Elle regarde, il succombe
Je l’ai vue baiser mon mari
Le velours cramoisi de la banquette caressait l'arrière de mes cuisses, tandis que le cristal de mon verre me glaçait les doigts. Le bar, privé et feutré, diffusait une lumière tamisée, filtrée par des appliques dorées en forme de plumes. Une ambiance à la fois chic et décadente, comme un murmure érotique au creux de l’oreille.
Autour de moi, les conversations flottaient, feutrées, libérées. Des regards audacieux s'échangeaient en silence. Ici, personne ne jugeait. Les règles étaient simples : on regarde, on ressent, on choisit… ou on se laisse choisir.
J’étais venue avec Marc.
Mon mari depuis six ans. Il portait son costume italien avec une nonchalance maîtrisée, la cravate à peine desserrée, les cheveux encore humides de la douche. Il m’avait regardée me préparer avec cette intensité qu’il avait parfois, quand il oubliait de jouer le mari pour redevenir l’amant.
Je portais un corset noir en simili-cuir, ouvert sur mes seins ronds, une jupe fendue sur le côté, et des escarpins que j’adorais : rouges, brillants, arrogants. Sous la jupe, j’avais glissé un plug anal en verre, juste pour lui. Il aimait cette idée… que je me sente pleine avant même qu’un doigt ne me touche. Une anticipation carnivore qui me faisait frémir à chaque pas.
Marc sirotait son whisky avec lenteur, les yeux fixés sur une silhouette qui venait d’entrer. Une femme. Grande, brune, robe fendue jusqu’à la hanche, lèvres rouges comme une blessure qu’on veut lécher. Elle portait un collier fin d’acier noir, simple, mais symbolique. Une soumise, ou une dominatrice douce. Je n’étais pas encore sûre. Mais je la voyais, moi aussi.
Et je compris immédiatement. Il voulait qu’elle nous rejoigne.
Je ne dis rien. J’aimais cette tension dans ses yeux. Ce désir coupable qu’il m’offrait sans un mot, juste par ce jeu de regards. Je crois que c’est à cet instant que j’ai su que ce soir-là, j’allais voir une femme baiser mon mari. Et que j’allais jouir de ce spectacle autant que lui.
– Tu la trouves belle ? murmurai-je, en m’approchant de son oreille, les lèvres presque contre sa peau.
– Hypnotisante. Et toi ?
– Elle me donne envie, glissai-je, juste assez pour qu’il sente mon souffle chaud sur son cou. Envie de la regarder… de te regarder avec elle.
Il sourit. Un de ces sourires carnassiers, secrets. Sa main vint se poser sur ma cuisse, juste au bord de ma jupe, là où la chaleur de mon excitation avait déjà commencé à remonter.
Elle s’approcha. Lentement. Consciente. Délibérée. Chaque pas était une invitation. Son regard s'était planté dans le mien, pas dans celui de Marc. C’était pour moi qu’elle dansait dans sa robe fluide. C’était moi qu’elle séduisait en premier. Et ça me troubla. Un vertige délicieux me prit à la gorge.
– Puis-je m’asseoir ? demanda-t-elle, d'une voix douce, presque sensuelle dans sa retenue.
– Bien sûr, répondit Marc, avant même que je n’aie ouvert la bouche.
Mais elle ne bougea pas. Elle attendait. C’est à moi qu’elle posait la question, finalement.
Je hochai lentement la tête, sourire énigmatique sur les lèvres. Elle s’assit, ses hanches effleurant les miennes, ses jambes croisées avec une élégance délicieusement provocante. Le parfum qu'elle portait – quelque chose de musqué, presque animal – me troubla plus que je n’aurais voulu l’admettre.
– Je m’appelle Élise, dit-elle. Et vous êtes… ?
– Ana. Et lui, c’est Marc.
Ses yeux se posèrent brièvement sur lui, mais très vite, elle revint à moi. Comme si c’était moi le centre, la clé. Une complicité féminine, trouble et tactile, commença à s’instaurer. Elle glissa ses doigts sur la base de mon verre, lentement, sans jamais me toucher, mais si proche que je sentais presque sa peau.
– Vous êtes magnifique, Ana. Et vous sentez... prête.
Ce mot résonna profondément. Prête. Oui. Mais à quoi ? À la regarder prendre mon mari ? À sentir ses doigts trembler contre ma hanche ?
Marc gardait le silence. Imperturbable en apparence, mais je connaissais les signes : ses doigts tambourinaient doucement contre la paroi du verre. Lents. Mesurés. Il maîtrisait son impatience. Juste assez pour que le désir monte, jusqu’à l’obsession silencieuse.
Élise se pencha vers moi, une main posée négligemment sur ma cuisse nue. Elle ne me demandait pas la permission. Elle testait. Elle explorait. Son pouce frôla la fente de la jupe, là où elle devinait sans doute le bijou de verre niché dans mon intimité. Mon souffle se coupa.
– Tu la portes pour lui ?
Ma gorge était sèche. Je répondis d’un simple hochement de tête. Elle sourit. Complice. Experte.
– Alors il mérite de regarder. Juste regarder, pour commencer, tu ne crois pas ?
Je me tendis. L’idée claqua en moi avec une violence douce.
La regarder baiser mon mari. Le voir en elle. Les entendre, les écouter, pendant que mes doigts glisseraient entre mes cuisses, tremblants, jaloux, impatients. Mais pas encore. Pas tout de suite.
Marc se redressa légèrement, son regard brillant de cette étincelle que j’aimais tant. Celle qu’il n’avait que dans les jeux interdits. Dans ces moments où je lui offrais autre chose qu’un corps : une scène. Un fantasme. Un théâtre d’abandons.
Je posai ma main sur la sienne, lentement, avec contrôle.
– On rentre ?
– Oui, souffla-t-il, sans me quitter des yeux.
Élise nous suivit, sans un mot. Ses talons cliquetaient doucement sur le sol en bois ciré, comme une ponctuation sensuelle à chaque battement de mon cœur. Nous ne savions pas encore tout ce qu’elle allait réveiller. Mais une chose était certaine :
Cette nuit, je la verrais baiser mon mari.
Le trajet jusqu’à la chambre se fit dans un silence chargé de promesses. Marc marchait devant, sa silhouette taillée dans l’ombre, tandis qu’Élise et moi avancions côte à côte. Elle ne disait rien, mais je sentais sa présence comme une caresse chaude dans mon dos. Chaque pas faisait vibrer le plug niché en moi, m’arrachant de petits frissons involontaires. J’étais consciente de mon corps, de chaque battement de mon cœur, de l’humidité qui s’épanouissait déjà entre mes cuisses.
La porte refermée derrière nous, le monde extérieur cessa d’exister. La lumière tamisée du plafond diffusait une teinte dorée sur les draps blancs, comme un écrin prêt à recevoir nos fantasmes. Marc posa son verre sur la table basse et recula d’un pas. Il ne disait rien. Il attendait.
Élise s’approcha de moi sans un mot, ses doigts effleurant la bretelle de mon corset. Elle la fit glisser avec lenteur, révélant encore davantage mes seins déjà offerts. Son regard ne quittait pas le mien. Elle me déshabillait pour lui, mais c’était moi qu’elle touchait. Moi qu’elle voulait troubler.
– Tu trembles, murmura-t-elle.
– Je suis excitée, soufflai-je.
– Tu aimes qu’il regarde ?
Je hochai la tête. Sa main glissa sur mon ventre, descendit avec une lenteur calculée jusqu’à la fente de ma jupe. Elle la caressa, sans l’ouvrir. Juste là, au bord. Assez pour me faire haleter.
– Il ne touchera pas tout de suite, dit-elle d’un ton doux. Il devra mériter.
Marc s’était assis dans le fauteuil, jambes écartées, les yeux sombres. Il avait défait les boutons de sa chemise, et je voyais déjà la tension dans son pantalon. Son plaisir était palpable. Visible. Presque douloureux.
Je me tournai vers lui.
– Tu veux la voir me toucher ?
Il hocha lentement la tête.
– Je veux voir comment elle t’ouvre. Comment elle t’offre à moi.
Élise sourit. Elle s’agenouilla face à moi, ses mains glissant sous ma jupe. Elle la releva avec une lenteur déconcertante, révélant mes bas en dentelle et le bijou de verre entre mes fesses. Son souffle effleura ma peau nue. Le moindre de ses gestes était un effeuillage sensuel, presque cérémoniel. Je me sentais exposée, offerte, mais jamais vulnérable. C’était une offrande consciente. Une puissance douce.
– Tu es sublime, Ana. Et si pleine… Je sens ton envie jusque dans ta peau.
Ses doigts effleurèrent mes lèvres intimes, à peine, comme une promesse suspendue. Elle ne me pénétra pas. Pas encore. Elle caressa, observa, testa ma réaction. J’étais déjà trempée. Le moindre contact me faisait tressaillir.
– Regarde comme elle mouille pour toi, dit-elle à Marc. Tu n’as même pas besoin de la toucher.
Il ne répondit pas. Son regard brûlait. Il s’était défait, lentement, et sa main s’était glissée sur sa verge tendue. Il se caressait avec lenteur, parfaitement maître de lui, comme s’il savourait chaque seconde de ce spectacle. Mon cœur battait à tout rompre. Voir mon mari se branler en silence pendant qu’une autre femme me découvrait… c’était indécent. C’était parfait.
Élise m’embrassa soudain. Doucement d’abord, puis avec plus d’assurance. Sa langue effleura la mienne, exploratrice. Je répondis avec la même fièvre, une main sur sa nuque, l’autre sur sa hanche. Mon corps se pressait contre le sien. Nos souffles se mêlaient. Je sentais la chaleur de son désir contre ma cuisse.
Elle me fit asseoir sur le lit, me guidant sans précipitation. Je m’abandonnai à ses gestes, consciente du regard de Marc sur nous. Il n’existait plus que ça : ma peau, sa bouche, la tension qui montait.
Elle ouvrit sa robe d’un geste fluide, révélant une lingerie fine, noire, découpée, suggestive. Une guêpière qui soulignait ses courbes, un string presque invisible, et des bas à jarretelles. Je n’avais jamais vraiment regardé une femme comme je la regardais, elle. Son corps m’appelait, me troublait, me défiait. Et pourtant, elle ne faisait rien d’autre que d’être là, sûre d’elle, délicieusement lente.
– Tu aimes ?
– Oui…
Elle se glissa entre mes jambes, ses mains sur mes cuisses, ses lèvres frôlant ma peau. Elle ne me touchait pas là où j’en avais besoin. Elle attendait. Elle m’apprivoisait. Et je la laissais faire.
– Tu veux que je le prenne ? demanda-t-elle, sa voix chaude contre l’intérieur de ma cuisse.
Je tournai la tête vers Marc. Il se tenait au bord du fauteuil, à demi dressé. Sa main s’était arrêtée. Il attendait ma réponse, tendu, les yeux fixés sur moi.
– Regarde-moi, Ana…
Je le fixai. Je sentis Élise se redresser, marcher vers lui. Elle le déshabilla avec lenteur, comme on déballe un cadeau attendu. Il se laissa faire, tendu comme un arc. Sa verge jaillit libre, tendue, presque douloureuse. Elle la caressa du bout des doigts, puis se pencha pour l’embrasser. Un baiser long, humide, profond. Je vis sa langue tourner autour du gland, ses lèvres se refermer lentement sur lui. Marc ferma les yeux, un soupir rauque s’échappa de sa gorge.
Je me mordis la lèvre, hypnotisée. Elle le prenait avec une lenteur étudiée, une sensualité provocante. Pas pour le faire jouir. Pour montrer. Pour m’exciter. C’était un jeu, un théâtre. Et j’étais au premier rang.
Sa main glissa entre ses propres cuisses, et je vis son bassin se mouvoir avec lenteur. Elle se caressait pendant qu’elle suçait mon mari. Et lui… il ne la touchait pas. Il était passif, offert, bouillant. Il laissait faire. Il me regardait. Il me regardait jouir du spectacle.
Je glissai une main entre mes jambes, mes doigts tremblants cherchant la chaleur, la moiteur. Je me caressai doucement, le souffle court. Le plug amplifiait chaque mouvement, chaque contraction. Je ne pouvais plus tenir. Mais je ne voulais pas venir encore.
– Viens, dis-je à Élise. Laisse-le là… viens me montrer ce que tu veux vraiment.
Elle se redressa, un fil de salive brillant au coin de ses lèvres. Elle sourit, féline, victorieuse. Puis elle grimpa sur le lit, me poussant doucement en arrière. Son corps chaud contre le mien, ses cuisses contre mes hanches, sa bouche sur mon cou. Elle n’était plus douce. Elle était affamée.
– Tu vas jouir pour moi, Ana. Pas encore. Mais bientôt. Quand je le déciderai. Et pendant qu’il nous regardera… impuissant.
Je haletai. Mon corps était un incendie. Mes doigts entre mes cuisses, ses mains sur mes seins, sa langue sur mon épaule. Et lui, là, les yeux grands ouverts, le sexe dur, prisonnier de son propre désir. Il ne pouvait plus bouger. Il était spectateur. Et je l’aimais comme ça. Prisonnier de notre plaisir à toutes les deux.
– Continue, soufflai-je. Ne t’arrête pas…
Elle descendit lentement, sa bouche traçant une ligne brûlante sur mon ventre, ses doigts maintenant mes cuisses écartées. Je sentis son souffle contre ma vulve, chaud, humide, si proche… mais elle ne me toucha pas encore. Elle attendait. Elle me tenait là, suspendue, offerte…
Et Marc, lui, regardait. Captif. Vaincu. Dévoré par deux femmes qui jouaient avec lui comme avec un jouet précieux.
Je n’avais jamais été aussi lucide. Ni aussi proche de l’abandon.
– Lèche-moi… maintenant, Élise.
Elle ne répondit pas. Sa langue se posa sur mes lèvres intimes avec une lenteur déchirante, comme si chaque millimètre était sacré. La première caresse fut si douce que je cru l’imaginer. Puis elle recommença, plus ferme, plus fluide. Mon dos se cambra aussitôt.
Je haletai, les doigts crispés dans les draps. Elle me tenait. Ma respiration saccadée, mes hanches qui cherchaient plus, mes cuisses qui s’ouvraient davantage. Elle m’engloutissait. Elle m’étudiait. Elle me dévorait.
Son nez frôlait mon clitoris, sa langue traçait des cercles brûlants autour de lui sans jamais le toucher. Je gémissais, frustrée, affamée. Et Marc… Marc se branlait lentement face à nous, le souffle court, les muscles tendus, prisonnier de son propre plaisir contenu.
– Regarde comme elle réclame, dit Élise entre deux coups de langue. Regarde-la s’ouvrir pour moi, pas pour toi.
Sa bouche se referma enfin sur mon clitoris. J’arquai le dos, un cri étouffé dans la gorge. Je sentis sa langue vibrer, rapide, précise. Son doigt glissa en moi, puis un second. Mon corps se contracta aussitôt autour d’eux, le plug anal amplifiant chaque sensation, chaque onde de plaisir.
– Tu vas jouir, murmura-t-elle. Je le sens… Tu luttes, mais ton corps sait déjà.
Je voulais tenir. Je voulais prolonger cet instant suspendu, cette brûlure délicieuse. Mais elle accéléra. Sa langue, ses doigts, son souffle. Tout était trop bon, trop intense. Je perdis pied.
Un râle profond m’échappa. Mon corps se tendit, trembla, se crispa. Mon orgasme explosa comme une vague, large, chaude, incontrôlable. Il déferla en moi, me traversant jusqu’aux orteils. Élise ne s’arrêta pas. Elle me garda là, offerte, tremblante, gorge ouverte en un cri muet.
Marc gémit à son tour. Sa jouissance éclata presque en miroir de la mienne. Je le vis se contracter, sa main toujours sur son sexe, les gouttes blanches perlant sur son ventre. Il ne nous avait pas quittées des yeux. Pas une seconde.
Le silence retomba, moite, vibrant. La chambre sentait le sexe, le cuir, la sueur et le plaisir.
Élise remonta vers moi, son souffle chaud sur ma bouche. Elle m’embrassa à nouveau, avec tendresse cette fois. Un baiser de fin, ou de début ? Je ne savais plus.
– Tu es délicieuse quand tu jouis, Ana.
Je ris doucement, encore essoufflée.
– Tu aussi… t’es un peu cruelle, non ?
Elle sourit sans répondre. Puis se tourna vers Marc, toujours assis, le torse nu, le regard encore brumeux.
– Et toi… tu veux goûter maintenant ?
Il hocha la tête, lentement. Elle le rejoignit, nue, féline, et s’assit sur ses cuisses, ses bras autour de sa nuque. Leurs bouches se retrouvèrent, profondes, animales. Je les regardais, allongée, repue, mais curieuse. Mon corps vibrait encore, mais mon esprit… avait déjà faim d’autre chose.
Je me redressai, nue, brillante de sueur et de désir. Je m’approchai d’eux, mon doigt glissant entre les reins d’Élise.
– Et si on recommençait… mais cette fois, c’est moi qui te baise, belle Élise.
Elle tourna la tête vers moi, les yeux brillants.
– Je n’attends que ça.
Marc sourit, son sexe déjà durcissant à nouveau entre leurs corps pressés. La nuit n’était pas finie.
Elle ne faisait que commencer.
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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr