Jeux de voisins désirés
Week-end échangiste avec nos voisins : le début du jeu
La chaleur d’un vendredi soir de juin collait à la peau comme une caresse lente, presque insolente. Derrière les voilages blancs de notre salon, la journée tirait ses dernières lueurs et la ville exhalait une moiteur qui appelait la peau nue, les verres de vin frais, les regards appuyés.
Je portais un chemisier crème, souple, dont les premiers boutons avaient cédé sous la chaleur... ou peut-être pour lui. Dessous, rien qu’un soutien-gorge noir en dentelle, léger, provocateur. Mon jean moulait mes hanches, soulignait chaque mouvement de bassin alors que je me penchais pour servir deux verres de Sancerre bien frappé.
– Il est vingt heures. Ils ne devraient plus tarder, dis-je d’une voix que je voulais neutre, mais qui trahissait mon impatience.
Assis sur le canapé, Étienne leva les yeux de sa tablette. Il portait cette chemise noire qu’il sait que j’adore, juste assez ajustée pour deviner les muscles de son torse, encore plus quand il la retrousse aux avant-bras.
– Nerveuse ? demanda-t-il sans malice.
Je haussai les épaules, tentant de masquer le frisson qui me parcourut au souvenir de notre conversation de la veille.
– Pas nerveuse… excitée, peut-être.
– Ça, je l’avais remarqué.
Il leva son verre, un sourire dans les yeux, et je sentis cette tension douce entre nous, élastique, affamée. Cela faisait des semaines que l’idée germait, que les envies prenaient forme, stimulées par ces discussions nocturnes à demi-mots, ces recherches tardives sur les forums, ces lectures de récits libertins, d’histoires BDSM, ce voyeurisme avoué qui nous faisait rire en parlant de plug anal, de paddle ou de soirées à thème dans des clubs privés.
Tout avait commencé avec eux, nos voisins d'en face, Camille et Julien. Beaux, jeunes, à peine plus âgés que nous, complices... et surtout, regardeurs. On les croisait sur le palier, souvent en sortant tard le soir, elle en robe fendue, lui en jean ajusté, et il y avait dans leurs regards une franchise troublante. Ils regardaient trop longtemps. Ils savaient.
Le premier dîner chez nous avait été cordial, drôle, un peu arrosé. Le second, plus tactile, moins habillé. Et ce soir, c’était le troisième. L’invitation avait été claire, sublimement ouverte :
– On aimerait apprendre à mieux vous connaître, avait dit Camille, ses doigts effleurant mon poignet au moment de partir.
Le son de la sonnette me coupa le souffle net.
Je sentis Étienne se lever derrière moi. Il posa sa main sur mes reins, y exerça une légère pression, une de celles qui m’enflammaient plus sûrement que tout jouet vibrant. Ce contact, tout simple, rappelait les règles tacites posées entre nous : confiance, communication, liberté. Et ce week-end échangiste, nous le voulions depuis longtemps — ensemble.
J’ouvris la porte. Camille était sublime. Une robe rouge, courte, fluide, qui jouait avec la moindre brise de l’entrée. Ses lèvres étaient pulpeuses, maquillées avec soin, ses yeux pétillaient. Julien, derrière elle, portait un blazer gris sur un tee-shirt noir. Décontracté, mais travaillé. Il me jeta un regard dévorant, franc… et je sus.
– Mmmh… tu sens le jasmin, souffla Camille en effleurant ma joue de ses lèvres.
Elle entra d’un pas fluide, chaloupé, et Julien salua Étienne d’une franche poignée de main. Leurs regards s’accrochèrent une seconde de trop. Camille se pencha pour ôter ses escarpins, dévoilant un porte-jarretelles discret sous sa robe — oui, elle jouait le jeu sans masquer son excitation.
– Tu nous fais visiter ? demanda-t-elle en s’étirant avec une lenteur étudiée.
Je l’invitai d’un geste à entrer dans le salon. Dès qu’elle y posa les pieds, l’ambiance changea. Les lumières tamisées, les coussins jetés à même le sol, les coupes posées près de bougies parfumées : tout parlait pour nous. Personne ne parlait d’échangisme encore, ni de plug anal, ni de paddle caché dans le tiroir de la chambre… mais tout était là, dans l’air, palpitant.
Nous prîmes place autour de la table basse. Le vin coula, les rires fusèrent, les genoux se frôlèrent. Camille jouait avec le bord de sa coupe, ses ongles rouges dessinant des cercles lascifs dans le verre. Étienne, assis à côté de moi, avait passé son bras dans mon dos. Sa paume glissa lentement contre ma hanche, puis plus bas, juste au-dessus de ma fesse… et ne bougea plus.
Les regards circulaient, silencieux, denses. La tension devenait presque palpable, une montée douce, continue, comme une vibration entre les cuisses. À un moment, Julien se pencha pour remplir mon verre. Ses doigts effleurèrent les miens, lentement, volontairement. Je ne retirai pas la main… et lui non plus.
– Vous avez prévu de nous garder captifs tout le week-end ? demanda Camille, espiègle.
Étienne sourit, l’œil brillant.
– Seulement si vous êtes consentants.
– C’est une idée qui ne me déplaît pas, murmura-t-elle.
Son pied glissa contre ma cheville, puis remonta lentement le long de mon mollet. J’eus un léger frisson. Elle sourit, pencha la tête. Mes joues chauffaient, mon ventre s’alourdissait. Je sentis le tissu de ma culotte humidifié par ma propre envie.
Au moment où Étienne se leva pour allumer une autre bougie, Camille tira doucement sur ma main.
– Tu veux me montrer votre chambre ? demanda-t-elle presque innocemment.
Je lançai un regard à mon mari. Il acquiesça d’un hochement de tête, approbateur, joueur.
Je me levai. Ma robe remonta légèrement sur mes cuisses. Julien me suivit du regard, les lèvres entrouvertes. Camille m’accompagna dans le couloir sombre. La lumière filtrée faisait briller ses cheveux. Son parfum — bois de santal et musc — me donna le vertige.
Devant la porte de la chambre, elle s’arrêta, se retourna, et approcha son visage du mien. Je sentis son souffle, chaud, presque brûlant.
– J’ai toujours voulu être regardée, confia-t-elle, les yeux dans les miens.
Je ne dis rien. J’avais envie de l’entendre encore, de sentir son corps contre le mien, de savoir jusqu’où elle voulait aller. Mais surtout, j’avais envie qu’Étienne regarde. Qu’il me voie explorer, désirer, jouer. Qu’il me découvre sous un autre angle — celui que j’avais rêvé de lui montrer depuis longtemps.
Nous entrâmes dans la pièce. Derrière nous, les pas de Julien résonnèrent, suivis par ceux de mon mari. La chambre, baignée d’une lumière chaude, était prête. Sur la commode, quelques accessoires choisis avec soin : menottes, lubrifiant, paddle, vibromasseur et un petit plug anal en verre, posé là comme un bijou secret.
Camille effleura leurs contours, les lèvres entrouvertes. Puis elle me regarda avec un éclat de défi dans les yeux.
– Et si on commençait par un jeu tranquille ?
Elle se tourna vers Julien, puis vers Étienne, et ajouta dans un murmure :
– Je propose que ce soir, les règles soient simples : tout ce qui se passe ici… se savoure lentement.
Je sentais son regard dans mon dos, brûlant, impatient. Quand je me retournai, Camille était déjà assise au bord du lit, jambes croisées, la robe remontée sur ses cuisses dorées. Julien s’était adossé au chambranle, les bras croisés, un sourire carnassier au coin des lèvres.
Étienne s’était approché derrière moi, à pas lents, presque silencieux. Il posa ses mains sur mes hanches, les doigts s’enfonçant légèrement dans la toile de mon jean. Je sentis la fermeté de sa prise, la chaleur de son souffle près de mon cou. Sa voix, grave, me fit frissonner.
– Tu as envie de jouer avec elle ?
Je répondis par un simple hochement de tête. Mon ventre se contractait sous l’excitation. J’avais l’impression que mes tétons pointaient à travers la dentelle de mon soutien-gorge, tant la tension était forte.
Camille se leva lentement. Elle approcha, son regard planté dans le mien, et passa un doigt sur ma clavicule dénudée, jusqu’au premier bouton de mon chemisier.
– Tu me laisses faire ?
Je ne répondis pas, je lui offris juste mon corps, légèrement cambré vers elle, les lèvres entrouvertes. Ses doigts agiles défirent un à un les boutons, avec une lenteur étudiée. Chaque ouverture dévoilait un peu plus de peau, un peu plus de tension.
Quand elle ouvrit complètement le chemisier, elle laissa échapper un petit souffle chaud.
– Mmmh… ce soutien-gorge. Tu l’as mis pour moi, avoue.
Je souris, mutine.
– Pour toi… et pour lui.
Je désignai Julien du menton. Il ne disait rien, mais ses yeux ne me quittaient pas, rivés sur ma poitrine, sur le contraste entre la dentelle noire et ma peau claire. Sa respiration était plus profonde. Il était tendu, comme prêt à bondir.
Camille fit glisser le tissu de mes épaules, et mon chemisier tomba au sol. Elle recula d’un pas, me regardant avec une gourmandise assumée. Puis, elle se tourna vers Étienne.
– Et toi ? Tu la regardes souvent comme ça ?
Il répondit d’une voix rauque :
– Pas assez.
Elle s'approcha alors de lui, glissa ses mains sur son torse, puis se retourna brusquement vers moi.
– Je veux que tu me regardes avec lui, souffla-t-elle.
Ses doigts se glissèrent dans l’ouverture de son décolleté. D’un geste lent, elle fit glisser l’une des fines bretelles de sa robe. Le tissu glissa sur sa peau comme une caresse, dévoilant peu à peu le galbe ferme de son sein gauche, enfermé dans une brassière de satin rouge, presque transparente. Elle jouait, et elle savait ce qu’elle faisait.
Julien s’était approché, toujours silencieux. Il se plaça juste derrière moi, sans me toucher, mais je sentais sa présence comme une onde brûlante. C’était lui qui parlait maintenant, d’une voix basse, grave, confiante :
– Tu as déjà été caressée par une femme devant ton mari ?
Je fermis les yeux. Mon corps vibrait. Ma culotte était trempée. Je sentais cette chaleur diffuse entre mes cuisses, cette envie de plus, de peau, de langue, de mains. Je répondis en murmurant :
– Non… mais j’en rêve depuis longtemps.
Camille me prit la main et m’attira sur le lit. Je me laissai faire, fébrile, haletante. Elle s’installa derrière moi, ses jambes de chaque côté de mes hanches, son corps collé au mien. Ses mains glissèrent sur mon ventre, remontèrent jusqu’à mes seins, qu’elle tîta avec une douceur exquise.
– Tu es si réceptive, souffla-t-elle à mon oreille. Tellement offerte…
Ses pouces titillaient mes mamelons à travers la dentelle, les faisant durcir davantage. Elle les pinça légèrement. Je laissai échapper un gémissement. Julien s’était assis en face, sur la chaise près du lit, jambes écartées, les yeux rivés sur nous.
– Elle est superbe, dit-il. Tu la touches bien…
Étienne, toujours debout près du lit, avait déboutonné sa chemise. Son torse nu, tendu, respirait la tension. Ses yeux étaient sombres de désir. Il s’approcha, posa une main sur ma cuisse, la fit glisser lentement jusqu’à mon entrejambe. Il n’allait pas plus loin… pas encore.
– Tu veux que je te regarde en train de jouir ?
Je le regardai droit dans les yeux.
– Oui… je veux que tu me voies tout faire. Tout ressentir.
Camille m’embrassa dans le cou, puis fit glisser ses mains jusqu’à ma ceinture. Elle la défit lentement, comme un rituel. Le jean glissa sur mes hanches, puis sur mes cuisses, jusqu’à mes chevilles. Je me retrouvai là, en lingerie noire, les cuisses légèrement ouvertes, offerte.
Elle se pencha vers ma nuque, murmura :
– Tu veux que je t’enlève ta culotte ?
Je hochai la tête. Elle glissa les doigts sous l’élastique, fit durer le moment, puis la fit descendre lentement. L’air tiède de la chambre caressa mes lèvres humides. Je me sentais exposée, vulnérable… et terriblement vivante.
Camille laissa un baiser entre mes omoplates, puis descendit lentement, effleurant ma colonne vertébrale du bout des lèvres. Quand elle atteignit le creux de mes reins, elle se redressa, attrapa un petit flacon de lubrifiant posé sur la table de chevet, et l’ouvrit sans précipitation.
– Ce n’est qu’un jeu, dit-elle en souriant. Mais j’aime quand les jeux deviennent sérieux…
Elle versa quelques gouttes sur ses doigts, les réchauffa entre ses paumes, puis glissa une main entre mes cuisses. Je sursautai légèrement au contact frais, puis gémis quand elle effleura mes lèvres intimes.
– Tu es déjà si mouillée…
Julien s’était levé. Il prit place à côté d’Étienne, les deux hommes debout, regardant la scène, les yeux sombres. Je les voulais tous les deux comme spectateurs, comme témoins de ce moment où je me laissais aller, où je disais oui à mes fantasmes les plus inavoués.
Camille me fit doucement basculer sur le ventre. Elle écarta mes jambes avec une douceur ferme, puis caressa mes fesses nues. Ses doigts glissèrent vers mon intimité, trempée, puis plus bas, à l’entrée de mon anus. Elle s’arrêta, souffla :
– Tu aimes les jeux un peu plus… intimes ?
Je haletai.
– J’ai envie que tu me montres…
Elle attrapa le petit plug anal en verre, encore froid, l’enduisit de lubrifiant, puis le fit glisser lentement entre mes fesses. Je gémis, le front contre les draps. Sa main sur mes reins me tenait, m’ancrait. Elle allait lentement, attentivement, laissant le plug pénétrer juste ce qu’il fallait.
– Tu es magnifique comme ça, dit Étienne. Tellement offerte…
Je tournai la tête vers lui. Son regard brillait d’un désir sauvage, mais contenu. Il aimait me voir ainsi — nue, écartelée, explorée par une autre femme sous ses yeux. C’était lui qui avait parlé le premier de plug anal, dans nos lectures de récits BDSM. Et maintenant, c’était réel.
Camille retira lentement le plug, puis le reposa délicatement. Elle se pencha à mon oreille, ses seins contre mon dos.
– Ce n’était qu’un avant-goût…
Je me retournai vers elle, haletante, le regard noyé de désir.
– Continue…
Julien s’était approché, le regard brûlant. Étienne croisa son regard. Un silence circula entre eux, lourd, chargé. Puis Étienne dit :
– Ce soir, on regarde. Demain… on participe.
Et je sus que la nuit ne faisait que commencer.
Camille écarta doucement mes cuisses, ses doigts glissant vers mon intimité chaude, trempée. Elle effleura mes lèvres gonflées, puis se pencha entre mes cuisses, son souffle brûlant contre ma peau déjà en feu. Sa langue, douce et précise, dessina un premier cercle sur mon clitoris. Je me cambrai aussitôt, un gémissement m’échappant, incontrôlable.
– Regarde-la, murmura-t-elle entre deux coups de langue, elle fond rien qu’à l’idée d’être vue ainsi…
Je sentais les regards d’Étienne et Julien sur moi, avides, possessifs. Leurs souffles étaient plus lourds, leurs jeans tendus par le désir. Camille jouait avec moi comme une virtuose, alternant caresses et pauses, me poussant à la limite sans jamais me laisser basculer.
Ses doigts s’introduisirent lentement en moi, deux, puis trois, parfaitement synchrones avec sa langue. Je haletais, les draps froissés sous mes doigts, le bassin ondulant à son rythme. Étienne s’était approché, il me caressa les cheveux, les hanches, m’ancra contre lui d’une main ferme sur la nuque.
– Laisse-toi aller, souffla-t-il. Tu es parfaite comme ça… offerte, vivante.
Julien s’était assis près de ma tête. Il passa un doigt sur ma joue, puis sur mes lèvres entrouvertes.
– Tu veux goûter ce que tu ressens ?
Je hochai la tête, fébrile. Il glissa ses doigts entre mes cuisses, recueillit un peu de mon nectar, puis les porta à ma bouche. Je les suçai lentement, le regard planté dans le sien. Mon corps vibrait, chaque nerf tendu comme une corde prête à rompre.
Camille accéléra la cadence. Ses doigts allaient plus profondément, sa langue tourbillonnait, déchaînée. Je sentis la chaleur monter, monter, jusqu’à exploser en moi. Mon dos se souleva du lit, mes jambes tremblèrent, mon cri étouffé par la paume d’Étienne qui me tenait contre lui.
Je jouis violemment, dans un spasme long, intense, presque douloureux. Mon corps entier se contracta, puis s’effondra, épuisé, ivre.
Camille releva la tête, essuya ses lèvres d’un geste langoureux, puis m’embrassa doucement sur la bouche, me faisant goûter à mon propre plaisir.
– Tu viens de jouir pour nous tous, murmura-t-elle. Et demain, tu jouiras encore… autrement.
Je fermai les yeux, encore haletante, envahie par ce frisson délicieux de satiété et de promesse.
Le silence qui suivit était chaud, dense. Étienne s’était allongé à mes côtés, son torse contre mon dos. Il glissa une main sur mon ventre, le caressant paresseusement. Camille s’était lovée contre mon flanc, ses doigts jouant distraitement avec une mèche de mes cheveux. Julien, debout, observait la scène, le regard sombre, le désir toujours vibrant dans ses reins.
– Comment tu te sens ? souffla Étienne à mon oreille.
– Comme si j’avais ouvert une porte qu’on ne refermera jamais, murmurai-je, un sourire au coin des lèvres.
Camille rit doucement, puis attrapa le paddle posé sur la table de chevet.
– Et si on testait ça demain matin ?
Je ris à mon tour, un peu surprise de ma propre audace. Mais je savais déjà que je dirais oui. Que je voulais aller plus loin. Explorer plus fort. Partager plus intensément.
Julien s’approcha enfin, se pencha pour m’embrasser lentement. Un baiser profond, chargé de promesses. Puis il se tourna vers Étienne :
– On échange les rôles demain ?
Mon mari hocha la tête, un sourire au coin des lèvres.
– Demain, on s’invite dans le jeu.
Je sentis à nouveau cette chaleur entre mes cuisses. Le week-end ne faisait que commencer. Et je n’avais jamais été aussi prête à me perdre… pour mieux me retrouver.
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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr