
Triambule Sensuel Inoubliable
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Ma toute première fois : un plan à trois imprévu
La soirée avait commencé comme tant d’autres dans ce bar feutré du quartier Oberkampf. Lumières tamisées, rires qui s’étouffaient dans des volutes de musique lounge, et ce cocktail entre mes doigts, glacé comme le marbre de mon poignet tendu. Je portais une robe noire ajustée, courte juste ce qu’il faut, soulignant mes hanches et révélant la ligne de mon dos nu jusqu'à la naissance des reins. J’aimais cette sensation de contrôle que procurait la soie contre ma peau nue… et les regards qui frôlaient chaque courbe avec une retenue palpable.
J’étais venue seule, pas vraiment pour séduire, mais pas totalement innocente non plus. Depuis quelques semaines, une idée me trottait dans la tête. Une envie trouble, doucement obsédante : expérimenter pour la première fois un plan à trois. Ce fantasme, longtemps enfoui sous des couches de convenances et de pudeurs, revenait me titiller chaque nuit dans mes draps froissés. Deux corps contre le mien. Deux souffles. Deux regards sur mon plaisir… ou ma soumission.
Assise au bar, je les avais repérés avant même qu’ils ne m’adressent un mot. Un couple. Elle, élégante dans une combinaison vert bouteille, le regard brillant d’un éclat malicieux. Lui, chemise entrouverte, les manches retroussées, un sourire en coin qui semblait deviner mes pensées avant même que je ne les formule.
— Tu es seule ? demanda-t-elle en s’installant à côté de moi, effleurant volontairement mon genou du sien dans le mouvement.
— De toute évidence, murmurai-je avec un sourire. Mais je ne cherche pas à le rester.
Elle échangea un regard avec lui. Un de ces regards d’amants complices, chargés d’arrière-pensées. Son sourire se fit plus franc, plus audacieux. Elle commandait un verre, et déjà sa main reposait sur ma cuisse, tranquille, affirmée. Mon cœur battait légèrement plus vite.
Je ne me souvenais pas que la tension pouvait être si... délicieuse. Ni que l'attente pouvait mouiller ma culotte avant même un baiser. Il ne s’agissait encore que de présences, de frôlements calculés, de silences éloquents. Mais l’air vibrait autour de nous, comme un murmure prêt à éclater en cris étouffés contre des draps froissés.
— On ne fait pas ça souvent, tu sais, dit-elle sans me lâcher du regard.
— Moi, jamais, répondis-je dans un souffle.
Ils sourirent tous les deux. Pas surpris. Presque charmés. Comme s’ils avaient senti, dès le premier regard, ce frisson sous ma peau. Je crus voir son pouce effleurer légèrement la ligne de sa mâchoire à lui, doucement possessif. Une caresse révélatrice. Le genre de geste qui dit "je partage, mais je choisis".
Il finit par prendre la parole pour la première fois. Sa voix était grave, calme, et chaque mot semblait pesé comme une promesse.
— Tu veux qu’on te montre… ce que ça peut être, un plan à trois ? Pour une première fois ?
J’avais l’impression que mon souffle m’abandonnait par vagues chaudes, tout droit sorties de mon ventre. J’acquiesçai simplement, comme si parler aurait trahi un peu de cette tension qui montait, encore et encore, entre mes cuisses.
— Chez nous, proposa-t-elle. Ce n’est pas loin. On a du vin, de la musique douce, et… quelques accessoires.
Je relevai un sourcil, amusée, curieuse.
— Accessoires ?
— De quoi rendre cette première expérience un peu plus inoubliable, chuchota-t-elle près de mon oreille. Des menottes en cuir. Un plug anal nacré. Un paddle doux. Rien de brutal, seulement... délicieux.
Ce simple mot, "délicieux", réveilla quelque chose en moi. Un mélange de peur douce et d’excitation sauvage. Mon sexe palpitait dans le silence entre leurs deux corps, comme si leur présence activait chacun de mes nerfs un à un, avec lenteur et désir.
Ils se levèrent ensemble, et elle tendit la main sans rien imposer. Simplement une invitation silencieuse à les suivre. Mes doigts glissèrent dans les siens, et nous sortîmes ensemble dans la rue fraîche de mars, où la pluie fine n’arrivait pas à éteindre l’incendie qui prenait doucement sous ma jupe.
Le trajet en voiture se fit dans un silence habité. Ses doigts caressaient ma nuque, jouaient avec une mèche de mes cheveux. Lui jetait de temps en temps un regard dans le rétroviseur, croisant le mien comme un défi. L’atmosphère était suspendue, en équilibre fragile entre anticipation sensuelle et vertige du saut dans l’inconnu.
Lorsque la porte de leur appartement se referma derrière moi, je sus que rien ne serait plus jamais comme avant. Les bougies allumées diffusaient un arôme de vanille et de bois noir. Un fauteuil en cuir trônait au centre du salon, élégant et suggestif. Une bouteille de vin reposait sur la table basse, deux verres servis… et un troisième qui attendait, déjà prêt. Pour moi.
Elle passa derrière moi, défit lentement la fermeture de ma robe, la fit glisser le long de mon dos. Ses lèvres frôlèrent ma nuque, tandis qu’il s’approchait frontalement, ses mains frôlant mes flancs, mais sans jamais me toucher vraiment.
— On ne se presse pas, murmura-t-il. Tu nous diras quand tu voudras aller plus loin.
Je fermai les yeux. J’avais toujours cru que ce genre de moment serait brutal, trop rapide, presque irréel. Mais là, chaque geste, chaque silence, chaque regard formait une symphonie de lenteur charnelle. La promesse d’un plaisir à plusieurs corps, comme plusieurs notes accordées sur ma peau.
— Et si j’en ai envie, là, tout de suite ?
Elle sourit, s’empara d’un ruban de satin posé sur le canapé, le frotta doucement entre ses doigts.
— Alors on commence doucement. Avec ça. Pour te faire goûter à l’abandon…
``` ```htmlLe satin glissa entre mes poignets avec une lenteur presque cérémonielle. Ses doigts à elle étaient précis, doux mais fermes. Une tension délicate tirait mes bras derrière mon dos, m’obligeant à cambrer légèrement alors qu’elle nouait le ruban. Ce n’était pas une contrainte. C’était une offrande. Une manière silencieuse de dire : je vous fais confiance.
Le contact du tissu contre ma peau nue fit naître une vague de frissons. Il était toujours là, debout devant moi, à m’observer avec cette intensité calme qui me faisait perdre tous mes repères. Il n’avait pas encore posé les mains sur moi, et pourtant, je sentais son regard comme une caresse brûlante sur mes seins à peine voilés par la dentelle de mon soutien-gorge.
— Tu es magnifique, murmura-t-il.
Elle glissa à mes côtés, ses lèvres sur ma tempe, puis le long de ma joue, jusqu’à mon cou. Sa main remontait lentement l’intérieur de ma cuisse, effleurant le bord de ma culotte trempée. Mon premier plan à trois n’avait pas encore vraiment commencé, mais je sentais déjà mon corps s’ouvrir.
— Tu le sens ? demanda-t-elle dans un souffle. Ce désir qui monte lentement, comme une vague chaude ?
Je hochai la tête, incapable de répondre. Mon souffle devenait court, chaque nerf de mon corps suspendu à leurs gestes, à ce qui allait suivre. Cette première fois s’annonçait bien plus intense que tous mes fantasmes réunis.
Il s’approcha enfin, sa main se posant sur ma hanche, paume chaude, rassurante. Pas de gestes brusques. Juste une présence. Son autre main remonta lentement jusqu’à ma gorge, s’arrêtant là, sans serrer. Seulement pour sentir mon pouls, ce rythme effréné qui trahissait mon excitation.
— Dis-nous ce que tu veux, souffla-t-il contre ma bouche.
Je déglutis, mes lèvres entrouvertes cherchant inconsciemment les siennes.
— Je veux... découvrir. Sentir. Être prise… par vous deux.
Elle sourit, satisfaite. Ses doigts glissèrent dans ma culotte, qu’elle fit descendre avec un soin presque cérémonieux. L’air frais du salon effleura mes lèvres humides, accentuant la chaleur qui battait entre mes cuisses.
— Tu es trempée, constata-t-elle en glissant un doigt le long de ma fente. Ton corps a déjà tout compris.
Je laissai échapper un gémissement, bas et rauque. Elle s’agenouilla, ses lèvres venant goûter l’intérieur de ma cuisse, puis un peu plus haut, juste là où le plaisir naissait. Mais elle s’arrêta avant d’atteindre mon clitoris. Un jeu de frustration. Une montée lente. Une terrible délicieuse attente.
— Pas encore, souffla-t-elle. Tu vas supplier, avant. Tu vas le vouloir si fort que tu ne pourras plus penser à rien d’autre.
— Tu veux qu’on te montre comment le plaisir peut se démultiplier, ajouta-t-il en me faisant asseoir doucement sur le fauteuil en cuir. Qu’on explore ton corps à deux, en t’écoutant, en te guidant.
Ma respiration se coupait par à-coups. J’étais offerte, les jambes légèrement écartées, les poignets liés mais mon regard libre. Et ce que je voyais me faisait chavirer : elle qui ouvrait une boîte noire posée sur la table basse, révélant un assortiment d’accessoires somptueux. Un plug anal en verre nacré, un vibromasseur discret, une huile dorée et un petit paddle de cuir rouge sombre.
— Tu aimes ? demanda-t-elle en me montrant le plug, ses doigts le faisant tourner lentement.
Je n’avais jamais essayé. Mais mon ventre se serra d’anticipation. Cette perspective… cette idée qu’ils puissent jouer avec mon corps de manière aussi complète, aussi intime… éveillait en moi un désir brutal, impérieux.
— Oui… je crois que j’ai envie de tout sentir.
Il s’agenouilla devant moi, effleurant l’intérieur de mes genoux, y déposant des baisers. Sa langue traçait une ligne invisible jusqu’à ma fente, sans aller plus loin. Juste assez pour me faire perdre la tête.
— Alors on va prendre notre temps. On va t’ouvrir, lentement. T’emmener là où tu n’as jamais été.
Elle versa quelques gouttes de l’huile dorée dans ses paumes, la réchauffa, puis glissa ses mains sur mes seins, les pétrissant doucement, faisant jouer mes tétons durcis sous la dentelle. Son corps contre mon dos, ses lèvres dans mon cou, pendant qu’il s’occupait de l’autre extrémité. C’était comme être prise entre deux feux, deux énergies qui se répondaient sans jamais se heurter.
— Laisse-toi aller, chuchota-t-elle. Respire. Sens-nous.
Ses doigts se glissèrent sous mon soutien-gorge, pinçant légèrement mes tétons. En même temps, je sentis le contact froid puis brûlant du vibromasseur qu’il alluma contre l’intérieur de ma cuisse. Une vibration discrète, précise, qui se rapprochait lentement de mon clitoris sans jamais le toucher directement.
Je me cambrai, incapable de retenir un gémissement plus fort. Mon bassin se tendait vers lui, vers elle. Vers leurs mains, leurs intentions, leur désir de m’engloutir dans ce plaisir à trois.
— Voilà, souffla-t-il. Tu vois comme ton corps réagit ? Il est prêt. Mais on ne va pas te faire jouir tout de suite.
— Non, ajouta-t-elle en mordillant le lobe de mon oreille. On veut t’emmener au bord. Encore. Et encore. Jusqu’à ce que tu ne tiennes plus.
Le plug de verre fut présenté devant moi, enduit de lubrifiant. Elle en caressa doucement l’entrée de mon intimité arrière, sans forcer. Juste une pression lente, progressive, qui me fit haleter. C’était nouveau. C'était étrange. Et terriblement excitant.
— Dis-nous si tu veux qu’on arrête, murmura-t-il. Ou si tu veux… plus.
Je n’avais pas les mots. Seulement des soupirs, des gémissements, des tremblements. Mon corps entier était un territoire qu’ils exploraient avec douceur, précision, malice. Et moi, j’étais leur terrain de jeu — offerte, désirante, consumée.
Elle s’agenouilla à son tour, ses lèvres venant rejoindre celles de son amant sur mon ventre, puis plus bas, effleurant enfin mon clitoris, pendant que le vibromasseur glissait entre ses doigts. Le plug était à moitié en moi, me remplissant d’une sensation inédite, douce mais obsédante.
Je me sentais pleine. Vivante. Vibrante. Et pourtant, ce n’était que le début.
— Tu te laisses faire si bien, souffla-t-il dans mon oreille. Tu es en train de t’ouvrir complètement.
— Et on n’a encore rien commencé, ajouta-t-elle en souriant contre ma peau.
Leurs mains, leurs bouches, leurs jouets… tout me préparait. Tout m’amenait lentement à un seuil que je ne connaissais pas. Mon tout premier plan à trois prenait forme dans ce jeu délicat, cette montée de tension qui me faisait déjà oublier qui j’étais.
— Tu es prête à aller plus loin ? demanda-t-elle, son regard ancré dans le mien.
Je n’avais jamais été aussi prête.
``` ```htmlLe plug s’enfonça lentement, millimètre par millimètre, pendant que sa langue effleurait enfin mon clitoris gonflé. Un cri m’échappa — brut, incontrôlable. Mon dos se cambra sous la vague brûlante qui me déferlait dessus, m’ouvrant toute entière à eux.
Elle me tenait contre elle, ses bras autour de mes épaules, ses seins pressés dans mon dos. Son souffle dans mon oreille me guidait, me portait, m’enveloppait.
— Respire, ma belle… laisse-toi aller. Tu es si belle comme ça.
Ses doigts serraient mes poignets liés, comme pour m’ancrer alors que je me perdais. Lui, entre mes cuisses, alternait caresses et succion, chaque mouvement plus précis, plus affamé. Il me léchait comme s’il voulait boire tout ce que j’étais.
Je me mis à trembler, mes cuisses frémissantes, mon ventre contracté, mon sexe dilaté par le double plaisir du plug et de sa langue. Je ne pensais plus. Je n’étais plus qu’un corps traversé de secousses, d’ondes, de feu.
— Tu sens comme tu es proche ? souffla-t-elle en me pinçant un téton, juste assez fort pour me faire gémir.
— Je… Je vais…
Il accéléra, ses doigts venant appuyer doucement sur mon bas-ventre pendant que sa bouche s’acharnait sur mon point de rupture. Et soudain, tout éclata.
Un orgasme fulgurant, long, profond, me traversa. Je criai, la tête rejetée en arrière contre son épaule, les muscles tendus, les cuisses secouées de spasmes. Mon sexe pulsa contre sa langue, mes fesses se refermèrent sur le plug dans un réflexe incontrôlé. C’était trop. Trop bon. Trop intense.
Je crus mourir de plaisir. Une mort douce, lascive, offerte.
Et pendant de longues secondes, ils me laissèrent flotter. Juste ça. Le silence après la déflagration. Le frisson qui persiste. Le souffle court. Les cœurs battants.
Elle m’embrassa dans le cou, lentement, comme un baume.
— Tu as joui si fort…
— Tu es magnifique quand tu craques, ajouta-t-il en relevant la tête, ses lèvres brillantes de moi.
Le plug fut retiré avec délicatesse. Mes poignets libérés. Mes jambes repliées contre moi, tremblantes encore.
Ils m’enveloppèrent tous deux, leurs corps contre le mien, peau contre peau. Je me sentais petite, vulnérable, mais aussi puissante. Comme si je venais d’accoucher d’une version plus libre de moi-même.
— Alors, murmura-t-elle, est-ce que ta première fois à trois était à la hauteur de tes fantasmes ?
Je souris, les yeux mi-clos.
— Bien au-delà.
Ils rirent doucement. Ce rire d’après. Ce rire complice. Ce rire qui dit : on ne s’arrête pas là.
Il me caressa la hanche, paume tiède, rassurante.
— Si tu veux, on peut recommencer. Un autre soir. Ou… un autre fantasme ?
Je tournai la tête vers eux, mes doigts glissant sur son torse, puis sur sa cuisse à elle.
— Je crois… que j’ai envie d’explorer encore un peu. Avec vous.
Elle déposa un baiser sur mon épaule.
— Tu sais, on a une balançoire érotique dans la chambre d’amis…
Je ris, cette fois à gorge déployée.
— J’ai l’impression que cette première fois n’était que le début.
Et dans leurs bras, dans cette chaleur partagée, je sus que quelque chose en moi avait changé. Définitivement. J’étais entrée dans leur monde. Et je n’avais aucune envie d’en sortir.
👉 Collection spéciale plans à trois