Première nuit ensorcelante

Première nuit ensorcelante

Dans les bras d’un trans pour la première fois – histoire érotique transgenre

La première fois que je l’ai vu, c’était dans ce petit café du 11e arrondissement. Il faisait froid dehors, mais à l’intérieur, les murs étaient chauds, rouges, saturés de reflets cuivrés. Une lumière tamisée caressait les visages, et un parfum de cannelle flottait dans l’air — sensuel, presque capiteux. J’étais seule, un verre de vin devant moi, les jambes croisées sous ma jupe noire, nue sous mon manteau. Je venais tout juste de sortir d’un rendez-vous raté, l’ego un peu froissé… et l’envie sourde, là, tapie sous ma peau.

Et puis il est entré. Grand, silhouette souple, regard intense. Sa démarche avait quelque chose de fluide, d’aérien, mêlé à une assurance tranquille. Il portait une chemise anthracite légèrement ouverte sur sa clavicule tatouée, et un cuir noir qui tombait parfaitement sur ses hanches étroites. J'ai tout de suite su que ce n’était pas un homme "comme les autres". Il dégageait autre chose. Un magnétisme. Une vérité charnelle. Une ambigüité aussi, troublante, charnelle, vivante. C'était un homme trans, et ça m’a électrisée.

Il a croisé mon regard. Longuement. Et j’ai senti mon ventre se contracter. Lentement, il s’est approché, ignorant les tables libres autour, et s’est arrêté juste devant moi.

— Tu attends quelqu’un ?

Sa voix était grave, mais douce. Enveloppante. Rien ne forçait. Tout invitait. Mon cœur battait un peu plus vite lorsque je lui ai souri.

— Pas vraiment, non.

Il a tiré la chaise en face de moi, posé son blouson sur le dossier. Son odeur m’a traversée : bois brûlé, musc, et un soupçon d’orange amère. Hypnotique.

— C'est drôle. Je t’ai vue entrer. Tu avais l’air… en manque d’aventure.

Il n’y avait pas de provocation dans sa voix. Juste une lucidité paisible. Une manière de me dire qu’il me voyait, sans filtre. Tout de suite, j’ai senti que le terrain n’était pas celui des jeux superficiels. Quelque chose se jouait là, entre nous deux. Lentement. Mais profondément.

— Et toi ? Tu es souvent ce genre d’aventure ?

Il a souri. Ce genre de sourire qui rentre sous la peau et ne la quitte plus.

— Parfois, quand j’ai faim. De contact. D’authenticité. Ou de peau, simplement.

J’ai bu une gorgée de vin pour masquer le frisson qui me traversait. Il a penché la tête, observant mon cou, mes doigts sur le verre.

— Tu dégages quelque chose. D’élégant, mais affamé. Tu sais ce que tu veux. Mais tu n’as pas encore osé y goûter pleinement, si ?

Il avait raison. J’avais souvent fantasmé à l’idée d’être dans les bras d’un homme trans, d’explorer autre chose qu’un simple sexe pénétrant. Repenser le désir, le laisser me surprendre. Mais je n’étais encore jamais allée jusque-là. Jusqu’à maintenant, peut-être.

— J’ai envie. D’apprendre. D’être guidée. Et de me perdre aussi.

Il a frôlé le dos de ma main. Le contact était léger, presque chaste, mais mon corps a réagi comme si j’avais été effleurée au plus profond.

— Viens. On quitte ce café. Je ne te toucherai pas si tu ne veux pas. Mais je veux te regarder un peu plus longtemps. Entendre ta peau respirer. Sentir si ton désir est aussi impatient que le mien.

J’ai glissé ma main dans la sienne. C’était chaud, ferme, enveloppant. Tout en lui me donnait envie de me déshabiller lentement, et de le regarder, lui, s’en approcher, morceau après morceau.


Son appartement était à dix minutes à pied. Une grande pièce sobre, aux murs sombres, éclairée à la bougie. Sur la commode, une paire de menottes en cuir traînait à côté d’un plug anal en verre. Rien de vulgaire : tout était rangé, assumé. Je me suis sentie curieusement à ma place ici, comme si mon corps savait déjà ce qu’il voulait vivre.

— T’as froid ?

Il a posé ses mains sur mes épaules, doucement, et l’aura de sa chaleur m’a inondée. J’ai fermé les yeux.

— Non. Je frissonne autrement.

Son rire était rauque, chaleureux. Il s’est penché, sans me toucher, son souffle tout près de ma nuque. Mes tétons se sont durcis sous la dentelle fine de mon soutien-gorge. Il n’avait même pas posé un doigt sur moi que j’étais déjà humide.

— Tu as toute la nuit si tu veux. Rien ne presse. Même si je dois t’avouer… je te veux déjà.

Je me suis tournée vers lui. Mon regard a glissé sur sa bouche, ses épaules, la peau nue sous sa chemise ouverte. J’avais envie de le toucher, de découvrir chaque zone de son corps, sans attente normative, sans schéma imposé. Juste lui. Tel qu’il était. Et moi, offerte à cette découverte.

Il m’a tirée contre lui. Une main dans le bas de mon dos, l’autre sur ma nuque. Aucun doute dans ses gestes. Aucune hésitation. C’était lui qui guidait. Mais avec respect, avec cette attention qui transforme le désir brut en offrande bienveillante.

— Tu veux que je te montre ? Ou tu préfères y aller doucement ?

— Je veux que tu prennes les rênes. Que tu me fasses sentir le monde à travers toi.

Il a reculé d’un pas, les yeux brillants, et m’a tendu la main.

— Alors viens. Retire ton manteau. Laisse-moi voir ce que tu caches sous ce regard brûlant.

J'ai glissé mon manteau sans un mot, dévoilant la lingerie que j'avais choisie ce matin-là, sans savoir pour qui. Dentelle noire, fines bretelles, culotte haute et transparences stratégiques. Il m’a dévorée du regard, lentement.

— Tu es un fantasme. Et ce soir, je vais te faire comprendre que ce fantasme, je peux le rendre réel. Si tu me laisses t’emmener… un peu plus loin.

Mon ventre s’est contracté. Entre mes cuisses, ça palpitait, impatient. Mes jambes étaient légères et mon souffle court. Je me sentais offerte, mais surtout désirée. Dans ma totalité. Dans mon courage d’expérimenter. Dans ma chair. Dans mon trouble aussi, toujours là — mais délicieux.

Je l’ai suivi dans la chambre. Au pied du lit, un coffret en cuir attendait, entrouvert. À l'intérieur : un paddle, un vibromasseur profond, un collier de soie noué à un anneau. Il s’est tourné vers moi, lentement.

— Tu sais que rien n’est obligé. Je peux juste te toucher. T’embrasser. Sentir comme tu vibres.

J’ai mordu ma lèvre inférieure, le cœur battant.

— Je veux que tu me fasses découvrir ton langage. Que tu me fasses goûter une autre matière du désir. Avec toi.

Il s’est approché. Ses doigts ont glissé sur ma hanche, sans pression. Juste une promesse. Un voyage. Et j’ai su que je ne serais plus jamais la même après cette nuit. Qu’en me perdant dans ses bras, je m’ouvrirais à une sensualité nouvelle. Plus libre, plus réelle. Plus mienne.


Il s’approcha lentement, comme s’il voulait me donner le temps de fuir. Mais mes jambes étaient ancrées au sol, prêtes à plier sous la tension. Son regard capturait le mien, et chaque pas qu’il faisait vers moi faisait pulser un peu plus fort mon entrejambe. Il n’avait pas encore posé ses mains sur moi, pourtant ma peau était déjà en feu.

Ses doigts vinrent effleurer ma clavicule, dessinant un cercle paresseux, presque méditatif. Il ne me touchait pas vraiment. Il me frôlait. Comme on effleure un livre rare, une première édition qu’on n’ose pas encore ouvrir. Je retenais mon souffle.

— Tu aimes qu’on prenne le temps… ou tu préfères qu’on te prenne tout court ?

Sa voix était plus grave, rauque de désir contenu. Je sentis mon ventre se tordre d’excitation. Une chaleur s’était installée entre mes cuisses, moite, délicieuse, impatiente.

— J’aime quand on me fait languir… mais là, je crois que je n’ai jamais eu autant envie d’être explorée.

Il sourit. Ce genre de sourire qui ne promet pas, mais annonce. Il glissa derrière moi, ses mains à peine posées sur mes bras nus. Sa bouche s’approcha de mon épaule.

— Alors laisse-moi t’explorer. À ma manière. Corps et âme.

Sa langue effleura ma peau, d’abord légère, puis plus appuyée. Je frissonnai. Chaque contact était précis, calculé pour éveiller. Il effleura la bretelle de ma lingerie du bout des doigts, l’écarta lentement, découvrant un peu plus de moi.

— Tu sens ça ? Ce frisson ? C’est ton corps qui me dit oui avant même que tu parles.

Je fermai les yeux. J’étais déjà ailleurs. Suspendue à ses gestes. À cette manière qu’il avait de me lire, de me deviner. À l’intérieur, j’étais une vibration pure, un cri silencieux d’envie.

Il me retourna doucement face à lui. Son regard descendit sur ma poitrine emprisonnée de dentelle, sur mes hanches, mes cuisses serrées. Il s’agenouilla lentement devant moi, posant ses mains sur mes hanches.

— Tu es sublime. Et ce que tu caches… je veux le découvrir avec lenteur. Je veux que tu sentes que ton corps est un autel. Et que chaque partie de toi mérite d’être vénérée.

Je sentis sa bouche contre mon ventre, chaude, ouverte. Il traça une ligne de baisers jusqu’à la bordure de ma culotte, y glissa un doigt, sans descendre plus bas.

— Tu es déjà trempée. Tu veux que je goûte ?

J’hochai la tête, incapable de parler. Il releva les yeux vers moi, son regard brillant d’un désir contenu, animal mais tendre. Puis il se releva d’un seul mouvement, me dominant de toute sa hauteur.

— Pas encore. Je veux te voir t’offrir. Te délier. Me supplier un peu.

Il attrapa lentement le collier de soie posé sur la commode, le fit glisser entre ses doigts, et avança vers moi.

— Laisse-moi guider. Laisse-moi t’emmener là où tu n’as jamais osé aller.

Je tendis le cou, frémissante. Il noua le collier autour de ma gorge, fermement mais sans jamais me faire mal. Juste assez pour que je sente que je lui appartenais, là, maintenant.

— Regarde-toi dans ce miroir, souffla-t-il. Tu es magnifique. Et tu es à moi, ce soir.

Il passa derrière moi, ses mains glissèrent lentement sous ma culotte, caressant mes fesses, puis plus bas, entre mes jambes. Il grogna doucement contre ma nuque.

— Tellement mouillée… ton désir est une offrande.

Ses doigts effleurèrent mes lèvres intimes, explorant sans jamais pénétrer. Je haletais. Chaque mouvement de sa main faisait trembler mes cuisses.

— Tu veux que je te pénètre ?

Je n’arrivais pas à répondre. Juste à gémir doucement. Il rit, bas, contre ma peau.

— Pas encore. Je veux d’abord te faire supplier. Te faire vibrer à vide. Te montrer que le plaisir commence bien avant l’intérieur.

Il se détacha de moi, me laissant pantelante. Puis il ouvrit le coffret en cuir, en sortit le vibromasseur profond. Sa forme élégante et incurvée me fit frémir d’anticipation. Il y ajouta un peu de lubrifiant, le faisant briller doucement sous la lumière chaude.

— Tu veux que je te le place ? Ou tu veux le faire toi-même, en me regardant ?

Je le regardai, rouge de désir. Il s’assit sur le bord du lit, jambes écartées, son regard posé sur moi avec intensité.

— Allez, montre-moi. Montre-moi comment tu accueilles le plaisir. Comment ton corps le boit.

Mes mains tremblaient en attrapant l’objet. Je le fis glisser entre mes cuisses, lentement, guidée par son regard. Je sentis sa main se poser sur la mienne, m’aidant à l’enfoncer, doucement, avec une précision presque médicale, mais terriblement sensuelle.

— Là… tu le sens ? Ce frisson qui part de ton ventre ? C’est moi, en toi, même si ce n’est qu’un début.

Je gémis. Fort. Mon dos se cambra. Il me saisit par la taille, me maintenant contre lui, mon bassin tendu vers lui, offerte, tremblante.

— Respire. Laisse-toi aller. C’est ton histoire. Ton corps. Ton plaisir.

Il m’embrassa. Lentement. Longuement. Sa langue glissa contre la mienne, savoureuse, profonde. Il me tenait contre lui, le vibromasseur vibrant doucement à l’intérieur de moi. Mes muscles se contractaient autour. Je sentais chaque pulsation, chaque vibration résonner dans tout mon bassin.

— Tu es si réceptive. Si vivante. Tu veux aller plus loin ?

Je n’avais plus de mots. Juste un souffle. Un cri contenu. Il me guida jusqu’au lit, m’allongea sur le dos, écarta mes cuisses, et s’agenouilla entre elles. Il posa ses lèvres sur mon ventre, puis plus bas, juste au-dessus de la dentelle.

— Je vais t’embrasser là. Mais pas encore te goûter. Je veux voir jusqu’où tu peux monter sans exploser.

Ses lèvres effleurèrent ma culotte trempée, humant mon odeur, goûtant à travers le tissu. Je me cambrais, incapable de reprendre le contrôle.

— Tu sens ça ? C’est ton corps qui m’appelle. Encore. Encore.

Et moi, je n’étais plus qu’une vibration. Suspendue. Prête à exploser. Mais retenant chaque secousse. Parce que je voulais savourer. Jusqu’au bout.

— Je vais te faire découvrir le plaisir sans pénétration. L’orgasme sans schéma. Je vais te faire redécouvrir ton corps. Et tu vas adorer ça.

Je le regardai, haletante. Et je sus que cette nuit ne faisait que commencer.

Je sentis sa langue glisser lentement sous la dentelle, effleurant mes plis trempés avec une tendresse animale. Il ne cherchait pas la performance. Il cherchait la vérité de mon corps. Et mon corps lui répondait, en ondes, en soupirs, en contractions incontrôlables.

Je m’arquai vers lui, les doigts crispés dans les draps, haletante. Chaque coup de langue était précis, profond, presque trop. Il murmurait contre moi, rythmait ses mouvements à mes gémissements, me tenant ouverte sous sa bouche comme un secret qu’on savoure à l’infini.

— Respire pour moi, souffla-t-il. Laisse-toi tomber. Je te rattrape.

Je perdis pied. Mon ventre se crispa, mon dos se cambra, et j’explosai contre sa bouche, dans un orgasme lent, long, qui me traversa comme une marée chaude. Je haletai, secouée, incapable de me contenir. Il ne s’arrêta pas. Il prolongea. Il me fit durer. Encore. Encore.

Je sentais mes cuisses trembler, mes doigts s’accrocher à son cuir, mes hanches se tordre pour ne pas fuir ce plaisir devenu trop intense. J’étais vide et pleine à la fois. Vibrante. Perdue. Vivante.

Il remonta lentement, sa bouche glissant sur ma peau fiévreuse. Il embrassa mes seins à travers la dentelle, puis ma gorge, puis mes lèvres. Son souffle se mêla au mien. Il ne disait rien. Il me regardait. Avec fierté. Avec douceur. Avec un désir encore vibrant sous sa peau.

— Tu es magnifique quand tu lâches prise, murmura-t-il. J’espère que tu te vois comme je te vois.

Je souris faiblement, encore secouée. Mes doigts caressèrent sa nuque, cherchant un ancrage.

— Je ne me suis jamais sentie aussi… vraie.

Il m’enlaça, me recouvrit de son corps chaud, sans peser. Juste là. Présent. Ancré.

— Tu veux dormir ici ? Ou tu veux qu’on recommence plus tard ?

Je ris doucement, le front contre son épaule.

— J’ai envie de rester. Et de recommencer. Encore. Mais peut-être… après un thé ?

Il se leva, nu, magnifique dans sa vérité tranquille, attrapa une couverture et me l’enroula autour des épaules.

— Thé, caresses, et peut-être une petite fessée si tu es sage.

Je levai les yeux vers lui, joueuse, encore nue sous le tissu.

— Et si je ne suis pas sage ?

Il se pencha, mordilla doucement ma lèvre.

— Alors je te montrerai ce que ce paddle sait faire.

Et je sus qu’il ne s’agissait pas seulement d’un jeu. Mais d’un monde nouveau. Un monde où le plaisir n’avait pas de norme, où chaque corps avait sa voix, son rythme, son langage. Un monde où je voulais plonger, encore et encore.

Dans ses bras, je n’étais plus une femme en quête. J’étais une femme retrouvée.


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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr

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