Partage érotique à trois
J’ai partagé mon homme et j’ai adoré – une exploration sensuelle
Le loft baignait dans une lumière orangée, filtrée par les grandes baies vitrées orientées plein ouest. Le soleil déclinant projetait sur les murs des ombres lascives, mouvantes, comme des promesses silencieuses chuchotées à la peau. Une musique douce vibrait à peine dans l’air, un rythme langoureux, presque charnel. Il y avait quelque chose de suspendu dans le temps, quelque chose de lourd dans l’atmosphère — une attente. Un souffle d’érotisme flottait dans chaque recoin du lieu.
Je me tenais debout près du bar, un verre de vin à la main. La robe que je portais frôlait mes cuisses, si légère qu’elle se soulevait d’elle-même sous la caresse d'une brise imperceptible. La transparence fluide du tissu laissait entrevoir la douceur de ma peau, les courbes assumées que j’avais choisies ce soir de ne pas dissimuler. Chaque mouvement déplaçait l’étoffe comme une invitation. Je n’avais rien en dessous. Ni soutien-gorge, ni culotte. Seulement moi, offerte à la sensation, aux regards, à cette tension qui vibrait sous ma peau.
Il m’observait. Assis sur le canapé bas en cuir sombre, le dossier à moitié affaissé sous la détente de son dos, il tenait lui aussi une coupe entre ses doigts. Ses yeux ne quittaient pas les miens. Je sentais leur brûlure sur mes hanches, sur la naissance de mes seins, sur l’arrondi de mes fesses entrevues quand je changeais de position.
Nous n’avions pas besoin de parler. Ce silence, dense, sensuel, était comme une respiration entre deux soupirs. Depuis des semaines, nous jouions avec cette idée. Depuis que je lui avais glissé ce fantasme à l’oreille une nuit, haletante, après l’orgasme. L’idée de partager. Pas pour le perdre, mais pour le voir. Pour nous voir autrement. Pour explorer ces fantasmes érotiques en toute sécurité, dans un cadre que nous aurions bâti ensemble, dans la confiance et l’excitation.
À travers la littérature érotique que je dévorais en cachette, j’avais compris combien le désir pouvait s’élargir lorsqu’il s’assumait : comment la littérature érotique peut éveiller les sens, m’étais-je dit. Chaque histoire me poussait plus loin, me rendait plus curieuse. Certaines parlaient de domination, de jeux de contrôle. D’appartenir et de donner. Lentement, je m’étais ouverte à l’idée que le BDSM, loin d’être seulement un mot codé, pouvait être une manière de toucher à la vérité brûlante de mon corps, de mon plaisir.
Il avait tout entendu. Il n’avait pas fui. Au contraire.
– Tu es magnifique ce soir, murmura-t-il, brisant le silence avec une douceur délibérée.
Je souris sans répondre immédiatement. Je pris une gorgée lente de vin, savourant le goût fruité et profond, puis je m’approchai de lui. Mes hanches mouvantes, ma démarche volontairement plus lente, plus féline. Le tissu effleurait la peau nue de mes jambes, frôlait l’intérieur de mes cuisses. J’avais chaud. Et lui aussi, je le savais, malgré son air calme, sa posture presque détendue. Je percevais la tension dans la façon dont ses doigts se crispaient autour du verre.
Je m’arrêtai devant lui, à un souffle de distance. Il leva les yeux vers moi, lentement, et laissa son regard gravir mes courbes comme une caresse invisible. Je me penchai légèrement, laissant ma robe s’ouvrir un peu plus.
– Tu penses encore à ce que je t’ai dit, l’autre soir ?
Mon ton était doux, mais chaque mot vibrait d’un double-sens. Je vis dans ses yeux le souvenir — cette nuit où je lui avais chuchoté que je voulais le voir avec une autre. Que je voulais être témoin. Qu’il me prenne pendant qu’il en prenait une autre. Que je voulais offrir mon homme, juste un instant, pour en goûter chaque frisson. J'avais envie de jouer avec mes limites, les effleurer. L'idée me terrifiait autant qu'elle m'excitait. C’était là toute la magie des jeux de domination dans une relation : ce subtil équilibre entre contrôle et abandon. Et lui, il savait jouer avec ça.
– Je pense à toi. Aux mots que tu n’oses pas encore me dire complètement, répondit-il.
Je sentis un frisson me traverser, comme si ses mots avaient glissé directement sur ma peau nue. Il avait raison. J’étais prête, mais je ne savais pas encore comment le formuler. J'avais envie qu'il me guide, qu'il prenne ce rôle, qu’il me montre ce que c’était de lui appartenir. Un jeu de rôle, mais aussi un jeu de vérité. Un plug anal attendait dans le tiroir, ainsi qu'une paire de menottes en métal doux, et un paddle en cuir noir. Je connaissais leur texture, leur odeur. Ce soir, je voulais les sentir contre moi.
– Et si elle arrivait ce soir ? Si elle entrait, là, maintenant ? demanda-t-il, sa voix posée, mais électrisante.
Mon cœur s’emballa. Je ne savais pas s’il bluffait. Mais l’idée... l’image... Elle surgit immédiatement dans mon esprit : une femme inconnue, belle, confiante, marchant vers lui. Et moi, là, à genoux, les jambes déjà tremblantes de désir. Ou peut-être attachée, incapable d’intervenir. Observatrice, excitée au-delà du vertige, témoin offerte de sa puissance. L'idée me submergea.
– Je serais prête, soufflai-je.
Il se leva, lentement, posa son verre sans précipitation. Son corps près du mien, je sentis le frôlement de son torse contre mes seins à travers le tissu léger. Il passa une main derrière ma nuque, ses doigts jouant doucement avec quelques mèches de mes cheveux ondulés. Il m’embrassa, non pas sur les lèvres, mais juste au creux de l’oreille.
– Alors ce soir, on va commencer ce voyage. À trois. Mais avant ça… je veux que tu comprennes ce que veut dire m’appartenir vraiment, dit-il, la voix plus basse. Tu es prête à chercher tes limites, n’est-ce pas ?
J’aurais dû avoir peur. Mais je ne ressentais que l’envie. Le trouble. L’excitation pure. Cette infinie promesse de découverte. Pas seulement de moi. Mais de lui, plus profondément encore. Car c'était cela aussi, l'importance de la communication dans les fantasmes sexuels : se donner la liberté d'être tout, pour l'autre.
J'acquiesçai. Il tendit la main. Je la pris. Il guida mes doigts vers son torse, puis entre ses cuisses. Son regard était un feu paisible.
– Viens. Tout commence maintenant.
Il me guida vers le centre du loft, ses doigts fermes autour des miens. La lumière du crépuscule glissait sur sa peau, soulignant la ligne de sa mâchoire, la tension dans ses épaules. J'étais consciente de chaque battement de mon cœur, de la chaleur diffuse qui montait entre mes cuisses, de l'électricité qui dansait sur ma peau nue sous la robe.
Il s'arrêta devant un fauteuil bas, large, recouvert de velours anthracite. Il me fit face, son regard planté dans le mien, et d’un geste lent, il fit tomber la bretelle de ma robe. Puis l’autre. Le tissu glissa sur mes bras, caressa mes seins, passa sur mon ventre, mes hanches, avant de tomber doucement au sol dans un froissement soyeux. Je me tenais nue devant lui. Exposée. Vibrante.
– À genoux, murmura-t-il.
Je m’exécutai sans un mot. Le tapis était doux sous mes genoux, mais ce n’était pas le confort que je cherchais. C’était cette sensation de me donner. Entièrement. De voir dans ses yeux ce mélange de puissance et de tendresse. Je levai les yeux vers lui, la respiration courte.
Il s’agenouilla à son tour, face à moi. Sortit lentement un petit coffret noir de sous le fauteuil. Il l’ouvrit. À l’intérieur, des accessoires familiers : un collier de cuir fin, une paire de menottes doublées de velours, un plug anal en métal poli, un petit flacon de lubrifiant à la vanille et un vibromasseur discret, en forme de goutte.
– Ce soir, tu vas m’appartenir. Et tu vas apprendre à aimer ça. Tu veux explorer tes fantasmes érotiques en toute sécurité, n’est-ce pas ?
– Oui…
Je soufflai, à peine audible. Il attacha lentement le collier autour de mon cou. Le cuir était souple, mais le geste était solennel. Il verrouilla la boucle avec un petit clic. J’étais à lui. Et j’adorais ça.
– Donne-moi tes poignets.
Je les levai. Il les enveloppa dans les menottes, ses doigts effleurant mes veines, mon pouls rapide. Il les attacha derrière mon dos, lentement, sans me quitter du regard. Chaque cliquetis était une vibration entre mes cuisses. Je me sentais offerte. Sublimée.
Il me fit basculer légèrement vers l’avant, mes seins frôlant le velours du fauteuil. Il prit le flacon de lubrifiant, en versa une goutte au creux de ses doigts, puis les glissa entre mes fesses. Je frémis violemment sous la caresse. Il tourna autour de mon anus, lentement, jouant avec la pression, préparant avec une patience délicieuse.
– Tu es si réceptive… Tu as envie de sentir chaque chose, n’est-ce pas ?
– Oui…
Ma voix était rauque, étranglée par l’envie. Il inséra délicatement le plug. Je sentis l’embout s’enfoncer lentement, étirer mon intimité, et je poussai un gémissement profond. Une chaleur incroyable me traversa. Il appuya un peu plus, jusqu’à ce que le bijou en métal repose contre ma peau.
– Parfaite.
Je haletais. L’idée qu’il me prépare ainsi, alors qu’une autre femme pouvait entrer à tout moment, m’enivrait. C’était ça, la magie des jeux de domination dans une relation : cette tension délicieuse entre la perte de contrôle et la sécurité absolue du regard de l’autre.
Il glissa une main dans mes cheveux, tira doucement pour relever mon visage.
– Regarde-moi… Tu es magnifique. Tellement offerte. Tu crois que tu es prête à me regarder en prendre une autre ?
– J’en rêve…
Il sourit. Ce sourire que je connaissais. Celui qu’il avait quand il prenait le contrôle, quand il lisait en moi mieux que je ne pouvais me lire moi-même. Il se leva, puis s’éloigna lentement, allant vers la porte du loft. Je le vis saisir son téléphone, écrire quelque chose. Mon cœur s’emballa.
Était-ce le message ? Était-ce maintenant ?
Il revint vers moi, calmement, se pencha pour déposer un baiser sur ma nuque.
– Elle est en bas. Elle monte.
Je frissonnai. Mon ventre se contracta. L’idée devenait réalité. Je n’étais plus seule avec lui. J’étais à genoux, attachée, nue, offerte, plugée, et une autre femme allait entrer. Et je ne savais pas ce qu’elle allait faire. Ou ce qu’il allait me faire en sa présence. Mon excitation grimpa d’un cran.
– Tu respires bien. Tu restes connectée à moi, d’accord ? Tu n’as rien à prouver. Tu es là pour ressentir.
– Oui…
Il me caressa les cheveux, puis s’assit dans le fauteuil. Je restai à genoux devant lui, dans cette position d’attente sublime, les poignets liés, le collier autour du cou, le plug vibrant doucement à l’intérieur de moi à chacun de mes mouvements. Je me sentais vulnérable, mais forte. Vivante. Sensuelle. Prête à découvrir les secrets du BDSM pour les débutants, et plus encore.
La porte s’ouvrit. Un souffle d’air tiède entra. Et avec lui, une silhouette. Élancée. Féminine. Sûre d’elle. Ses talons claquèrent doucement sur le parquet. Elle portait un trench noir, qu’elle défaisit lentement. En-dessous, une lingerie en dentelle rouge sang, fine, parfaitement ajustée. Ses yeux se posèrent sur moi. Un sourire naquit sur ses lèvres.
– Elle est délicieuse, dit-elle en s’adressant à lui.
– Elle est à nous, ce soir, répondit-il.
Je fermai les yeux un instant, laissant la chaleur de leurs voix m’envahir. C’était réel. Mon fantasme prenait vie. J’étais partagée. Regardée. Désirée.
Et j’adorais ça.
Elle s’approcha de moi, lentement, accroupie. Son parfum était chaud, sucré, enivrant. Elle effleura ma joue du bout des doigts, puis mes seins. Elle pinça légèrement mes tétons, les fit rouler entre ses doigts. Je gémis sans retenue.
– Elle réagit bien. Tu l’as bien préparée.
– Elle est prête à aller plus loin. À apprendre. À se perdre et se retrouver.
Elle se redressa, se tourna vers lui, et s’assit à califourchon sur ses genoux. Leurs corps se collèrent. Sa langue glissa sur sa mâchoire, puis ses lèvres. Ils s’embrassèrent. Longtemps. Profondément. Et moi, à genoux, je les regardais. Mon sexe palpitait, mon souffle était court, mes jambes tremblaient. Une chaleur moite s’étendait entre mes cuisses. C’était intense. Troublant. Excitant au-delà des mots.
Je compris, à cet instant, que ce n’était pas simplement un jeu. C’était une révélation. Une exploration de moi-même. De nous. C’était ça, l’importance de la communication dans les fantasmes sexuels. Se dire. S’assumer. Se donner, ensemble.
Il tourna légèrement la tête vers moi, ses doigts glissant sur la hanche de l’autre femme.
– Regarde bien, mon amour. Ce n’est que le début.
Et je regardai. Les lèvres entrouvertes. Le corps vibrant. Le cœur grand ouvert à ce qui allait venir.
Elle se redressa lentement sur lui, toujours à califourchon, son bassin ondulant au rythme de leur respiration partagée. Leurs langues se retrouvaient par vagues, haletantes, affamées, pendant que moi, à genoux, je les observais, chaque frisson résonnant dans mon propre ventre.
– Viens, ordonna-t-il d’une voix grave, sans quitter Clara des yeux.
Je rampai jusqu’à eux, mes poignets toujours liés derrière mon dos, le plug vibrant doucement en moi à chaque mouvement. Je sentais la sueur perler entre mes seins, mon souffle s’accélérer. Clara me regarda, un sourire joueur au coin des lèvres.
– Elle est sublime quand elle obéit, murmura-t-elle.
Il attrapa mes cheveux et me guida contre son torse, mes seins frôlant sa peau chaude. Je sentis sa main glisser entre mes cuisses, effleurer ma fente trempée, puis tracer une ligne lente jusqu’au bijou en métal niché entre mes fesses.
– Tu es ouverte. Prête. Tu sens ça ?
Je gémis, incapable de répondre. Il enfonça un peu plus le plug, déclenchant une vague de chaleur intense qui me fit cambrer le dos.
Clara se pencha vers moi, ses doigts effleurant ma bouche, puis glissèrent lentement le long de mon cou, de ma poitrine. Elle suçota un de mes tétons, le faisant rouler entre ses lèvres, pendant qu’il plaçait le vibromasseur bullet contre mon clitoris. Une décharge me traversa.
– Laisse-toi aller, souffla-t-il. C’est ton moment.
Je me tendis, la vibration du sextoy, le contact de Clara, la pression de son regard… tout se mélangeait. Mon corps devint un feu vivant, mes hanches cherchaient plus, toujours plus.
Il me murmura à l’oreille :
– Tu veux qu’elle me prenne pendant que tu jouis ?
– Oui… oui…
Ma voix était brisée, presque étrangère. Je n’étais plus que sensation. Clara se redressa, s’empala lentement sur lui, sans me quitter des yeux. Sa bouche entrouverte, ses mains sur ses cuisses, elle ondulait avec une lenteur provocante.
Je regardais. Je sentais. J’étais là, offerte, les jambes tremblantes, le plug vibrant au rythme de mes contractions internes. Et je jouis. Fort. Longtemps. Un orgasme profond, qui m’ouvrit entièrement. Mon cri se perdit dans le velours du fauteuil. Mon corps tout entier palpitait.
Ils continuèrent à s’aimer devant moi, Clara haletant, ses ongles plantés dans ses épaules, pendant que je retrouvais peu à peu mon souffle, tremblante, abasourdie de plaisir.
Le silence retomba, moite, chargé d’électricité. Clara s’écroula contre lui, leurs corps mêlés, leurs souffles courts. Il me regarda. Et tendit la main vers moi.
Je rampai jusqu’à lui. Il me prit sur ses genoux, m’embrassa tendrement, longuement. Clara posa une main sur ma hanche, douce, complice.
– Ça va ? demanda-t-elle dans un souffle.
– Mieux que ça, répondis-je.
Je me sentais vivante. Vibrante. Révélée. Ce n’était pas seulement un fantasme réalisé. C’était une porte ouverte. Une exploration de soi. De nous. Une romance sensuelle à trois corps, mais un seul cœur battant à l’unisson.
– On recommencera, dit-il en caressant mes cheveux. Mais différemment. Plus loin. Plus profond.
Je hochai la tête. Clara sourit. Le loft baignait à présent dans une lumière bleutée. Le crépuscule avait cédé la place à la nuit, mais rien n’était terminé. La soirée ne faisait que commencer.
Et je savais, au fond de moi, que cette expérience allait changer notre relation. Que les secrets du BDSM pour les débutants n’étaient que la surface. Que la magie des jeux de domination dans une relation allait nous emmener bien plus loin.
Car c’est cela, l’importance de la communication dans les fantasmes sexuels : oser dire. Oser vivre. Ensemble.
👉 ACCESSOIRES BDSM
👉 Plug anal vibrant
👉 Vibromasseur Bullet
👉 LUBRIFIANTS
👉 SEXTOYS POUR TOUS
```
– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr