Partage, Désir, Émotion

Partage, Désir, Émotion

Une rencontre inattendue, des regards échangés, et l'étincelle de la passion qui embrase l'instant.

Partage, Désir, Émotion

J’ai partagé mon homme… et j’ai adoré

Il y a des soirs où tout bascule. Où le réel se teinte d’un désir si brûlant qu’il en devient irrépressible. Ce soir-là, dans notre loft à la lumière tamisée, je n’étais plus tout à fait moi-même. Ou peut-être que je l’étais enfin : nue sous une robe de satin noir, pieds nus sur le parquet froid, et l'esprit plein d'images interdites.

Assise sur le bord du canapé, un verre de vin rouge à la main, je l’observais. Mon homme. Julien. Torse nu, en jeans, il préparait une assiette de fromages dans la cuisine ouverte. Les muscles de son dos roulaient à chacun de ses gestes, et je sentais déjà mon ventre se tendre d’une anticipation délicieuse. Il avait ce don pour m’allumer sans même essayer.

Il se retourna et me lança ce sourire. Celui qu’il ne réservait qu’à moi. Celui qui disait : "Je sais exactement ce que tu veux, et je vais te l’offrir."

Mais ce soir, c'était différent. Ce n’était pas lui que je regardais seulement. C’était aussi elle.

Clara. Ma meilleure amie depuis la fac. Toujours aussi troublante, avec sa bouche pulpeuse, sa peau dorée, ses seins trop fermes pour être vrais mais bien assez réels pour m’obséder. Elle portait une micro-robe en latex bordeaux qui moulait parfaitement ses courbes. Je connaissais son goût pour les jeux... et pour les interdits. Et pour la première fois, je lui avais dit oui.

– Tu es sûre de toi ? m’avait-elle demandé plus tôt dans la salle de bains, pendant que je fixais mes bas autofixants devant le miroir.

– Plus que jamais, avais-je soufflé, sans lâcher mon reflet. Ce soir, je veux tout. Je veux voir, ressentir, partager.

Et maintenant, elle riait doucement, à côté de moi, un genou replié sur le canapé, si proche que je sentais la chaleur de sa cuisse contre la mienne. Son parfum — jasmin, musc, quelque chose de chaud et d’épicé — se mêlait à celui du cuir des coussins et du bois ciré. J’avais toujours aimé Clara. Mais ce soir, je l’aimais d’une autre manière. D’une manière bien plus dangereuse.

Julien revint vers nous avec l’assiette, posa le tout sur la table basse et s’assit face à nous, jambes écartées, dominant la pièce de son aura tranquille et assurée.

– Vous êtes magnifiques, murmura-t-il en nous regardant tour à tour. Mes deux muses.

Son regard s’arrêta sur Clara plus longuement que d’habitude. Je le vis. Et pourtant, au lieu de mordre, la jalousie glissait en moi comme une lame tiède et familière... Elle se dissolvait dans une autre sensation. Celle d’un feu lent, brûlant, entre mes cuisses.

– On trinque ? proposa Clara, tendant son verre.

– À quoi ? répondis-je, les yeux posés sur Julien, qui nous observait en silence, un sourire mystérieux accroché aux lèvres.

– À l’abandon, lança-t-elle dans un souffle. À la liberté du corps. À ce qu’on veut vraiment.

Nos verres s’entrechoquèrent dans un tintement aigu. Je bus une gorgée et croisai son regard. Elle savait. Elle lisait tout ce trouble en moi, cette envie secrète que je n’avais encore jamais formulée à voix haute. L’idée de partager mon homme. De le voir avec une autre. De jouir de cette image, sans honte, sans filtre. Peut-être même avec une part de domination sensuelle, de contrôle pervers. Regarder, diriger. Ressentir tout ça sans participer encore. Le pouvoir de celle qui donne.

Julien se leva lentement, s’approcha de nous et s’accroupit devant Clara. Ses doigts effleurèrent le bas de sa robe, juste au-dessus du genou. Elle ne bougea pas, mais son souffle se suspendit.

– Tu le permets ? me demanda-t-il, sans la quitter des yeux.

Ma gorge se serra. Cette phrase. Ce ton. Comme une clef qui ouvrait la cage de tous mes fantasmes.

– Oui, soufflai-je. Je veux vous voir.

J’avais envie d’explorer cette part de moi que j’avais longtemps gardée enfouie. Le fantasme d’un couple libertin, d’un trio intense, d’un monde où le plaisir se joue à trois corps mais un seul regard. Le mien.

Clara entrouvrit légèrement les jambes. Julien remonta doucement sa main sur sa cuisse, caressant la bordure de sa culotte invisible sous la robe moulante. Il prenait son temps. Il savait qu’il était observé, que c’était là tout le jeu. J’adorais ça. Sentir qu'il me séduisait à travers elle. Et que je restais la reine invisible de cette scène sensuelle.

Je me penchai légèrement, mon verre posé au sol. Mon cœur battait vite, un peu trop fort. Ma main glissa sur ma propre cuisse, à travers le satin délicat. Juste une pression douce. Rien de plus. Le frisson fut immédiat.

– Tu es si belle quand tu regardes, dit Clara en se tournant vers moi.

Ses yeux brillaient d’un désir franc. Pas calculé. Elle le voulait. Comme moi. Mais moi… je voulais plus encore.

Je me levai doucement, laissant la robe glisser sur mes hanches, révélant le string de dentelle noire qui épousait ma peau nue. Julien se redressa, me rejoignit, son regard planté dans le mien.

– Dis-moi ce que tu veux, murmura-t-il.

Je mis ma bouche contre son oreille et soufflai :

– Je veux que tu la touches, que tu la goûtes. Je veux te regarder lui faire ce que tu me fais chaque nuit. Je veux que tu sois à moi… même quand tu es à elle.

Il ferma les yeux un instant, son souffle se faisant plus profond. Puis il recula, se tourna vers Clara, et lui tendit la main.

Elle la prit sans hésitation.

Et moi, je m’installai dans le fauteuil face à eux. Les jambes croisées, un verre à la main. Observatrice. Maîtresse du jeu. Ce n’était que le début. Et j’étais prête pour tout.


Clara s’approcha lentement de Julien, guidée par sa main ferme et douce. Elle se plaça devant lui, debout, droite, mais le regard chargé d’une tension presque féline. Il la dévisagea un instant, comme pour savourer les contours de son corps moulé sous le latex bordeaux. Puis, sans un mot, il s’agenouilla devant elle.

Je retins mon souffle.

Ses doigts remontèrent doucement le long de ses mollets, puis de ses cuisses, jusqu’à effleurer la couture invisible de sa culotte. Clara bascula légèrement le bassin vers l’avant, et je vis ses lèvres entrouvertes, sa poitrine se soulever à chaque respiration. Elle était offerte. Et moi, je regardais. Fascinée. Envoûtée.

Ma main s’attarda sur mon propre ventre, caressant lentement la ligne délicate de mon string. Le satin était déjà humide.

– Elle est trempée, murmura Julien, les yeux levés vers moi.

Je répondis d’un sourire énigmatique.

– Tu l’excites autant que moi, dis-je. Continue.

Il écarta les jambes de Clara, lentement, jusqu’à ce qu’elle soit grande ouverte devant lui. Puis, avec une douceur calculée, il glissa deux doigts sous le tissu. Clara gémit à peine, un souffle muet, mais son corps tout entier vibrait d'une tension contenue.

– Tu veux que je la déshabille ? me demanda-t-il.

– Non, laisse-lui sa robe. J’adore la voir ainsi. Prisonnière et offerte à la fois.

Son regard brilla d’une étincelle sombre. Il comprenait le jeu. Il le savourait autant que moi.

Julien replia la culotte sur le côté, révélant la fente luisante de Clara, délicate, déjà gonflée d’envie. Il ne se précipita pas. Il frôla les lèvres de sa langue, effleura le bouton de son clitoris sans pression. Juste assez pour qu’elle tremble. Juste assez pour que je retienne un soupir de plaisir par procuration.

– Tu veux que je la lèche ?

– Oui. Mais avec lenteur. Caresse-la comme tu me caresses. Je veux voir chaque frisson, chaque tressaillement.

Il s’exécuta. Sa langue glissa lentement, sensuellement. Clara bascula la tête en arrière, agrippa le dossier du canapé pour garder l’équilibre.

– Oh putain…

Sa voix était rauque, basse, presque brisée. Elle n’était plus tout à fait la Clara de tous les jours. Elle était une autre femme maintenant. Une amante offerte. Une extension de mon désir.

Je décroisai les jambes et glissai deux doigts sous le tissu noir. Ma peau était brûlante. Je n’avais pas besoin de sextoy ce soir. L’image d’eux deux suffisait à m’emmener au bord. Le fantasme de partager mon homme, de l’offrir, de le voir donner du plaisir à une autre femme, était plus puissant que je ne l’avais imaginé.

– Tu l’aimes ? soufflai-je, les yeux rivés sur Clara.

Elle me regarda, haletante, le regard trouble.

– Je l’adore… mais c’est toi que je veux plaire.

Un frisson me parcourut l’échine. C’était vrai. Ce n’était pas de jalousie que je me nourrissais. C’était de puissance. De liberté. D’un plaisir qui transcendait la possession.

Julien se leva, passa la langue sur ses lèvres. Clara ferma les jambes lentement, tremblante. Il se recula, laissa sa main glisser sur le bas de son ventre, juste au-dessus du latex, puis se tourna vers moi.

– Tu veux goûter ?

Je me levai sans un mot, traversai la pièce à pas lents. Mon string frottait contre ma peau mouillée, chaque pas était un supplice délicieux. Arrivée devant Clara, je posai une main sur sa joue, l’autre sur sa hanche.

– Assieds-toi.

Elle obéit immédiatement. Je m’agenouillai entre ses jambes, face à sa chatte trempée, ouverte, offerte. Le tissu de sa culotte encore écarté sur le côté. Je posai mes lèvres juste là, là où Julien l’avait léchée. Et je la goûtai. Lentement. Avec dévotion.

Son goût était doux, légèrement salé, et profondément enivrant. Je sentis ses doigts s’enfoncer dans mes cheveux, pas pour me guider, mais pour s’ancrer quelque part. Pour survivre à ce plaisir inattendu.

Julien se plaça derrière moi. Je sentis sa main sur ma nuque, chaude, ferme.

– Tu es magnifique comme ça.

Je remontai lentement, déposai un baiser sur le ventre de Clara, puis sur sa bouche. Elle me goûtait à son tour. Le trio était scellé. Plus de retour en arrière.

Je me redressai, et Julien me prit dans ses bras, me colla contre son torse nu. Ma poitrine pressée contre lui, je sentais son sexe dur sous le jeans. Il était tendu à craquer. Son souffle contre mon oreille.

– Tu veux qu’elle te regarde maintenant ?

Je hochai la tête sans un mot.

Il se retourna, me guida jusqu’au fauteuil, m’installa assise face à Clara. Puis il s’agenouilla devant moi, écarta mes jambes, et embrassa l’intérieur de ma cuisse.

– Tu veux que je te montre à quel point je t’appartiens, même quand j’en touche une autre ?

– Montre-lui, chuchotai-je. Montre-lui que c’est moi que tu aimes.

Il écarta doucement mon string, dévoilant ma vulve humide, tendue de désir. Clara, toujours assise sur le canapé, nous observait, les jambes croisées, une main sur sa gorge, l’autre glissant lentement sous sa robe.

Julien commença à me lécher doucement, avec la même précision, la même dévotion qu’il avait eue pour elle. Mes hanches se soulevèrent légèrement. Je ne voulais pas jouir encore. Pas tout de suite. Mais je voulais qu’elle voie. Je voulais qu’elle comprenne notre lien, profond, organique, indestructible.

Je tendis la main vers la table basse, attrapai le petit coffret noir que j’avais préparé avant leur arrivée. Je l’ouvris, révélant un plug anal en verre, un lubrifiant chauffant, et une paire de menottes en cuir rouge.

– Clara… tu veux jouer avec moi ?

Elle se leva sans hésiter, s’approcha, et s’agenouilla à côté de Julien. Ses yeux brillaient d’une fièvre que je connaissais bien. Elle prit le flacon de lubrifiant, en versa quelques gouttes sur ses doigts, puis les glissa lentement entre mes fesses, massant doucement l’entrée de mon anus.

– Tu es si belle quand tu t’ouvres, murmura-t-elle.

Je laissai échapper un gémissement, surprise par l’intensité de son geste. Julien continua à me lécher, plus vite maintenant, comme s’il voulait me faire exploser juste là, entre ses lèvres, sous ses yeux.

Mais je résistai. Je voulais que ça dure. Que ça monte encore. Que le partage devienne fusion. Que le trouble devienne extase.

Je pris le plug en verre, le tendis à Clara. Elle le caressa du bout des doigts, puis le glissa lentement en moi, avec une délicatesse presque religieuse. Mon corps tout entier se cambra sous l’effet combiné de la langue de Julien et du verre froid qui m’envahissait peu à peu.

– Tu es à nous ce soir, souffla-t-elle contre mon oreille.

– Non… Vous êtes à moi.

Leurs yeux croisèrent les miens. Et je sus. Ce n’était plus un fantasme. C’était réel. Et j’adorais ça.

Le plug anal en place, je sentais mon souffle s’accélérer, chaque battement de cœur résonner dans toutes les zones érogènes de mon corps. Julien, toujours agenouillé entre mes jambes, léchait ma chatte avec une lenteur exaspérante. Sa langue glissait, remontait, tournait autour de mon clitoris sans jamais céder à la pression. Juste assez pour m’enflammer. Pas assez pour me faire venir.

Derrière lui, Clara caressait mes seins, ses paumes brûlantes sur ma peau nue. Elle les pinçait doucement, les malaxait en rythme avec les mouvements de sa propre main, encore cachée sous sa robe moulante. Je l’entendais haleter, gémir presque autant que moi. Le trio vibrait d’un même flux.

– Julien… plus fort, soufflai-je.

Il obéit, sa langue se fit plus précise, plus rapide. Mon dos se cambra, mes cuisses se refermèrent sur son visage. Il ne recula pas. Il m’engloutit. Je sentis ses doigts se glisser en moi, deux, puis trois, me pénétrant avec une assurance qui m’arracha un cri étouffé.

Clara, toujours derrière moi, m’embrassa dans le cou, glissa une main entre mes fesses et appuya légèrement sur le plug. L’onde de plaisir fut foudroyante.

– Jouis pour nous, murmura-t-elle.

Je ne pouvais plus retenir. Tout mon corps se contracta, se tendit comme un arc. Mes hanches se soulevèrent, mon ventre se creusa, et j’explosai. Une vague chaude, déchirante, m’envahit. Mon sexe pulsa autour des doigts de Julien, mes jambes tremblaient, ma gorge laissa échapper un gémissement rauque, presque animal.

Julien ne bougea pas. Il m’accompagna jusqu’au bout, me tenant, me léchant, m’adorant. Clara me serrait contre elle, me chuchotant des mots que je n’entendais même plus.

Je me laissai retomber dans le fauteuil, vidée, comblée, offerte. Encore haletante, la peau moite, les yeux embués de plaisir.

– Tu es sublime quand tu jouis, dit Julien en se relevant, sa bouche brillante de moi.

– Et toi… tu es à moi, répondis-je, encore essoufflée.

Clara s’assit à mes pieds, posa sa tête contre ma cuisse, caressant doucement le bas de mon ventre.

– Je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi beau, murmura-t-elle.

Je souris, les doigts dans ses cheveux.

– Ce n’est que le début.

Julien s’installa à côté de moi, me prit dans ses bras. Son sexe dur appuyé contre ma hanche, il n’avait pas encore joui. Et pourtant, il rayonnait d’une intensité presque paisible. Il aimait me voir prendre les rênes.

– Tu crois que tu pourrais… nous revoir comme ça ? demanda Clara, sa voix plus timide que je ne l’aurais cru.

Je la regardai, longuement. Puis je me penchai, embrassai sa bouche encore tremblante.

– Oh, Clara… je n’ai pas fini de vous explorer.

Julien attrapa le coffret sur la table basse, en sortit les menottes rouges, les fit claquer dans l’air.

– Et si on inversait les rôles maintenant ?

Mon cœur bondit dans ma poitrine. L’idée me traversa l’esprit comme une décharge délicieuse.

– Clara, susurrai-je, prête à jouer ?

Elle sourit. Lentement. Et tendit ses poignets.

Oui… ce n’était vraiment que le début.


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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr

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