Plaisirs Interdits au Bureau
Entre deux dossiers, je me suis offerte
Le ciel de fin d’après-midi projetait une lumière dorée sur les baies vitrées du bureau. Les stores à moitié baissés laissaient filtrer des lames de soleil qui dessinaient sur le sol des lignes chaudes, presque sensuelles. La ville bourdonnait derrière les vitres, mais à l’intérieur, les bruits s’étouffaient, comme si le temps s’y suspendait.
Je secouai distraitement mes cheveux, relisant pour la troisième fois le même rapport. Mon corps encore engourdi par les heures de travail tapotait nerveusement contre le cuir du fauteuil, les jambes croisées. J’avais glissé mes escarpins sous le bureau, et mes orteils jouaient avec l’air tiède de fin de journée. Mon chemisier en soie blanche collait à ma peau, trahi par la chaleur et une tension que je feignais d’ignorer.
Un murmure dans ma nuque, invisible, mais si présent. Ce frisson persistant depuis ce matin, quand il avait croisé mon regard dans l'ascenseur. Sa cravate parfaitement nouée, sa chemise légèrement entrouverte en haut. Et ce sourire — ce sourire qui promettait tout sans jamais rien dire.
Je tapais mécaniquement sur le clavier, dialoguant mollement dans le tchat de travail, mais mes pensées étaient ailleurs : entre ses mains larges, sur cette bouche un peu dure, sur cette voix grave qui sciait la journée d’une phrase lancée sans prévenir.
À 17h53, il est passé derrière moi. Une main légère sur le dossier de ma chaise, à peine effleurée, mais le message était clair.
— Toujours au bureau à cette heure ? m’a-t-il glissé, sa voix à mon oreille, tiède, presque intime.
— Tu sais ce que c’est… un planning trop serré. Des urgences qui s’empilent. Un manager exigeant... ai-je soufflé en penchant à peine la tête vers lui.
Il ne répondit pas tout de suite. Sa main se referma doucement sur le dossier, et j'entendis ce petit cliquetis discret : le loquet de la porte qu’il venait de faire tourner. Il venait de verrouiller. Je sentis une vague douce me parcourir le bas-ventre.
Il reprit, plus bas :
— Et si, pour une fois, tu le laissais tomber, ce planning ?
Je tournai la tête lentement. Nos regards se croisèrent. Son regard sombre descendit sur moi, s’arrêta sur mon chemisier entrouvert — volontairement, je l’avoue. L’un des boutons du haut avait sauté “accidentellement” dans l’après-midi. Je n’avais pas pris la peine de le refermer.
Je me levai lentement. Ma jupe droite remontait juste ce qu’il fallait sur mes cuisses. Une fente sur le côté, presque innocente. La dentelle noire de mes bas restait à peine visible, une invitation muette. Il posa ses yeux là, précisément, et ses lèvres se pincèrent imperceptiblement. Il était déjà tendu.
Le silence entre nous était chargé, électrique. Chaque geste, chaque respiration semblait peser plus lourdement que le précédent.
Je fis un pas, juste un, m’approchant de lui. Il ne bougea pas, ses mains glissées dans ses poches. Je sentis l’odeur de sa peau, cet accord de bois et d’ambre qui me rendait folle depuis des mois. J’avais fantasmé son autorité, sa voix grave qui me donnait des consignes à la réunion du matin. Fantasmé le claquement d’un paddle sur ma chair nue, les gémissements retenus, les yeux bandés, et mes poignets liés à son bureau avec une paire de menottes que j'avais, il faut bien l’avouer… déjà glissée dans mon tiroir.
Cette idée me fit frissonner à nouveau. Et quand je vis le coin de ses lèvres se relever, je sus qu’il l’avait vu. Mon trouble. Mon envie. Mon abandon contenu.
Je tirai doucement sur la boucle fine de ma ceinture. Le léger clic du métal résonna comme un coup de tonnerre entre les murs feutrés du bureau. Il s’approcha, enfin, lentement, ses yeux accrochés aux miens.
— Tu veux t’offrir, c’est ça ? Ici ? murmura-t-il sans jamais me toucher.
— Entre deux dossiers, souffle de fin de pression, lâchai-je dans un souffle. Peut-être le meilleur moment…
Il esquissa un rictus, sa main frôlant enfin ma hanche. Puis il recula de quelques pas et s’installa dans mon fauteuil. Croisa les jambes. Et me fixa.
— Alors montre-moi. Lentement.
Ma gorge se serra, mon ventre se creusa. Je sentais la chaleur entre mes cuisses maintenant, le désir liquide et doux qui montait comme un orage. Je reculai vers le bureau. Mes doigts tremblaient à peine, mais l’envie était là, brute, vivante. Je m’assis sur le bord, face à lui, relevant légèrement ma jupe.
— Je t’obéis… ou je te provoque ? lui soufflai-je.
— Les deux.
Alors j’ouvris le premier bouton de mon chemisier. Un frisson courut sur ma peau. Mes seins, enfermés dans une fine brassière en dentelle noire, semblaient anticiper son regard. Il se mordit la lèvre, son regard durcissant.
— Tu savais que j’allais venir, hein ?
Je hochai la tête, lentement.
— J’ai mis ce plug anal exprès… soufflai-je alors. Depuis ce matin. Pour toi.
Un silence. Il se leva brusquement, son regard planté dans le mien, comme s’il voulait me dominer d’un coup, physiquement. Il s’arrêta à un souffle de mon visage. Je pouvais sentir sa chaleur. Son excitation. Son autorité.
— Retire-le, lentement. Je veux voir jusqu’où tu peux t’offrir…
Je souris. Je n’étais plus qu’envie et tension.
Entre deux dossiers, oui. Juste là, entre ces murs gris et les classeurs remplis de chiffres. Je m’offrais, lentement, comme une récompense bien méritée. Et la nuit n’avait pas encore commencé…
Je n’avais pas bougé. Lui non plus. Le silence entre nous était devenu presque insoutenable, étiré comme une corde prête à se rompre. Seuls nos souffles un peu plus courts trahissaient l’intensité du moment.
Je gardai les yeux braqués sur lui, mue par une pulsion aussi irrépressible qu’inavouée. Oui, je voulais m’offrir. Pas seulement me donner. Je voulais qu’il voit à quel point j’étais à lui, là, entre deux dossiers, dans ce bureau qui n’avait jamais été aussi vivant.
Je me redressai lentement, glissant mes mains sur mes cuisses, remontant doucement ma jupe. Le tissu s’éleva centimètre par centimètre, dévoilant la bordure de mes bas, puis la peau tendre de mes cuisses. Il ne disait rien, mais son regard me brûlait.
— Tu veux voir, c’est ça ?
Il hocha la tête. Son torse se soulevait plus vite. Il avait appuyé ses coudes sur les accoudoirs du fauteuil, les doigts croisés devant sa bouche. Une position de contrôle, de domination. Mais je détectais cette tension dans sa mâchoire. Il luttait pour ne pas bouger. Pour ne pas me sauter dessus.
Je basculai légèrement en arrière, m’appuyant sur les paumes, les jambes à demi écartées sur le bord du bureau. Ma culotte en dentelle noire était trempée. Je le savais. Je le voulais. Et lui aussi le vit sans détour.
— Tu veux que je l’enlève ?
Il fit un signe bref du menton. J’adorais quand il ne parlait pas. Quand il me conduisait simplement du regard, comme un ordre muet. Je glissai mes doigts sous l’élastique, décollai lentement la dentelle de ma peau humide. La sensation me fit frissonner.
Je la fis glisser sur mes hanches, doucement, la tirant jusqu’à mes genoux, puis à mes chevilles. Je la laissai tomber à mes pieds, sans rompre le contact visuel. Son souffle s’accéléra.
— Garde les bas, dit-il enfin, d’une voix plus rauque.
Je souris. Et d’un mouvement souple, je tournai sur moi-même, dos à lui, les coudes sur le bureau. Ma jupe retombait sur mes hanches, mais je la relevai, l’attrapai et la coinçai dans la ceinture. Mes fesses étaient maintenant offertes à sa vue. Entourées de dentelle. Et entre elles, le bijou discret, le plug anal que j’avais choisi ce matin. Une petite pierre violette scintillait dans la lumière dorée du bureau.
— Regarde ce que je porte. Pour toi.
Il se leva cette fois. Lentement. Je l’entendis contourner le bureau. Je ne bougeai pas. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine comme s’il voulait sortir. Il s’approcha. Je sentis la chaleur de son corps dans mon dos, sans qu’il ne me touche.
— Tu as passé la journée avec ça en toi ?
— Toute la journée. Pendant la réunion. Pendant le déjeuner. Quand je t’ai regardé parler du budget… j’avais ça dans mon cul. Et je pensais à tes doigts. À ta bouche.
Il grogna bas, presque malgré lui. Sa main se posa enfin sur ma hanche. Ferme. Possessive. Il ne me caressait pas. Il me tenait. Comme s’il voulait s’assurer que je ne lui échappe pas.
— Retire-le. Je veux te voir t’ouvrir.
Je pris une inspiration. Mes doigts s’aventurèrent entre mes fesses, effleurant le creux de mes reins, puis la base du plug. Je tirai très doucement. Le mouvement fit vibrer l’intérieur de mon ventre. Une sensation de vide, de chaleur, d’abandon. J’aimais cette sensation. L’idée de me vider pour mieux me remplir.
Il se recula à peine, pour mieux voir, j’en étais sûre. Je poussai un petit gémissement, volontaire, et le plug sortit lentement, en un glissement mouillé. Je le déposai sur le bureau, à côté de mon clavier.
Il le regarda, puis me regarda. Ses yeux étaient sombres, affamés.
— Tu sais ce que j’ai envie de faire, là, tout de suite ?
— Détaille… dis-je en me retournant lentement.
Il me saisit par les hanches et me fit asseoir sur le bureau, face à lui. Ses mains remontèrent sur mes cuisses, effleurant à peine ma peau. Il s’arrêta juste avant mon sexe, comme pour me punir de le vouloir trop fort.
— J’ai envie de te lécher. Longtemps. Jusqu’à ce que tu n’en puisses plus. Et que tu me supplies de te prendre.
Je fermai les yeux un instant. Mon ventre se contractait. J’étais trempée. L’excitation me nouait les tripes.
— Et tu vas le faire ?
Il secoua lentement la tête.
— Pas encore. Je veux jouer un peu. Tu crois que tu peux travailler en même temps ?
— Travailler ?
— Un dernier mail. Juste un. Pendant que je te fais ça.
Il sortit de sa poche un petit vibromasseur discret. Noir, lisse. Il le posa sur le bureau, à côté de mon clavier. Puis il s’agenouilla devant moi, glissa mes jambes sur ses épaules, et me fixa.
— Tape. Et ne t’arrête que quand tu as cliqué sur “Envoyer”.
Je frémis. C’était fou. Indécent. Mais terriblement excitant. J’ouvris une nouvelle fenêtre sur mon écran, tapai l’objet du mail — et à cet instant, il alluma le vibro.
La vibration me surprit. Il le glissa contre mon clitoris, à travers la dentelle humide de mon string remonté. Mon corps se tendit d’un coup, mes doigts tremblaient. Mais je continuai à taper. Chaque lettre était une épreuve. Chaque vibration me faisait perdre le fil.
— Tu aimes ça, hein ? Être utilisée pendant ton boulot.
— Oui…
Il augmenta l’intensité. Mon bassin se soulevait involontairement. Mes doigts glissaient sur le clavier. Mon souffle était saccadé, mon dos cambré. Je n’étais plus qu’un nœud de nerfs et de plaisir contenu.
— Finis le mail. Après, je te prendrai. Mais pas avant.
Je tapai, en apnée. Une phrase. Puis une autre. Il alternait les pressions, jouait avec la vitesse. Parfois, il s’arrêtait. Juste assez pour me laisser sur le bord du gouffre. Puis il reprenait, plus fort, plus précis. Mon corps hurlait en silence.
Je cliquai enfin sur “Envoyer”. Et à ce moment, il retira le vibro. Je haletais, vidée, frustrée, et pourtant comblée.
Il se redressa, passa son pouce sur mes lèvres humides, puis le glissa dans ma bouche. Je le suçai lentement, sans le quitter des yeux.
— Entre deux dossiers… t’es vraiment délicieuse.
Je souris, encore tremblante, les cuisses écartées, offerte.
Et la nuit ne faisait que commencer.
```htmlJe n’avais jamais vu un regard aussi noir, aussi affamé. Il m’avait fait grimper si haut, suspendue à chaque vibration, chaque pause cruelle, que j’étais prête à imploser.
Il écarta mes cuisses plus largement, s’agenouilla à nouveau devant moi, et cette fois, il ne joua plus. Sa langue chaude glissa lentement entre mes lèvres trempées, savourant chaque recoin, chaque frémissement.
Je basculai la tête en arrière, les mains agrippées au bord du bureau. Il me léchait avec une lenteur calculée, alternant des cercles précis sur mon clitoris et des coups de langue plus profonds qui me faisaient gémir malgré moi.
— Tu goûtes le travail bien fait, murmura-t-il contre ma peau.
Je ris, haletante, le ventre déjà tendu d’une nouvelle vague de plaisir. Il redoubla d’ardeur, m’aspira doucement, puis plus fort. Mes jambes se crispèrent autour de son cou, mes hanches cherchant ses mouvements.
Je sentis l’orgasme monter, rapide, violent. Un frisson me traversa toute entière, de la nuque jusqu’aux talons. Mon souffle se coupa, je me cambrai, et je jouis contre sa bouche, les cuisses tremblantes, incapable de retenir mes cris.
Il me soutint, me lécha jusqu’à la dernière secousse. Puis il se releva, le regard sombre, la bouche brillante.
— Tu es exquise. Et tu n’en as pas fini.
Il me retourna d’un geste ferme, me plaqua debout contre le bureau. Je sentis la chaleur de son sexe dur contre mes fesses. Il écarta mes jambes d’un genou, guida sa queue entre mes lèvres déjà ouvertes, et s’enfonça en moi d’un seul coup, profond, puissant.
Un cri m’échappa. Il me tenait par les hanches, me prenait avec une rage contenue, chaque coup de reins plus fort, plus précis. Le bureau grinçait sous le rythme de nos corps, les papiers volaient, les dossiers s’écroulaient. Rien ne comptait que cette fusion brute, animale, jouissive.
— Tu voulais t’offrir ? Tu es à moi, maintenant.
Je répondis par un gémissement rauque, serrée autour de lui, offerte et conquise.
Quand il jouit, c’était dans un râle grave, la tête enfouie contre ma nuque, ses mains crispées sur mes hanches. Je sentis sa chaleur pulser en moi, et je frémis encore, à bout de souffle.
Il resta là un instant, enfoncé en moi, nos corps collés, nos souffles mêlés.
Puis il se retira lentement, m’embrassa dans le creux du dos, et me tourna vers lui. Son regard avait changé. Toujours intense, mais adouci par le plaisir partagé.
Je remontai doucement ma jupe, remis mes cheveux en place, encore tremblante. Il me tendit ma culotte avec un sourire en coin.
— Tu veux la remettre… ou la glisser dans ton sac comme un petit souvenir de ta productivité ?
Je ris doucement, la pris entre deux doigts, et la rangeai dans le tiroir de mon bureau, à côté des plugs anaux et de mes menottes. Il sourit, satisfait.
— Tu sais qu’on a une réunion demain matin ?
— Je sais. Et je serai à l’heure…
Je m’approchai de lui, glissai mes doigts sur sa cravate, puis chuchotai :
— … mais tu devrais peut-être penser à apporter ce paddle dont tu as parlé, juste au cas où je sois un peu désobéissante.
Il éclata d’un rire grave, me vola un baiser rapide, puis se redressa, rajustant sa chemise.
— Rendez-vous à 8h30. Sans culotte. Et avec ce même regard.
Je le regardai sortir, encore nue sous ma jupe, les cuisses moites, le cœur battant. Le bureau retrouvait son calme, mais rien n’était plus pareil. Pas moi. Pas lui. Pas cet espace désormais chargé de souvenirs brûlants.
Entre deux dossiers… je m’étais offerte. Et j’avais reçu bien plus qu’un orgasme.
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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr