait languir.

– J’ai envie de t’attacher à cette chaise.

Je rouvris les yeux. Il avait reculé, me regardant avec ce même feu silencieux dans les yeux.

– Tu veux ?

Je hochai la tête. Il ouvrit mon tiroir — celui où j’avais gardé ces menottes en cuir que je pensais oubliées. Il les prit, les fit tinter doucement, puis les approcha de mes poignets.

– Assieds-toi.

Je m’exécutai, haletante. Il attacha mes poignets derrière le dossier de la chaise, délicatement mais fermement. Mes seins se soulevèrent sous ma blouse entrouverte. Mon sexe battait d’attente, de frustration, de promesse.

Il recula, me contempla.

– Tu es parfaite comme ça. Soumise, offerte, mais toujours un peu en contrôle. J’aime ça.

Je ne pouvais plus bouger. Je ne voulais plus bouger. J’étais prise dans l’histoire érotique que j’avais toujours voulu vivre, celle que je n’aurais jamais osé écrire, même dans mes fantasmes les plus sulfureux.

Il revint vers moi, posa un doigt sur mes lèvres, que j’ouvris instinctivement.

– Pas encore, murmura-t-il. Je veux que tu savoures. Que tu attendes.

Il fit glisser son doigt le long de ma gorge, jusqu’à la naissance de mes seins. Je frémis, tentai de me cambrer, mais les menottes m’en empêchèrent. Le plaisir devenait une torture exquise.

– Tu vas rester comme ça un moment. Pas de mots. Pas de cris. Juste toi et ton envie. Je veux que tu sois trempée quand je reviendrai.

– Tu vas... partir ?

Il sourit, mystérieux.

– Juste quelques minutes. Pour te laisser mijoter. Et quand je reviendrai, tu verras…

Il se pencha, m’embrassa lentement dans le cou, puis s’éloigna, me laissant seule, brûlante, attachée à cette chaise de bureau, la jupe retroussée, le plug vibrant très légèrement entre mes fesses, comme un rappel exquis de ma soumission volontaire.

Je fermai les yeux. Chaque seconde sans lui devenait un supplice délicieux.

J’étais en train de vivre l’histoire érotique que j’avais toujours redoutée… et désirée.

Et je savais que ce n’était que le début.

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Le déclic fut presque inaudible. Le loquet de la porte venait de céder sous sa main. Il était de retour.

Je rouvris les yeux, encore enchaînée, le souffle court. Mon corps vibrait d’attente. Le plug me faisait l’effet d’un secret électrique, pulsant au rythme de mes contractions internes. J’étais offerte, exposée, et pourtant jamais aussi vivante.

Il s’approcha lentement, les yeux posés sur moi comme sur une œuvre qu’il avait lui-même sculptée.

– Tu es sublime. Et tu as attendu, je le vois.

Sa main effleura ma joue, descendit le long de mon cou, puis s’arrêta entre mes seins. Il dégrafa un bouton de ma blouse, puis un autre. Mon soutien-gorge en dentelle noire apparut, et il le fit glisser du bout des doigts, découvrant mes tétons durcis.

Je me cambrai malgré les menottes, haletante.

– Tu veux que je te touche ?

Je hochai la tête, incapable de parler. Il sourit, puis se pencha. Sa langue traça un sillon humide entre mes seins, avant de s’emparer lentement de mon téton gauche. Je gémis, surprise par l’intensité de cette simple caresse.

Une de ses mains glissa sous ma jupe retroussée, caressa l’entrejambe de mon string trempé, puis recula.

– Tu es trempée. Parfaite.

Il s’agenouilla devant moi, tira délicatement la dentelle de côté, et souffla sur mon sexe. Une onde de chaleur me traversa. Puis sa langue toucha ma chair, douce, précise, affamée.

Je perdis toute notion du temps. J’étais là, attachée, offerte, et lui... il me dévorait. Lentement. Profondément. Il faisait vibrer le plug à chaque coup de langue, amplifiant chaque sensation jusqu’à l’insoutenable.

– Tu vas jouir, murmura-t-il contre moi.

Je n’ai pas répondu. Mon corps l’a fait pour moi. Une vague m’a submergée, chaude, incontrôlable. Je me suis tendue, crispée contre la chaise, mes poignets tirant sur les menottes. Un cri étouffé m’a échappé, noyé dans le tissu de ma chemise.

Il ne s’est pas arrêté. Il a prolongé ma jouissance, la faisant durer, me laissant pantelante, vidée, exaltée.

Quand il a relevé la tête, ses lèvres brillaient de moi. Il me regardait comme si j’étais devenue une drogue délicieuse.

– Tu viens de me faire fantasmer encore plus qu’avant, souffla-t-il.

Il me détacha doucement. Mes poignets étaient rouges, mais je m’en fichais. Je me sentais légère, flottante, comme après une chute libre parfaitement contrôlée.

Je restai assise un instant, la jupe froissée, la peau encore frémissante. Il me tendit la main.

– Viens. Je te ramène chez toi.

Je levai les yeux vers lui, surprise.

– Toi ?

– Oui. Et ce week-end, tu viens chez moi. On n’a pas fini de jouer à ce jeu-là.

Je souris, encore trouble, mais comblée. Ce collègue que je ne devais pas toucher… je venais de le laisser me posséder complètement. Et je savais déjà que ce n’était que le début d’une histoire bien plus intense qu’un simple fantasme de bureau.

Un fantasme devenu réalité. Et peut-être... un secret à entretenir délicieusement.

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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr

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