Nuit de Rêves et de Mystères
Dans le noir, ils m’ont tous prise
Il y a des nuits où les règles se brisent, où les limites deviennent floues, tremblantes, poreuses comme les bas résille que je portais ce soir-là. Des nuits où l’on se laisse glisser, suspendue entre l’envie et la peur, entre le fantasme et la réalité. Cette villa, quelque part dans la campagne, à une heure de route de la ville, avait quelque chose d’irréel. Une bâtisse ancienne, isolée, entourée d’arbres noirs comme le péché. Et surtout… plongée dans l’obscurité.
On m'avait dit que je devrais venir seule. Pas de portable, pas de montre, pas même de prénom à donner. Un simple masque noir satin sur les yeux suffirait. Le reste viendrait. Le programme était simple : se perdre, se donner, ne plus savoir qui touche, qui prend, qui ordonne, qui obéit.
Je portais une robe fine, fluide, ouverte dans le dos. En dessous, rien qu’un string en dentelle noire fendu, un plug anal serti d’un petit bijou discret, et une paire de bas tenus par un serre-taille que j’adorais détester. Pas de soutien-gorge. Mes tétons dressés pointaient déjà leur impatience sous le tissu léger.
Le sol de marbre était froid sous mes talons. On m’invita à entrer d’une voix basse, masculine, sans visage. Il referma la porte derrière moi d’un claquement sourd, et immédiatement, l’obscurité m’enveloppa. Plus de repère. Mon souffle devint audible, amplifié par le silence épais qui régnait dans le hall.
– Donne-moi ta main.
Une paume chaude, ferme, guida la mienne. Je frissonnai. Il n’y avait rien de menaçant. Juste cette délicieuse impression d’être prise en charge, dirigée. Et pourtant, je ne savais pas qui ils étaient. Ni combien ils seraient. Ni ce qu'ils feraient.
Il me mena à travers un couloir — ou peut-être était-ce une galerie ? Le bois craquait sous mes pas. J’essayais d’imaginer ce qui m’attendait, mais mon corps réagissait déjà avant même que l’esprit puisse anticiper. Ma culotte était trempée rien qu’à l’idée qu’on m’observe dans l’ombre, qu’ils me désirent en silence, peut-être tout près…
– Tu n’as plus besoin de marcher, murmura une autre voix, plus grave encore.
Des bras me soulevèrent. Une chaleur inattendue. Ma robe remonta le long de mes cuisses, caressée par le tissu rugueux d’un costume. Je sentis un genou se glisser entre mes jambes, et un souffle dans mon cou, humide, possessif. Mais rien de plus. Pas encore.
Ils me déposèrent sur une surface douce. Des coussins ? Un lit épais, entouré de tentures épaisses que je devinais dans l’obscurité. J’entendais des murmures. Un rire grave, une inspiration haletante, une fermeture éclair qu’on abaissait lentement.
Et toujours ce noir absolu. Je ne voyais rien. Mais je sentais tout. J’étais le centre d’un cercle invisible. Leur proie, leur offrande. Mon corps brûlait d’être touché.
– Tu es très belle. Et très courageuse…
Une main effleura ma cheville et remonta, lente comme un filet d’huile sur ma peau nue. Je tremblai, incapable de dire si c’était l’excitation ou l’appréhension. Mais je ne voulais pas fuir. Je voulais… céder.
Les doigts se firent plus insistants, pressant ma cuisse comme pour vérifier ma consistance, ma docilité. Un autre toucher, plus ferme, se posa sur mon ventre, traversa mes côtes pour frôler le galbe de mon sein. Mes hanches se soulevèrent malgré moi. Je haletais doucement, comme une chatte câline, offerte, lascive.
– Elle est déjà mouillée, chuchota l’un. Son string est trempé.
– On l’a à peine effleurée, ajouta une autre voix, un sourire dans la gorge.
Ils riaient doucement, avec cette assurance de ceux qui savent qu’ils contrôleront tout. Et moi, masquée, vulnérable dans ma lingerie, les cuisses entrouvertes, j’étais là, au bord. À leur merci.
Un cliquetis métallique retentit près de moi. Puis un petit claquement sec : un paddle. Il glissa sur le lit, puis sur mon ventre, comme pour m’annoncer la suite. Ma peau frissonna sous le cuir.
– Tu aimes obéir ? me demanda-t-on dans le noir.
J’ouvris la bouche, mais aucun son ne sortit. Seul un soupir. Mon buste se souleva lentement, mes seins se gonflant sous ma respiration saccadée.
– Réponds, reprit-il, plus proche cette fois. Tu veux que l’un de nous te punisse un peu ? Rien que pour t’apprivoiser ?
– Oui, soufflai-je enfin, presque surprise par ma propre voix.
Un silence. Puis un rire bas. Et une caresse, lente, douce, sur mes fesses nues où la robe s’était retroussée seule.
Un doigt s’attarda sur le bijou de mon plug anal. Il le fit tourner légèrement. Je gémis, incapable de me retenir. Toute mon intimité vibrait, consciente de leur présence, de leurs regards même invisibles, de l’odeur de cuir et de musc qui m’enveloppait.
– Elle est prête…
Des mains saisirent mes poignets, les lièrent doucement au-dessus de ma tête. Je ne résistai pas. Le tissu était doux, chaud. Sans forcer, il m’empêchait déjà de bouger.
Une langue caressa mon poignet, lente et chaude. Quelqu’un d’autre glissa un doigt entre mes lèvres. J’avalai sans réfléchir, par réflexe. Le goût salé, viril, me fit tressaillir.
– Elle suce bien, la petite inconnue. Tu sens ça ?
– Elle est docile. Et elle bande presque mieux que nous…
Je me mis à rire malgré moi. Un rire nerveux, affamé. Je n’étais plus certain de leur nombre, ni de ce qu’ils allaient oser. Mais une chose en moi était claire : mes jambes grandes ouvertes, mon sexe palpitant, et mon plug anal vibrant à chaque mouvement me rendaient folle de désir. Je ne voulais plus me contenir. Je voulais me perdre totalement dans cette obscurité complice, où chaque voix, chaque souffle, chaque contact devenait une invitation à l’abandon total.
Je les sentis s’approcher. Plusieurs. Le matelas s’enfonça autour de moi. Mon ventre se contracta. Quelqu’un écarta mes cuisses avec une autorité tranquille. Une main se posa sur ma gorge, légère, possessive. Puis une voix douce, presque tendre :
– Respire profondément… Ce n’est que le début…
Le noir m’enveloppait encore, mais mes sens s’étaient aiguisés. Chaque froissement de tissu, chaque respiration que je percevais me donnait un indice sur leur présence. Ils étaient plusieurs. Je le savais maintenant. Je ne pouvais pas les voir, mais je les sentais. Autour de moi. Contre moi.
Une main ferme caressa l’intérieur de ma cuisse, plus haut, plus près. Le tissu de mon string fendu fut écarté d’un geste précis. Je haletai sans retenue, le ventre tendu, le sexe déjà ruisselant d’envie. Un doigt frôla mes lèvres intimes, y glissa presque avec tendresse, et ressortit lentement, humide, chaud.
– Elle est trempée, souffla l’un d’eux. On dirait qu’elle supplie déjà de se faire prendre.
– Elle bande du ventre, ajouta un autre. Regarde sa peau, son odeur. Elle est prête à tout.
Je me mordis la lèvre. Je voulais répondre, provoquer, mais ma gorge était sèche. Ils me faisaient languir, volontairement. Un jeu d’excitation lente, une montée savamment orchestrée. Le moindre frôlement devenait une torture délicieuse.
Une bouche chaude se referma sur mon téton gauche. Je sursautai, surprise par la douceur, la chaleur, la sensualité du geste. Une langue dessinait des cercles lents, pendant qu’une autre main pinçait doucement le mamelon droit. Ma poitrine se souleva avec force, tendue vers eux, offerte.
– Regarde comme elle réagit…
– Elle aime ça. Elle en redemande.
Un doigt humide glissa entre mes fesses, jusqu’à mon plug anal. Il le fit doucement tourner, l’effleurant, le faisant vibrer à peine. Un choc électrique me traversa le ventre. Je gémis plus fort, incapable de me contenir.
– Tu es belle. Si belle dans cette obscurité…
Le lit s’enfonça à ma droite. Je sentis une chaleur masculine contre mon flanc, puis une main dans mes cheveux. Elle tira doucement, juste assez pour que ma tête se penche en arrière. Une bouche se posa sur ma gorge, descendit lentement, jusqu’à mon épaule. Une autre main, plus audacieuse, glissa entre mes fesses, écarta un peu plus mes cuisses.
Je n’étais plus qu’un feu. Une offrande. Une muse tremblante sous leurs caresses.
– Tu veux sentir nos bouches partout ?
– Oui…
– Tu veux être prise ? En profondeur ?
– Oui… tous…
Un silence. Puis un rire grave. Un souffle contre ma joue.
– Patiente. On va d’abord t’ouvrir… lentement.
Quelqu’un approcha un objet contre ma bouche. Un sextoy fin, tiède. Mon instinct prit le dessus : j’ouvris les lèvres et le suçai. Lentement. Profondément. Le goût neutre du silicone mêlé à l’odeur de leurs peaux m’embrasa. Le vibromasseur coulissa contre ma langue, puis ressortit, trempé de salive.
– Elle sait s’y prendre. Ce petit trou-là aussi va nous appartenir.
Quelqu’un souffla sur mon clitoris. Un souffle long, chaud, suivi d’un baiser, si léger qu’il me fit frissonner violemment. Puis une langue. Large, habile. Elle traça des arabesques humides autour de mon bouton vibrant, sans jamais s’y attarder. Ma hanche se cambra, offerte, affamée.
– Oh… oui… continuez…
Ils se relayèrent. L’un me léchait, l’autre me mordillait les seins, un autre me caressait la gorge, tandis qu’un doigt, lubrifié, s’insinuait lentement dans mon sexe. Il glissa facilement, accueilli avec chaleur. Puis un deuxième doigt. Ils bougeaient lentement, en cercles, cherchant le point exact pour me faire gémir sans retenue.
Je perdis toute notion de temps. Toute inhibition. J’étais au centre de leur désir, de leur maîtrise. Une histoire BDSM, douce et crue à la fois, dans le noir total. Mon corps tremblait, écartelé entre leurs gestes, leurs voix, leurs pulsions contenues.
Une main me fit tourner légèrement sur le côté. Quelqu’un s’allongea derrière moi, son torse chaud contre mon dos. Ses bras m’enlacèrent, me plaquèrent doucement contre lui. Il me murmura à l’oreille :
– Tu sens ce que tu provoques ? On est tous là, autour de toi, bandés, agités, affamés. Et tu n’as encore rien vu.
Ses mots coulèrent dans moi comme une lame tiède. Sa main se glissa entre mes cuisses, ouvrit encore plus mon intimité. Un autre se plaça devant moi. Je sentis son sexe, dur, chaud, contre mes lèvres. Il ne me força pas. Il attendait.
Je pris l’initiative. Je le léchai d’abord doucement, sentant sa peau frémir sous ma langue. Puis je l’avalai lentement, jusqu’à la base. Il grogna, une main dans mes cheveux. Je le suçai avec application, sentant ma propre excitation monter à chaque va-et-vient.
Derrière moi, une main jouait avec mon plug anal, le tirait à peine, l’enfonçait à nouveau. Je vibrais de partout. Mes seins, mon sexe, ma gorge, tout était pris, exploré. Je n’étais plus qu’un corps vibrant, offert, exalté.
– Elle en redemande, la salope masquée…
La vulgarité assumée de leurs mots ne me choquait pas. Elle m’excitait. J’aimais ça. Être celle sur qui on projette les fantasmes les plus sombres. Celle qu’on désire sans retenue.
Un autre s’approcha. Je sentis un lubrifiant tiède couler entre mes fesses, sur mon plug. Puis un doigt, puis deux, qui massaient l’extérieur, préparant doucement mon intimité déjà dilatée. Je me cambrai, haletante, écartant instinctivement les cuisses.
– Elle est prête. Elle est à nous.
Mais personne ne pénétra vraiment. Ils jouaient. Ils me frustraient. Me faisaient grimper lentement, méthodiquement, vers un plaisir qui se refusait encore. Et c’était pire. Mieux. Insupportable et délicieux.
Je me mis à bouger, à gémir, à appeler. Je n’avais plus honte. Mon corps parlait pour moi. Mon sexe dégoulinait de désir, ma bouche cherchait d’autres chairs à goûter, mes mains s’agrippaient aux draps, aux bras, à tout ce que je pouvais trouver dans le noir.
– Dis-le, murmura une voix rauque. Dis ce que tu veux.
– Je veux que vous me preniez… tous. Ici. Maintenant…
Un souffle. Puis un murmure, tout près de mon oreille :
– Pas encore, belle inconnue. On veut te voir perdre la raison d’abord…
Et à cet instant, un petit vibromasseur fut inséré lentement dans mon sexe. Il vibra doucement, puis plus fort. Mes jambes se crispèrent, mes hanches se soulevèrent. Je hurlai presque, surprise par l’intensité du plaisir. À l’instant même, un autre vibro, plus fin, glissa contre mon anus, à côté du plug, frôlant, taquinant, sans pénétrer. Mon corps ne savait plus où donner de la tête. Je tremblais, je ruisselais, je suffoquais de jouissance non consommée.
– Elle va exploser…
– Pas encore. Juste un peu plus loin…
Et dans ce noir total, dans cette chambre sans nom, entre ces bras anonymes, ces sexes invisibles, ces langues impatientes, je compris que je n’étais plus moi. J’étais leur jouet. Leur fantasme vivant. Leur muse offerte.
Et que le vrai plaisir… n’avait même pas encore commencé.
Le premier qui me pénétra me prit doucement, lentement, en me tenant par les hanches comme s’il voulait me faire durer éternellement. Son sexe dur glissa en moi avec une facilité déconcertante, comme si mon corps l’attendait depuis des heures. Je haletai, la tête rejetée en arrière, les poignets toujours liés au-dessus de ma tête.
Un deuxième se plaça contre ma bouche, sa main dans mes cheveux, me guidant à son rythme. Je l’avalai avec envie, mes lèvres l’enveloppant avec une sensualité affamée. Chaque va-et-vient entre mes lèvres amplifiait l’onde de plaisir qui montait en moi. Mon sexe palpitait, comblé, mais en redemandait encore.
Derrière moi, je sentis une pression chaude, un doigt lubrifié qui s’enfonçait lentement à côté du plug anal, puis un autre. Je me cambrai, offerte, tremblante. Le troisième homme s’installa derrière moi, ses mains fermes sur mes fesses. Il fit glisser le plug hors de moi, lentement, puis le remplaça par son sexe, épais, brûlant. Il entra en moi avec une lenteur calculée. Je hurlai de plaisir, incapable de contenir l’explosion qui montait.
– Elle est parfaite… serrée, chaude…
– Elle nous accueille comme une reine…
Ils se synchronisèrent. L’un entrait en moi, pendant que l’autre sortait. Ma bouche occupée, mon sexe rempli, mon anus stimulé… J’étais traversée, possédée, comme jamais. Une vague de plaisir m’envahit, mes jambes tremblèrent, mes muscles se contractèrent violemment autour d’eux. Je jouis, bruyamment, sans pudeur, sans contrôle. Mon cri se perdit dans l’obscurité, couvert par leurs gémissements rauques.
Mais ils ne s’arrêtèrent pas. Ils changèrent de place, de rythme, jouant avec mes limites, m’amenant à l’orgasme encore et encore. Le vibromasseur glissé en moi vibrait toujours, amplifiant chaque pénétration. Un plug anal vibrant fut inséré doucement à nouveau, me faisant convulser sous eux. Mes seins étaient mordus, léchés, pincés, mes lèvres couvertes de baisers et de gémissements.
Je ne savais plus combien ils étaient. Trois ? Quatre ? Cinq ? Je ne comptais plus. Je sentais juste leurs corps autour du mien, leurs souffles, leurs sexes, leurs mains. Mon corps était devenu un temple de plaisir, un terrain de jeu où chaque recoin était exploré, honoré, possédé.
Je perdis la notion du temps. De moi-même. Je n’étais plus qu’un cri, une vibration, une offrande brûlante dans le noir.
Quand enfin le dernier se vida en moi, dans un râle puissant, je retombai sur les coussins, le corps tremblant, saturé de plaisir, le souffle court. Mes poignets furent libérés, mes cuisses caressées avec une tendresse inattendue.
– Tu es incroyable… souffla l’un d’eux en m’embrassant doucement l’épaule.
Un silence doux s’installa. On me couvrit d’un drap chaud. Mes jambes se détendirent lentement. Les mains restaient là, sur ma peau, mais plus douces, presque protectrices maintenant.
– Comment tu te sens ? murmura une voix près de mon oreille.
– Vivante… et vide… et pleine à la fois, soufflai-je dans un sourire.
Un doigt traça un cercle lent sur mon ventre, comme pour m’ancrer dans le présent.
– Tu veux qu’on recommence… un jour ?
Je souris, sans répondre. Mais mon corps vibrait déjà à cette idée. Je savais que je reviendrais. Que je serais à nouveau cette inconnue masquée, offerte à leurs désirs. Peut-être même… avec une amie.
Dans l’obscurité, une dernière voix glissa :
– Ce n’était qu’une initiation. La prochaine fois, on t’emmènera plus loin…
Et je compris que cette nuit n’était pas une fin. Mais un début.
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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr