Langues et Chuchotements
Elle m’a fait jouir avec sa langue — Récit de cunnilingus lesbien
Je ne l’avais encore jamais vue de cette manière. Elle, allongée là, les jambes croisées sur la méridienne en velours bleu nuit, une coupe de vin blanc au bout des doigts et un demi-sourire accroché à ses lèvres carmin. Nora. La colocataire de mon ex que j’avais croisée tant de fois sans la remarquer vraiment. Toujours discrète, presque distante. Jusqu’à ce soir. Jusqu’à ce qu’elle me propose de rester un peu après la pendaison de crémaillère, alors même que les autres invités s’étaient déjà éclipsés.
J’hésitais encore, en ramassant ma veste sur le dossier du canapé, quand sa voix grave a glissé dans la pièce comme une invitation impudique.
— Tu peux rester… si tu veux.
Je l’ai regardée. Elle n’avait pas bougé. Une jambe posée sur l'accoudoir, l’autre légèrement repliée, et cette robe noire au tissu satiné qui épousait son corps comme une seconde peau. Cela n’avait rien d’un hasard. Tout était calculé. Même la lumière tamisée sur sa peau hâlée, jusqu’à la mèche qui retombait délicatement sur sa joue.
Un léger trouble a parcouru ma nuque. Ce moment flottait entre nous, comme suspendu. Je n’étais pas certaine de comprendre son intention, mais je me suis assise de nouveau, en face d’elle. Un peu plus tendue que tout à l’heure. Un peu plus consciente de chacun de mes gestes. De la façon dont ma jupe remontait sur mes cuisses. De la manière dont elle m’observait.
— Je n’étais pas sûre que tu viendrais, a-t-elle soufflé, presque amusée.
— Moi non plus.
Son regard s’est plongé dans le mien avec une intensité nouvelle. Il n’y avait plus le filtre des autres, plus la retenue sociale. Juste nous deux et cette tension qui s’étirait lentement entre nos peaux. Je sentais un léger picotement sous mon ventre, cette chaleur diffuse qui annonçait l’attente, l’envie, la faim.
— Tu n’as jamais été très proche de moi, a-t-elle murmuré.
— C’est peut-être toi qui gardais tes distances, Nora.
Elle a souri. Lentement. Une moue ironique qui la rendait encore plus magnétique.
— Peut-être. Et si je t’avais attendue, tout ce temps ?
Je n’ai rien répondu, mais mes jambes s’étaient déjà croisées différemment. Mon bassin s’était légèrement avancé. Elle l’avait vu. Elle voyait tout, Nora.
La musique en fond était devenue imperceptible, remplacée par le souffle plus dense de notre désir naissant. Elle s’est redressée lentement, posant sa coupe sur la table basse, avant de se lever. Ses hanches bougeaient avec cette lenteur calculée qui transforme un simple mouvement en chorégraphie obsédante. Son parfum m’a enveloppée avant même qu’elle ne s’approche.
— Tu sais ce que j’aime, a-t-elle soufflé tout contre ma joue, c’est prendre mon temps.
Sa voix s’est égarée dans mon oreille comme un souffle chaud. J’ai fermé les yeux un instant. Imaginer seulement ce qu’elle pourrait me faire m’a donné une contraction délicieuse entre les cuisses. Nora savait jouer. Avec les mots, avec les silences. Avec les corps.
— J’adore ça moi aussi, ai-je murmuré, presque sans voix.
Elle a effleuré ma clavicule du bout des doigts, en remontant lentement l’arrondi de mon cou, jusqu’à trouver cette petite zone, juste sous mon oreille, qui me faisait frissonner. Elle l’a frôlée, puis y a déposé ses lèvres. Doucement. Comme un secret déposé sur la peau.
— J’ai envie de t’entendre soupirer.
Ma respiration s’est accélérée. Elle se tenait maintenant debout devant moi. Ma tête juste à la hauteur de son ventre. Il aurait suffi que je tende la langue pour goûter la chaleur sous la soie noire de sa robe. Mais elle m’a prise par la main et m’a tirée vers elle, lentement, sans rompre la tension.
Dans la chambre, l’ambiance était différente. Plus intime, plus dense. Une grande fenêtre ouverte laissait entrer l’air tiède du soir. Le lit immense, aux draps sombres, semblait nous attendre. Il n’y avait rien d’autre autour que sa silhouette, la mienne, et le tremblement délicieux de nos envies en éveil.
Elle m’a tournée vers le miroir. Immense. J’y ai vu nos deux reflets. Elle derrière moi, ses mains audacieuses déjà sur ma taille. Mes lèvres entrouvertes, mes joues rougies. Ma jupe relevée, laissant mes fesses presque nues face à notre image.
— Regarde-toi.
Sa voix était grave, calme. Sa main s’était frayée un chemin contre mon ventre, jusqu’en bas. Jusqu’à ce tissu humide entre mes cuisses. Elle a appuyé juste là. Lentement. Et j’ai gémi, tout contre la glace.
— Tu veux que je te lèche, n’est-ce pas ?
Elle n’attendait pas de réponse. Ses doigts ont glissé sous mon string, entre mes lèvres déjà gonflées, prêtes. Je me suis cambrée. La sensation était exquise, douce, précise. Mais ce n’était que le début. Je le comprenais dans la façon dont elle me déshabillait du regard, dans l’impatience contrôlée de ses gestes.
Elle m’a allongée sur les draps, a pris son temps pour détacher chaque bouton de mon chemisier, pour faire glisser ma culotte le long de mes cuisses. Elle observait la moindre de mes réactions. Et moi, j’attendais. Je fondais déjà rien qu’à l'idée de sa bouche sur moi. De sa langue que je devinais agile, expérimentée, lente et précise. Elle n’avait pas besoin de mots. Elle avait déjà compris tout ce dont j’avais besoin.
— Je vais te faire jouir avec ma langue.
Ses doigts ont caressé l’intérieur de mes cuisses, remontant lentement, effleurant, puis s’éloignant, traçant leurs propres cercles de frustration. Un jeu cruel et délicieux.
Elle m’a regardée droit dans les yeux une dernière fois avant de disparaître entre mes jambes. Et c’est là que tout a basculé. Mais je n’étais pas encore prête.
Ses cheveux ont glissé contre l’intérieur de mes cuisses quand elle s’est installée entre elles, à genoux sur le lit. Sa respiration chaude contre ma peau nue m’a donné un frisson immédiat. Mes jambes se sont légèrement contractées, comme si mon corps voulait se refermer, retenir ce moment, prolonger cette attente insoutenable.
— Nora…
Je n’ai pas reconnu ma propre voix. Elle était déjà abîmée par le désir, rauque, tremblante. Elle a levé les yeux vers moi, son regard planté dans le mien, et m’a souri avec une lenteur désarmante.
— Chhh… Laisse-moi faire.
Ses mains ont glissé sous mes cuisses, les écartant doucement, ancrant mes hanches contre le matelas. J’étais à elle. Entièrement ouverte, offerte, vulnérable. Son souffle s’est rapproché encore, effleurant mes lèvres intimes sans les toucher. Et cette attente… Mon dieu, cette attente me rendait folle. Chaque seconde sans contact faisait pulser mon clitoris un peu plus fort, comme un cœur autonome, impatient.
— Tu es déjà trempée…
Elle a effleuré ma fente du bout de la langue, à peine une caresse. Et pourtant, j’ai gémi. Un soupir aigu, incontrôlable. Ce n’était rien, ce n’était qu’un prélude, et déjà j’avais l’impression de perdre pied.
— Tu aimes ça, hein ? Être regardée, écartée, léchée comme ça...
Ses mots me traversaient comme des décharges électriques. Je n’avais jamais été aussi exposée, aussi vue. Pourtant, rien ne me donnait plus envie que de me faire dévorer par elle.
Sa langue a recommencé à bouger. Lentement d’abord, en longues passes chaudes sur mes lèvres, dessinant avec précision mes contours. Puis elle s’est faite plus curieuse, plus profonde, glissant entre mes plis, explorant avec une lenteur experte.
Je m’arquais sous elle, mes mains agrippées aux draps. Je voulais plus. Tout. Et Nora le savait.
Elle a commencé à aspirer doucement mon clitoris, doucement, en créant de petits cercles avec sa langue, humides et réguliers. Chaque mouvement me faisait haleter. Je sentais les contractions de mon ventre, mes cuisses trembler. Elle me mangeait. Littéralement. Et c’était la chose la plus intense qu’on m’ait jamais faite.
— C’est bon, hein ?
Je ne pouvais que hocher la tête. Mes mots s’étaient évaporés, remplacés par ces soupirs qui montaient de ma gorge sans mon autorisation. Elle m’avait mise à nu, physiquement et mentalement. Il n’y avait plus de faux-semblant. Plus de retenue.
Sa langue s’est faite plus rapide, plus insistante. Et juste au moment où je croyais que j’allais exploser, elle s’est arrêtée. Net.
— Non… pourquoi tu t’arrêtes… ?
J’ai presque gémi de frustration. Elle s’est redressée, me regardant avec cette lueur taquine dans les yeux. Ses lèvres brillantes de mon excitation.
— Tu crois que tu mérites déjà de jouir ?
Sa voix était douce, dominatrice. Un murmure brûlant qui m’a noué le ventre. Je n’étais pas sûre de la réponse. Je ne savais plus rien. Juste que je la voulais. Qu’elle me fasse jouir avec sa langue. Tout de suite. Encore.
— Supplie-moi.
Je n’ai pas répondu tout de suite. Mon souffle était court. Mes cuisses tremblaient d’impatience. Elle a caressé doucement mon clitoris du bout du doigt, juste assez pour me faire gémir.
— Dis-le. Dis-moi que tu veux ma langue.
— Je… je veux ta langue. Nora, s’il te plaît…
— Où ?
Elle s’était penchée tout contre moi, ses doigts traçant des cercles lents sur mes grandes lèvres. Je me sentais au bord du gouffre, et elle le savait.
— Sur mon clit… Je veux que tu me lèches… là… jusqu’à ce que je crie ton nom.
Elle a souri, satisfaite. Puis elle s’est glissée de nouveau entre mes jambes, lentement, comme une promesse renouvelée. Mais cette fois, elle ne m’a pas laissée attendre. Sa bouche a retrouvé mon sexe et s’y est accrochée comme un baiser interdit.
Sa langue dansait, souple, précise, poussant mon plaisir à des sommets que je n’avais encore jamais atteints. Elle alternait entre succion douce et coups de langue rapides, ciblés, rythmés. Comme si elle lisait en moi. Comme si elle savait exactement ce qu’il fallait pour me faire fondre.
— Tu goûtes si bon, murmura-t-elle entre deux coups de langue.
Je me tordais sur les draps, incapable de rester immobile. Et elle me tenait, fermement, m’empêchant de fuir ce plaisir trop intense. J’étais sa chose. Son terrain de jeu. Et elle, une artiste du cunnilingus lesbien, une virtuose qui m’amenait à la limite de l’orgasme, puis me retenait là, suspendue.
Elle a ajouté un doigt, glissé lentement en moi, puis un second. Mon corps l’a accueilli avec avidité, se contractant autour d’elle. Sa bouche continuait son œuvre, implacable. J’étais à deux doigts de céder. De hurler. De jouir.
Mais une fois encore, elle s’est arrêtée.
— Pas encore.
— Nora…
Elle s’est redressée, me dominant de tout son corps. Ses doigts sont restés en moi, lents, profonds. Sa main libre caressait ma poitrine, ses doigts pinçant doucement mes tétons durcis. Je ne savais plus où donner de la tête. Tout était trop. Et pas assez.
Elle a penché la tête, m’a embrassée. Un baiser long, humide, dans lequel je me suis perdue. Je pouvais me goûter sur ses lèvres. C’était déroutant. Excitant. Animal.
— Tu veux que je continue ?
— Oui… je t’en prie…
Elle a repris sa place entre mes cuisses. Cette fois, j’ai senti quelque chose de différent. Un frisson nouveau. Un froid subtil. Elle avait pris un peu de lubrifiant sur ses doigts et le faisait couler lentement entre mes fesses. Je me suis tendue, surprise.
— Chut… je veux juste te sentir toute entière.
Ses doigts glissaient maintenant tout autour de mon intimité, explorant, massant, étirant doucement la zone entre mon sexe et mon anus. C’était troublant. Je n’avais jamais été touchée là avec autant de délicatesse. Et pourtant, mon plaisir montait encore. Plus profond. Plus intense.
— Je pourrais te mettre un plug, tu sais ? Un petit, juste pour te sentir pleine pendant que je te lèche…
Son murmure était presque un ordre. J’ai hoché la tête, incapable de dire non. Elle a tendu le bras, attrapant un petit plug noir posé sur la table de chevet. Elle l’a lubrifié lentement, en me regardant. Puis elle a caressé mon anus du bout du doigt, jusqu’à ce que je me détende.
Quand elle l’a inséré, lentement, j’ai gémi. Ce n’était pas douloureux. Juste une sensation étrange, nouvelle, troublante. Et incroyablement excitante.
— Parfaite, a-t-elle soufflé.
Elle a repris sa place, sa langue retrouvant mon clitoris avec une intensité redoublée. Le plug en moi, ses doigts en moi, sa bouche sur moi… tout se mélangeait. J’étais submergée. J’étais à elle.
— Je vais… Nora…
Elle a ralenti. Encore. Juste assez pour que l’orgasme recule. Elle jouait avec moi comme avec un instrument. Et j’adorais ça. Elle m’amenait au bord, me retenait, me faisait supplier. Et je la suppliais. Encore. Sans honte.
— Je veux que tu me fasses jouir… avec ta langue… s’il te plaît…
— Pas encore. Je veux que tu le mérites… que tu t’en souviennes pendant des jours.
Elle a souri, puis s’est replongée entre mes cuisses, plus lente, plus précise, plus profonde. Et moi, je fondais. Encore. Sans fin.
Sa langue s’est faite plus affamée, plus précise, comme si elle sentait que mon corps entier n’attendait qu’un mot, un souffle, une pression de plus pour éclater. Mes cuisses tremblaient, crispées autour de son visage, et pourtant elle tenait bon, me tenant fermement, comme pour m’empêcher de m’échapper à mon propre plaisir.
Je sentais chaque mouvement de sa bouche, chaque va-et-vient de sa langue sur mon clitoris gonflé, chaque vibration de son souffle entre mes lèvres ouvertes. Le plug anal m’élargissait doucement, m’offrant cette sensation pleine, interdite, qui faisait frissonner tout mon bassin. Son doigt en moi ondulait au rythme de sa langue, comme une danse secrète entre deux mondes. Et moi, j’étais là, offerte, tendue, suspendue à la moindre variation de ce rythme devenu vital.
— Laisse-toi aller… chuchota-t-elle contre moi, sa voix étouffée dans mon sexe.
Je n’ai pas répondu. Je n’en avais plus la force. Mes hanches se sont soulevées d’elles-mêmes, réclamant plus, cherchant sa bouche, sa langue, sa chaleur.
Je me suis sentie basculer. Une vague immense a commencé à monter, lente, profonde, inévitable. Mon ventre s’est contracté, mes reins se sont arqués, mes mains se sont crispées sur les draps. Et elle ne s’est pas arrêtée. Elle a continué, encore, avec cette précision presque cruelle, jusqu’à ce que je ne sois plus qu’un cri, un râle, un orgasme qui me traversait de part en part.
— Oui… Nora… oui… ne t’arrête pas…
Je jouissais. Fort. Longtemps. L’orgasme me secouait tout entière, me vidait, me brûlait. Je n’avais jamais senti ça. Une jouissance totale, profonde, presque trop intense. Et elle tenait encore, sa langue douce, insatiable, me léchant jusqu’à la dernière onde de plaisir, jusqu’à ce que je n’aie plus qu’un soupir au fond de la gorge.
Elle a relevé la tête, ses lèvres brillantes, ses yeux noirs de désir. Elle a souri, fière, triomphante.
— Tu vois ? Je t’avais dit que tu t’en souviendrais.
Je suis restée allongée là, haletante, écartée, encore palpitante. Le plug toujours en moi, comme un rappel délicieux. Elle s’est couchée à mes côtés, sa main traçant des cercles paresseux sur mon ventre.
— Tu étais magnifique… à jouir pour moi comme ça.
Je l’ai regardée, encore floue, encore perdue dans les dernières secousses de l’extase.
— Je crois que je viens de découvrir un nouveau fantasme, ai-je soufflé.
Elle a ri doucement, glissant un baiser sur mon épaule.
— C’est bien. J’ai toute une liste si tu veux continuer.
Je n’ai pas répondu tout de suite. Juste fermé les yeux, savourant l’après, ce moment suspendu où le corps flotte encore entre deux mondes. Puis j’ai tourné la tête vers elle, lentement.
— Et si on ne s’arrêtait pas là ?
Elle a souri, un sourire qui promettait d’autres nuits, d’autres jeux, d’autres récits de cunnilingus lesbien gravés dans ma mémoire.
— Alors laisse-moi te montrer ce que je peux faire avec un vibromasseur wand.
Mon cœur s’est remis à battre plus vite. Et mon corps, tout juste apaisé, frémissait déjà à l’idée d’un nouveau vertige.
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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr