Nuit interdite à l'hôtel
Je me suis offerte à un inconnu dans un hôtel
J’ai encore son parfum sur mes poignets. Un mélange de cuir, de bois chaud et de peau… Cette odeur me revient chaque fois que je ferme les yeux. Et je revois la scène. Ce couloir d’hôtel presque désert. La lumière chaude des appliques sur la moquette rouge foncé. Ce silence feutré qu’on retrouve uniquement dans les lieux où les secrets s’échangent sans jamais se nommer.
Il y a quelques jours encore, je n’aurais jamais imaginé faire ça. Me donner à un homme que je ne connais pas. Dans un hôtel chic, dont la chambre a tout du décor de fantasme : grands draps blancs repassés, miroir au-dessus du lit, salle de bain ouverte avec une douche à l’italienne... Mais il y avait ce besoin, ce feu en moi, que je n’avais encore jamais osé laisser brûler librement. Ce soir-là, tout a changé.
J’étais descendue à Paris pour un séminaire. Trois jours à écouter des présentations, à hocher la tête, à cacher l’ennui derrière un sourire professionnel. Le soir, je dînais seule dans ma chambre, en peignoir, les jambes nues sous la table basse, le téléviseur allumé pour faire semblant. Mais ce soir-là, une envie sourde m’a prise. Un besoin d’être vue, désirée… prise.
Je suis descendue au bar de l’hôtel. Une robe noire moulante, fendue sur la cuisse. Pas de culotte. Juste un plug anal en métal, que j’avais glissé à l’intérieur avant de quitter la chambre. Le frottement subtil à chacun de mes pas me rappelait que tout ce que je faisais ce soir avait un but. Que je cherchais quelque chose. Ou plutôt… quelqu’un.
Il était déjà là. Seul à une table, ses doigts effleurant la base d’un verre de whisky. La lumière jaune dorée glissait sur ses traits, dessinait sa mâchoire, l’ombre de sa barbe de quelques jours. Il m’a regardée. Pas comme on regarde une femme jolie. Non. Comme un fauve qui jauge une proie. J’ai senti mon ventre se contracter. Et mon sexe se réchauffer.
Je me suis assise au comptoir, deux sièges plus loin. Il a attendu. Dix, vingt secondes. Puis il a marché jusqu’à moi, posé son verre à côté du mien, et murmuré :
– Tu attends quelqu’un ?
– Peut-être. Peut-être que je cherche la bonne personne.
Il a souri. Légèrement. Sans un mot de plus, il a commandé deux verres de vin rouge. Il n’a pas demandé ce que j’aimais. Il a juste supposé. Et il avait raison.
– Tu es seule ici ?
J’ai hoché la tête. Il m’observait avec attention. Comme s’il devinait que ma peau brûlait sous le tissu. Que mes jambes serrées cachaient une excitation que je retenais à peine, que le léger frémissement de mes cuisses révélait le jeu secret qui se nichait entre mes fesses.
– Monte avec moi.
Pas une question. Une injonction douce. Son ton était calme, assuré. Il n’était pas pressé. Mais il savait ce qu’il voulait. Et je savais que c'est ce que je voulais offrir. Je me suis levée. Il m’a laissé passer devant lui. J’ai senti son regard descendre le long de ma colonne, caresser mes reins, deviner les ondulations de mes hanches.
Pendant l’ascension dans l’ascenseur, il ne m’a pas touchée. Il s’est simplement tourné vers moi. Son regard ancré dans le mien. Je respirais plus fort. Mon cœur cognait. J’aurais pu m’arrêter. Lui dire non. Redescendre. Mais mon corps parlait plus fort que ma prudence. Mon sexe, contracté autour du plug, palpitait à chaque vibration du silence entre nous.
La porte s’est ouverte sur le cinquième étage. Le couloir sentait le linge propre et le bois ciré. Quand il a glissé sa carte dans le lecteur, je me suis arrêtée une seconde. Le battement du verrou électronique m’a semblé résonner comme un coup de marteau dans ma poitrine.
Il a entrouvert la porte. Puis il m’a regardée longuement avant de dire :
– Entre, maintenant.
Je l’ai fait. Lentement. Sans un mot. Comme une fille sage qui vient de faire quelque chose de scandaleux. Comme une femme libre, prête à se perdre pour mieux se révéler. L’intérieur était tamisé, chaud. Une seule lampe allumée. Des coussins sur un lit immense. Et sur la table basse... un paddle en cuir noir, une paire de menottes à mousqueton, un petit vibromasseur, et ce flacon d’huile chauffante que j’avais vu dans des boutiques spécialisées.
Il a refermé la porte derrière moi. Je l’ai entendu verrouiller. Puis s’approcher. Je ne l’ai pas regardé. Je voulais qu’il vienne à moi, qu’il fasse de moi ce qu’il avait en tête. Mon souffle était court. Mes pensées floues. Tout ce que je ressentais, c’était cette pression chaude dans mon sexe, amplifiée par le plug que je sentais à chaque pulsation.
– Tu es excitée ?
Je n’ai pas répondu. J’ai simplement posé ma main sur ma cuisse, fait glisser lentement la fente de ma robe vers le haut, dévoilant ma hanche nue. Il est resté silencieux un instant. Puis il a murmuré :
– Retourne-toi. Montre-moi jusqu’où tu es prête à aller.
Je l’ai fait. Les jambes légèrement écartées. Dos à lui. Ma robe glissée un peu plus haut, jusqu’à ce qu’il puisse voir l’extrémité du plug anal brillant, logé entre mes fesses tendues.
Il s’est approché. Je n’ai pas bougé. Je sentais son souffle dans mon cou. Il a effleuré mes fesses du bout des doigts. Son index a suivi la ligne du métal, avant de glisser le long de ma cuisse. Je me suis mordue la lèvre. Les yeux fermés. Chacune de ses caresses était millimétrée, calculée, implacable. Il savait que mon corps lui appartenait déjà.
– Tu n’as pas idée de ce qui t’attend.
Il m’a saisie doucement par les hanches, ses mains fermes et tièdes. J’ai frissonné. Ma poitrine s’alourdissait, tendue sous le tissu, mon sexe palpitait, prêt. Mon ventre était vide de tout sauf de ce besoin de lui. Inconnu il y a une heure. Et pourtant…
J’étais prête à me donner. Corps, bouche, gorge, cul. Tout.
Je suis restée debout quelques secondes, le dos tourné, mes mains croisées devant moi comme une élève docile attendant l’ordre suivant. Je sentais son regard me traverser, explorer chaque courbe, chaque tension dans ma posture. Le silence était lourd, mais chargé. Il y avait dans l’air cette promesse non dite, cette chaleur suspendue entre deux corps prêts à se heurter.
Il s’est approché lentement. Je n’ai pas eu besoin de me retourner pour savoir qu’il était juste derrière moi. Sa main s’est posée sur ma nuque, ferme, chaude, dominante. Mon souffle s’est coupé une seconde. Il a glissé ses doigts dans mes cheveux, les tirant doucement vers l’arrière, m’obligeant à cambrer la colonne.
– Tu aimes ce plug en toi ?
Sa voix était grave, posée. Chaque mot vibrait contre ma peau.
– Oui…
– Tu l’as mis pour moi ?
Je n’ai pas répondu tout de suite. Il a tiré un peu plus, juste assez pour me faire gémir doucement.
– Réponds.
– Oui… Je voulais que tu le sentes. Que tu saches ce que je suis prête à offrir. Ce que je veux.
Il a relâché mes cheveux et s’est glissé devant moi. Nos regards se sont croisés. Il n’a rien dit. Il a simplement fait glisser la bretelle de ma robe sur mon épaule, lentement, puis l’autre. Le tissu a glissé contre ma peau, caressant mes seins tendus, mes hanches brûlantes. La robe est tombée à mes pieds, ne laissant sur moi que mes talons noirs et le petit bijou de métal planté dans mon intimité.
Il m’a regardée longuement. J’étais nue, offerte, vulnérable. Mais jamais je ne m’étais sentie aussi forte.
– Tourne-toi. Mains contre le mur.
Je me suis exécutée. Le papier peint texturé sous mes paumes, la poitrine projetée vers l’avant, les fesses légèrement relevées. J’entendais son souffle. Je sentais qu’il me détaillait, qu’il savourait la vue.
Ses doigts ont glissé le long de ma colonne, doux, presque tendres. Puis ils se sont arrêtés sur l’extrémité du plug anal. Il l’a fait tourner légèrement, tout en appuyant à peine. Je me suis tendue, une décharge chaude traversant mon bas-ventre.
– Tu es bien dressée pour une inconnue.
– Peut-être que je t’attendais depuis longtemps…
Il a ri doucement, sans ironie. Puis j’ai senti le cliquetis des menottes. Il les avait prises sur la table. J’ai fermé les yeux. Le métal a claqué autour de mon poignet gauche, puis du droit. J’étais attachée. Exposée. Et plus mouillée que je ne l’avais jamais été.
Il s’est approché de mon oreille.
– Tu sens ce que tu dégages ? Cette odeur chaude entre tes cuisses ? Tu es trempée, petite chienne.
J’ai gémi, incapable de répondre. Mon sexe palpitait. Le plug amplifiait chaque mouvement, chaque respiration. Mes jambes tremblaient.
Il s’est éloigné. J’ai entendu un cliquetis, un petit bruit mécanique. Puis un bourdonnement discret. Le vibromasseur. Il l’a allumé. Je savais qu’il allait jouer avec moi. Me faire languir. Il avait ce regard d’homme qui prend son temps, qui aime faire monter la tension. Il savait exactement ce qu’il faisait.
Il l’a posé contre l’arrière de ma cuisse, là où la peau est fine, sensible. Puis il a remonté lentement, jusqu’à frôler la base du plug, sans jamais aller plus loin. Je me suis cambrée, en quête de contact, haletante.
– Dis-moi ce que tu veux.
– Je veux que tu me fasses jouir…
– Trop tôt. Tu n’as encore rien mérité.
Le vibro a glissé doucement entre mes fesses, appuyant contre le métal froid, le faisant vibrer à l’intérieur. Mes jambes ont cédé un instant. Il m’a rattrapée par la taille, me maintenant contre le mur.
– Tu vas rester comme ça. Jusqu’à ce que je dise le contraire.
Il a laissé le jouet en place, tenu contre moi par sa main ferme. Mes muscles se contractaient, mon sexe s’ouvrait, chaud, humide, prêt à être pris. Mais il ne me pénétrait pas. Il me testait. Et j’adorais ça.
Sa deuxième main s’est glissée entre mes jambes, ses doigts effleurant mes lèvres intimes, trempées. Il a gémi, presque surpris de ce qu’il trouvait.
– Tu dégoulines, petite cochonne. Tu veux être prise comme une salope, hein ?
J’ai hoché la tête, incapable de parler.
Il a retiré le vibromasseur, puis a fait glisser ses doigts en moi, lentement, profondément. J’ai haleté, accrochée par les poignets au mur, incapable de me retenir. Chaque mouvement réveillait en moi une vague chaude, un mélange de honte et de fierté. J’aimais être sa chose. J’aimais qu’il m’utilise.
Il s’est collé à moi, son torse contre mon dos, sa main toujours en moi. Il bougeait ses doigts avec une précision diabolique, effleurant mon point G, jouant avec ma résistance.
– Pas encore. Pas maintenant. Je veux que tu sois au bord. Que tu me supplies.
Il a stoppé net. M’a laissée là, pantelante, ruisselante, frustrée. Puis il m’a détachée d’un geste sec. Je me suis retournée, les joues rouges, le regard fiévreux.
– Allonge-toi sur le lit. Sur le ventre. Fesses bien en l’air.
J’ai obéi. Le drap frais sous ma poitrine, mes hanches surélevées par un coussin qu’il a glissé sous moi. Il a pris le paddle. Je l’ai entendu le faire claquer doucement dans l’air. Juste assez pour me faire sursauter.
– Tu vas compter. À voix haute. Chaque fois que je te frappe.
Le premier coup a claqué net sur ma fesse droite. Juste ce qu’il fallait de douleur pour réveiller mes nerfs, faire jaillir un gémissement. Le second, sur la gauche. Le cuir laissait une chaleur délicieuse, une trace presque tendre.
– Un… Deux…
J’ai continué, haletante, mon sexe de plus en plus enfiévré, mon plug vibrant à chaque impact, amplifiant les sensations. Il s’est arrêté à huit. Puis est venu se coller à moi, embrassant le creux de mes reins, léchant la sueur qui perlait sur ma peau.
– Regarde-toi. Tu es magnifique. Offerte. Prête à tout.
Ses doigts sont revenus entre mes cuisses. Cette fois, deux d’un coup. Il a pénétré lentement, puis plus vite, ajoutant une pression contre mon clitoris avec son pouce. Ma respiration s’est saccadée. Je voulais jouir. Maintenant. Tout de suite.
– Tu veux jouir ?
– Oui… oui, je t’en supplie…
Il a retiré sa main. Encore. Mon corps a crié de frustration. Il s’est redressé, s’est éloigné quelques secondes. Puis je l’ai entendu ouvrir un flacon. L’huile chauffante. Ses mains en ont versé sur mes fesses, ma chute de reins, puis entre mes cuisses. La chaleur s’est propagée immédiatement, douce, lente, excitante.
Il a massé, longuement. Ses paumes glissaient, appuyaient, pétrissaient ma chair. Je n’étais plus qu’un corps offert à sa volonté. Prête à être utilisée, marquée, remplie.
Il s’est penché à mon oreille, ses lèvres à peine posées sur ma peau.
– Quand je déciderai de te prendre, tu supplieras de ne pas t’arrêter. Et tu ne t’en remettras pas.
Je n’ai pas répondu. Mon corps parlait pour moi. Tremblant, brûlant, ouvert.
Et tout en moi criait : prends-moi. Mais il ne le ferait pas. Pas encore.
Il savait que l’attente était le plus puissant des aphrodisiaques.
Quand il est revenu, ses doigts huileux ont glissé entre mes fesses, caressant la base du plug anal encore vibrant. Puis je l’ai senti se retirer lentement, dans un frisson délicieux. Ma respiration s’est coupée, mon corps s’est tendu, vide soudain, affamé.
Il a pris sa place. Je l’ai senti contre moi, dur, chaud, prêt. Il s’est penché, ses lèvres sur ma nuque :
– Tu es prête maintenant. À tout.
Et d’un seul mouvement, il m’a prise. Profondément. Entièrement.
J’ai crié, surprise par la violence douce de la pénétration. Mon sexe l’a accueilli avec une faim animale. Il s’est enfoncé encore, jusqu’à ce que je ne sente plus que lui. Chaque va-et-vient était précis, puissant, rythmique.
Ses mains tenaient mes hanches, fermes, possessives. Le coussin sous mon ventre amplifiait l’angle, et chaque coup me frappait au plus profond. Le bruit de nos peaux, de mes gémissements, du lit qui grinçait… tout résonnait dans la pièce feutrée.
– Tu es si serrée… si chaude…
Je ne répondais plus. Je haletais. Je me perdais.
Il accéléra. Mon corps se tendit, mes muscles se crispèrent, ma gorge laissa échapper un râle rauque. Il saisit mes cheveux, me tira légèrement en arrière, me forçant à cambrer encore plus.
– Jouis. Maintenant.
Et je l’ai fait.
Un orgasme brutal, profond, qui m’a traversée de la nuque jusqu’aux orteils. Mon sexe s’est contracté autour de lui, fort, incontrôlable. Je me suis effondrée, mais il me tenait toujours, continuant ses coups jusqu’à ce qu’il jouisse à son tour, en moi, dans un râle rauque, les doigts enfoncés dans ma chair.
Nous sommes restés là, collés, haletants, sa semence chaude encore en moi, mes cuisses tremblantes, mon dos couvert de sueur et d’empreintes invisibles.
Son souffle dans mon cou s’est ralenti. Il a embrassé doucement mon épaule, puis s’est retiré lentement. Je me suis retournée, les jambes flasques, le regard encore brumeux.
Il s’est allongé à côté de moi, sans un mot. Sa main a trouvé la mienne. J’ai souri.
– Tu n’étais pas ce que j’attendais, ai-je murmuré.
– Mais tu étais exactement ce que je cherchais.
Un silence doux s’est installé. Il m’a observée un long moment, puis a effleuré ma hanche du bout des doigts.
– Tu repars demain ?
– Après le petit-déjeuner. Mais… je pourrais rater mon train.
Il a souri, ce sourire en coin que j’avais déjà appris à aimer.
– Alors je te ferai rater plus que ça.
Je me suis blottie contre lui, nue, offerte, marquée. Mon corps portait encore les traces du paddle, du vibromasseur, des menottes. J’étais vidée. Et pourtant… je le voulais encore.
Peut-être que ce n’était pas qu’un fantasme. Peut-être que j’avais ouvert une porte. En moi. En lui. Et que ce n’était que le début.
Je me suis endormie contre cet inconnu, le goût du cuir et de l’interdit encore sur les lèvres.
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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr