Premiers frissons d'ivresse lente

Premiers frissons d'ivresse lente

Une rencontre inattendue sous les étoiles, pleine de mystère et de passion.

Premiers frissons d'ivresse lente

Je n’avais jamais osé l’anal, jusqu’à lui

Le velours grenat des rideaux tamisait la lumière dans le salon, laissant glisser des reflets chauds sur les murs couleur crème. L’odeur délicate de bois ciré et de cire chaude flottait dans l'air, mêlée à une trace plus intime : celle de mon parfum, vanillé, capiteux. Je m’étais préparée sans vraiment savoir pourquoi, peut-être juste pour le plaisir de me sentir désirée. Blouse légère – presque transparente –, jupe noire fendue sur le côté, et dessous, une culotte fine, toute en dentelle, qu’il m’avait offerte un soir où mes mains avaient trop tremblé pour déchirer le papier.

Assise sur ce canapé trop grand pour moi, jambes croisées, verre de vin en main, je regardais l’heure avec cette impatience nerveuse du doute. Je n’avais rien promis. C’était lui qui avait glissé cette phrase, presque en riant, une semaine plus tôt :

– Tu sais, il y a des choses qu’on ne découvre qu’avec la bonne personne.

À cet instant, j’avais souri, un peu gênée. Mes joues avaient rougi. J’avais tourné le regard. Mais il avait vu. Il voyait toujours. Et je crois que c’est ce qui m’excitait déjà. Sa façon de lire entre les lignes, entre mes jambes, entre mes silences.


Il a sonné à 20h13. Juste après que j’ai appuyé sur lecture en lançant une playlist jazz sur l’enceinte connectée. Je me suis levée, trop vite. Mes talons ont glissé un instant sur le parquet ciré, et j’ai ri. Seule. Comme pour me rassurer.

Quand j’ai ouvert, son regard a plongé directement dans le mien. Pas un mot pendant les cinq premières secondes. Il m’a scannée. C’était ça, toujours. Il m’observait comme un sculpteur observe la matière, avant de poser les mains.

– Tu es magnifique, murmura-t-il.

Il avait cette voix basse, grave, presque chaude. Celle qui donnait envie de s’abandonner dans un soupir. Il portait une chemise noire déboutonnée juste ce qu’il fallait, et ce regard... ce regard intense, presque animal mais infiniment tendre. Sensuel. Il savait ce que sa présence faisait à mon corps. Il jouait avec, sans forcer, sans jamais rien exiger. Et c’était précisément ce qui m’avait perdue.


– Entre…

Il est passé près de moi, son parfum m’a léché la peau, masculin, épicé, sec. Ma nuque s’est tendue sans que je le contrôle. Il l’a senti. Et quand il a posé sa main dans le bas de mon dos, par pur réflexe, j’ai retenu mon souffle.

– Détends-toi.

Il savait tout. Ce que je n’avais jamais osé dire. Ce que je n’avais jamais osé faire. Et surtout ce que je fantasmais sans jamais l’avouer. Ce soir, il y avait quelque chose de différent dans ses gestes, dans sa façon de me frôler sans me toucher, de poser son regard sur mes hanches, juste là où la jupe commençait à remonter.

Il s’est assis dans le fauteuil et a pris une gorgée de vin. Moi, je tremblais un peu en le regardant. Son calme contrastait avec les battements désordonnés dans ma poitrine.

– Tu es nerveuse, dit-il sans me quitter des yeux.

– Un peu.

– Tu penses encore à ce qu’on a dit ?

Je me suis mordue la lèvre. J’ai baissé les yeux. Tout était là : le trouble, le frisson, cette tension délicieuse qui ne faisait que gonfler, lentement, comme une vague avant l'explosion. Le mot "anal" me brûlait les lèvres. Et pourtant… l’idée me hantait depuis cette phrase, depuis son regard, depuis ce rêve fait deux jours plus tôt où je m’étais réveillée entre moiteur et gémissement, un doigt glissé là où je n’avais jamais osé aller seule.

– J’y pense, avouai-je dans un souffle. Mais je ne sais pas si je suis prête.

Il se leva, lentement. Avança jusqu’à moi. Je sentais la chaleur monter entre mes cuisses, sans même qu’il m’ait touchée encore. Il posa ses doigts sous mon menton, me força à relever les yeux vers lui.

– Tu n’as pas à faire quoi que ce soit. Juste à te laisser guider. Si tu me fais confiance.

Sa voix était un murmure. Ses lèvres effleurèrent ma tempe. Juste une caresse. Et mon ventre se contracta, mes cuisses se serrèrent. C'était ce mélange de douceur et de pouvoir. Une promesse sans menace. Une invitation à lâcher le contrôle.

– Assieds-toi, me dit-il en désignant le bord du canapé.

J’ai obéi. D’un geste lent, il a remonté ma jupe sur mes cuisses. Mon souffle s’est arrêté. Il n’a rien dit. Juste observé. Puis son doigt a glissé le long de ma cuisse nue, du genou jusqu’à la fine bande de dentelle. Il a souri.

– Tu portes cette culotte pour moi ?

J’ai hoché la tête, incapable de parler.

– Tu es délicieuse. Et tu ne sais pas encore à quel point ce soir, je vais te faire découvrir des sensations que tu n’oublieras jamais.

Sa main a effleuré le haut de ma fesse, seulement recouverte par la dentelle. J’ai retenu un gémissement. Tout mon corps était tendu, à la limite de l’explosion, mais il prenait son temps, comme s’il écrivait une histoire sur ma peau. Une histoire interdite. Une histoire de première fois.

Dans sa poche, il a sorti un petit objet. Métallique, discret. Un plug anal, en forme de goutte, avec une base ornée d’un petit cristal. Mon cœur s’est emballé. Mes joues ont rougi de chaleur.

– Je ne vais rien t’imposer, dit-il doucement. Mais je veux que tu le regardes. Que tu le touches. Que tu l’apprivoises avec moi.

Je l’ai pris dans ma paume. Il était froid, doux. Et soudain, mille images sont venues me traverser l’esprit. Celles de ses mains sur mes hanches, de sa voix grave à mon oreille, de sa bouche sur ma nuque pendant qu’il me possédait lentement, différemment. Là où je n’avais jamais laissé entrer personne.

– Est-ce que tu m’as déjà fantasmé ici ? demanda-t-il en posant son doigt juste là, entre mes fesses.

Je n’ai pas répondu. Parce que mon souffle était déjà trop court. Parce que mes cuisses étaient déjà humides. Parce que tout mon corps criait oui, même si mes lèvres balbutiaient encore.

– Je veux t’ouvrir, lentement. Te voir t’abandonner. T’entendre gémir quand tu comprendras combien ce plaisir-là, si profond, si dense, peut être enivrant.

Ses mots étaient des caresses. Sa voix, une promesse chaude dans l’obscurité. Et moi, je sentais déjà que cette nuit allait me faire basculer. Dans l’inconnu. Dans le vrai lâcher-prise. Dans cette première fois que je n’osais même pas nommer à voix haute…

Il me tendait le plug, sans insister, mais son regard le faisait pour lui. Un mélange d’assurance et d’excitation silencieuse. Je l’ai pris, comme on accepte un pacte. Le métal était froid, presque intimidant dans ma paume. Mais c’était surtout l’idée de ce qu’il représentait qui me faisait trembler. Ce n’était pas juste un sextoy. C’était une frontière. Une porte que je n’avais jamais voulu franchir. Jusqu’à lui.

Il s’est accroupi devant moi, entre mes jambes entrouvertes. Sa main a effleuré le pli de mon genou, remontant lentement, caressant la peau nue avec une tendresse qui contrastait avec la tension électrique dans l’air.

– Respire, murmura-t-il.

Ses lèvres ont effleuré l’intérieur de ma cuisse, juste au-dessus de la jarretière invisible que dessinait l’élastique de mes bas. Je me suis cambrée sans le vouloir. Mon ventre s’est contracté, et je l’ai regardé, perdue dans un vertige délicieux.

– Tu es déjà si réceptive…

Il a glissé ses doigts sous la dentelle, lentement, avec cette maîtrise qui me rendait folle. Il ne cherchait pas à aller vite. Il cherchait à me faire fondre. À me rendre incapable de penser. Et il y arrivait, putain.

Je sentais la chaleur s’accumuler entre mes cuisses. Ma culotte était déjà trempée, collée à mon sexe. Il l’a retirée en silence, la glissant le long de mes jambes avec un soin presque cérémonial. Puis il a relevé les yeux vers moi, tenant le tissu entre ses doigts.

– Tu veux que je continue ?

J’ai hoché la tête. Il s’est relevé, a posé ma culotte sur la table basse, comme un trophée. Puis il est revenu derrière moi, s’est assis, m’a attirée contre lui. Mes fesses sur ses cuisses, mon dos contre son torse. Je sentais sa chaleur, sa présence, son sexe dur sous ma jupe remontée. Et moi, j’étais offerte. À lui. À cette idée.

Il a pris une petite fiole sur la table. Du lubrifiant transparent, légèrement irisé. Il l’a fait couler entre ses doigts, lentement. Puis il a glissé une main entre mes cuisses, a frôlé mon sexe, caressé doucement mes lèvres humides, s’attardant juste assez pour me faire soupirer.

– Tu es déjà si ouverte…

Ses doigts ont glissé plus bas. Jusqu’à ce point interdit. Ce point que je n’avais jamais laissé personne explorer. Là où l’idée même d’un contact suffisait à faire monter en moi un mélange d’appréhension et de désir brut.

Il a effleuré mon anus du bout du doigt, sans pression. Juste pour sentir ma réaction. Mon souffle s’est coupé. J’ai agrippé ses cuisses.

– Chut… laisse-toi aller. On ne fait que commencer.

Il a massé doucement, avec le lubrifiant. Le froid du gel contrastait avec la chaleur de sa peau. Et lentement, il a commencé à faire des cercles, à m’apprivoiser. Mon corps se tendait, mais pas de peur. De concentration. D’attente.

– Ça va ?

J’ai hoché la tête, incapable de parler. Mon sexe palpitait, mes cuisses serraient malgré moi. Il a embrassé ma nuque, ses lèvres chaudes contre ma peau moite.

– Je vais insérer un doigt. Dis-moi si c’est trop…

Je n’ai rien dit. Je voulais. J’avais peur. Mais je voulais. Il a pressé, lentement, avec une patience infinie. Juste la pulpe. Un contact, une intrusion minuscule mais si intense. Mon corps a réagi immédiatement, un frisson m’a traversée de la nuque jusqu’au bassin.

– C’est bon… oui…

Ma voix était rauque, étranglée par le trouble. Il a continué, insérant un doigt avec une douceur presque insupportable. Je sentais chaque millimètre, chaque frémissement. Et à ma propre surprise, je me suis cambrée contre lui, cherchant plus. Plus de lui. Plus de cette sensation étrange et délicieuse d’être remplie là où je n’avais jamais laissé la moindre caresse.

– Voilà… comme ça… tu es parfaite.

Il a bougé lentement, explorant, m’apprenant. Je n’étais plus qu’un souffle, un abandon. Ma tête basculée en arrière contre son épaule, mes jambes tremblantes. Et son doigt en moi, m’ouvrant à un monde nouveau.

Il a retiré lentement, m’a fait me pencher en avant, les mains sur le canapé. J’étais offerte, vulnérable, mais étrangement puissante. Il a repris le plug, l’a lubrifié avec soin, comme si c’était un rite. Puis il a posé une main sur ma hanche, l’autre sur mes reins.

– Tu es prête ?

J’ai soufflé un oui, presque inaudible. Mais il l’a entendu. Et dans un geste lent, précis, il a commencé à insérer le plug. Mon corps s’est contracté d’abord. Mais il m’a parlé, m’a calmée, m’a guidée.

– Respire… laisse-toi faire… tu es magnifique.

Le métal glissait, froid, mais mes muscles s’ouvraient, se détendaient. Je me sentais… pleine. Différemment. Intensément. Quand il est arrivé à la base, j’ai gémi. Un son rauque, profond, qui ne venait pas de ma gorge mais de mes tripes. C’était trop. Mais c’était bon. Si bon.

Il a caressé mes fesses, a embrassé le bas de mon dos.

– Regarde-toi… tu es divine. Et ce n’est que le début.

Je me suis redressée lentement, le plug en moi, mon sexe brûlant d’envie. Il s’est assis face à moi, son regard planté dans le mien. Il a tendu la main.

– Viens t’asseoir sur moi. Juste ça. Pas plus. Pour l’instant.

Je suis montée sur ses cuisses, mes genoux de chaque côté de ses hanches. Il m’a tenue par la taille, m’a fait onduler doucement. Le plug bougeait en moi à chaque mouvement. Et mon clitoris frottait contre son pantalon. Je n’avais jamais ressenti un tel mélange d’émotions, de sensations. J’étais à la fois conquise et conquérante, offerte et enivrée.

– Tu te sens comment ?

– Pleine… chaude… différente.

– Tu es magnifique. Et ce soir, je vais t’emmener plus loin. Mais pas tout de suite. Je veux que tu le désires. Que tu le réclames.

Il m’a embrassée, profondément. Sa langue jouait avec la mienne, pendant que mes hanches bougeaient lentement, amplifiant chaque vibration du plug en moi. Je gémissais dans sa bouche. J’étais à deux doigts de perdre le contrôle. Mais je voulais tenir encore. Sentir chaque seconde. Chaque battement.

Il m’a serrée contre lui, sa main dans mes cheveux, l’autre sur mes fesses. Et pendant qu’il me murmurait des promesses à l’oreille, je savais. Que plus rien ne serait comme avant. Que cette première fois n’était que le début d’une nouvelle façon de jouir.

Ses mains glissaient sur mes hanches, lentes, possessives, pendant que je me frottais à lui, le plug vibrant doucement en moi, à chaque mouvement de bassin. J’avais l’impression d’être creusée par le plaisir, comme si chaque nerf de mon corps s’était tendu autour de ce point si secret, si sensible, qu’il venait de réveiller.

Je le chevauchais, habillée seulement de ma jupe remontée et du bijou de métal enfoncé entre mes fesses. Il me regardait avec ce feu calme dans les yeux, une main sur ma nuque, l’autre sur mes reins, guidant mes ondulations. Mon clitoris frottait contre son pantalon, le contact rugueux intensifiant les vibrations internes. Mon souffle était court, haché, presque douloureux de tension.

– Tu sens ? murmura-t-il à mon oreille. Ce que ton corps découvre, ce qu’il retient encore, mais ne demande qu’à libérer…

Je gémis, incapable de répondre. Mon ventre se contractait à chaque va-et-vient. Le plug glissait légèrement, frottant contre cette zone que je n’avais jamais explorée. C’était comme si tout mon plaisir s’était déplacé là. Une chaleur profonde, vibrante, qui irradiait jusqu’à mes cuisses, jusqu’à ma gorge.

Il glissa une main entre nous, ses doigts habiles trouvant mon sexe, trempé, gonflé de désir. Il le caressa d’un geste doux, précis, pendant que je continuais à bouger. Chaque friction du plug en moi me rapprochait d’un point de non-retour. Je luttais pour retarder l’orgasme, mais il me rattrapait, me happait.

– Laisse-toi aller, souffle… jouis pour moi.

Il appuya juste là, sur mon clitoris, pendant que je me contractais autour du plug. Mon corps s’arqua, tendu comme une corde prête à rompre. Et puis… le feu. Une déflagration douce et violente, un orgasme profond, venu des entrailles. J’ai crié, rauque, les ongles plantés dans ses épaules, le dos cambré, les cuisses tremblantes.

Je n’avais jamais joui comme ça. Jamais aussi fort. Jamais aussi… complet.

Il me serra contre lui, fort, tandis que mes spasmes s’apaisaient lentement. Mon front contre son cou, je reprenais mon souffle, le cœur battant à m’en faire mal.

– Tu es incroyable, souffla-t-il. Tu t’es ouverte à toi-même ce soir.

Je souris, les yeux encore embués de plaisir. Je sentais le plug toujours en moi, comme un rappel délicieux de ce que je venais de vivre. Une présence discrète et encore excitante.

– C’était… plus que ce que j’imaginais, murmurai-je.

– Et ce n’est que le début.

Il caressa doucement mes fesses, traçant le contour du bijou inséré. Puis, lentement, il le retira. Je frémis, surprise par cette sensation de vide, presque nostalgique déjà.

Il alla chercher une lingette, me nettoya avec une douceur presque amoureuse. Puis, il me tendit un verre d’eau, s’assit à côté de moi sur le canapé.

– Tout va bien ?

– Mieux que bien… Je crois que je viens de comprendre ce que veut dire “se laisser aller”.

Il sourit, ses doigts jouant avec une mèche de mes cheveux.

– Et si je te disais que j’ai un coffret de plugs anaux, tous différents… et qu’on pourrait les découvrir ensemble, un par un…

Je ris doucement, rougissante, mais déjà excitée à l’idée.

– Un par un ?

– Avec toi, je ne suis jamais pressé.

Il se leva, attrapa ma culotte abandonnée sur la table, la fit glisser le long de mes jambes, puis se pencha pour m’embrasser juste là, sur le bas-ventre. Lentement. Avec cette même promesse silencieuse qu’il avait faite en entrant :

– Il y a des choses qu’on ne découvre qu’avec la bonne personne…


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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr

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