Séduction Interdite et Tentation
Elle drague le meilleur ami de son copain
Le salon était empli d’un parfum de cuir, de vin rouge et de tension. Passée minuit, les conversations s’étaient ralenties, comme épuisées par des heures de rires, de confidences et de piques bien placées. Sur la grande table basse, quelques verres à moitié pleins attendaient d’être terminés. Et sur le canapé, elle, Élise, jambes croisées, robe noire remontée sur les cuisses, regardait Thomas d’un air qui n’avait plus rien d’innocent.
Thomas, le meilleur ami de son copain. Thomas, le genre d’homme qu’on ne regarde qu’une seconde de trop et dont l’arrogance charme plus qu’elle ne dérange. Elle se surprenait à détailler ses avant-bras, sa mâchoire serrée quand il riait, la lourdeur tranquille avec laquelle il occupait l’espace. Elle n’avait jamais eu l’intention de flirter avec lui. Mais ce soir, ses pensées s’étaient échappées, son corps les avait suivies.
Assis à côté d’elle, Thomas dévisageait Léa, une autre amie du groupe. Mais il savait. Il sentait. Le regard d’Élise était comme une caresse sur sa nuque, un frisson lent, glissant sous sa chemise légèrement entrouverte. Et elle, elle ne baissait pas les yeux quand il se retournait enfin, elle souriait même. Petite morsure discrète de la lèvre inférieure. Jeu interdit mais délicieux.
Victor, son copain depuis deux ans, s’était absenté quelques minutes, occupé à discuter au téléphone dans la cuisine. Elle entendait sa voix étouffée derrière la porte. Ce court instant de solitude avec Thomas lui donnait l'impression d'une bulle hors du temps. Une bulle chaude, étroite, dangereuse.
Elle se pencha légèrement pour attraper son verre. Le décolleté s’ouvrit, juste assez. Elle ne portait pas de soutien-gorge. Une audace discrète mais calculée.
– Tu fais exprès, non ? souffla-t-il en la regardant sans détour.
– De quoi tu parles ? répondit-elle, malicieuse, en fixant ses yeux noisette.
– De t’asseoir là. De croiser tes jambes comme ça. De me regarder comme si je devais être ailleurs… en toi.
Elle sentit un frisson lui parcourir le ventre. Chaque mot avait glissé lentement entre ses cuisses, comme une promesse. Une envie qu’elle n’aurait pas cru être capable de ressentir si fort, si vite, surtout pas pour lui. Et pourtant…
– Peut-être que je fais exprès, murmura-t-elle.
Le silence entre eux devint lourd. Pas pesant, non. Chargé. Plein de mots qu’ils ne disaient pas, mais qu’ils pensaient. Il ne recula pas. Il soutint son regard, les lèvres entre-ouvertes, la respiration plus lente. Sous la table basse en bois brut, leurs genoux s’effleuraient presque. Le contact était accidentel. Puis plus tout à fait. Puis voulu.
– Si Victor revient maintenant, tu pourrais te rasseoir correctement, tu crois ?
Élise gloussa, un rire bas, comme une braise qui crépite. Elle fit mine de remettre sa robe en place, mais ses doigts effleurèrent la peau de sa cuisse nue, bien trop lentement pour être anodins.
Elle aimait ce jeu de tension trouble, ce flirt à la lisière du supportable. Elle avait déjà osé des choses dans sa vie : une histoire libertine avec un couple d’amis plus âgés, une initiation douce au BDSM dans un club privé à Berlin, plusieurs expériences avec des sextoys — plug anal, paddle, vibromasseur — qu’elle testait parfois seule ou avec Victor, quand il osait. Mais jamais rien d’aussi risqué. D’aussi interdit. D’aussi brûlant.
Une idée germait en elle. Une envie, un fantasme éveillé par le regard de cet homme qu’il lui aurait été impensable de séduire un mois plus tôt. Et pourtant, il était là, à portée de main. À portée de lèvres.
Victor réapparut, son téléphone à la main, l’air contrarié. Il annonça qu’il devait partir, qu’il avait un rendez-vous tôt demain matin. Un rendez-vous professionnel. Élise feignit la surprise, proposa de rentrer avec lui. Il lui sourit doucement, l’embrassa sur la tempe, puis déclina gentiment. Elle pouvait rester encore un peu si elle voulait. Il faisait confiance à ses amis.
– T’as qu’à rester avec Thomas, vous vous entendrez bien, dit-il en riant. Il te raccompagnera. Hein, mec ?
Thomas acquiesça d’un signe de tête silencieux. Ses yeux n’avaient pas quitté Élise.
La porte se referma. Le salon sembla aussitôt rétrécir. L’air vibrer, plus épais, plus chaud.
Elle se leva lentement. Fait quelques pas vers la baie vitrée. La nuit dehors était douce, l’été encore accroché aux murs. La ville s’étirait, paisible. À l’intérieur, tout était différent : tendu, palpitant, vibrant de possibilités.
– Tu me proposes quelque chose à boire ?
– Je croyais que tu étais déjà ivre… d’envie.
Elle se retourna, arqua un sourcil, amusée.
– Arrogant.
– Sûr de moi. Et toi ? Tu veux jouer jusqu’où, Élise ?
Ses talons claquèrent lentement sur le parquet alors qu’elle revenait vers lui. Elle s’accroupit près du canapé, tout près de lui, ses mains glissant sur le dossier, son visage à la hauteur du sien.
– Jusqu’à ce que tu ne puisses plus faire semblant d’être sage, murmura-t-elle.
Elle sentait son souffle, la tension de ses cuisses. Il ne bougea pas mais elle devinait. Il bandait déjà. Ce frisson qu’elle adorait provoquer. Cette certitude d’avoir le pouvoir. Le contrôler avec rien d’autre qu’un regard, une phrase, une légère inclinaison de hanche.
– Tu crois que c’est moi qui vais craquer en premier ? demanda-t-il, la voix plus grave.
Il posa enfin sa main sur sa cuisse, paume chaude, ferme. Pas encore intrusive. Mais présente. Délicieuse.
Elle se pencha à son oreille, effleurant sa joue de ses lèvres sans y poser un baiser.
– Je te laisse croire ce que tu veux, Tom. Mais ce soir, tu vas apprendre ce que c’est que d’être pris au piège par une femme qui sait exactement ce qu’elle veut…
Leurs regards se croisèrent, aussi sombres et brillants qu’un pacte silencieux. Les secondes tremblaient entre eux, prêtes à basculer. L’interdit n’était plus un frein. Juste un parfum de plus dans l’air saturé de désir.
Et si le goût du danger était exactement ce qu’il leur fallait pour s’abandonner… enfin ?
Le salon était désormais silencieux. La porte claquée, Victor parti, il ne restait que deux verres, deux corps, et un désir suspendu dans l’air. Thomas s’était levé à son tour, s’approchant d’elle à pas lents, presque félin.
Élise ne bougea pas. Dos à lui, elle sentait son regard glisser sur les courbes de sa robe, s’attarder sur la ligne de ses reins, sur la naissance de ses fesses sous le tissu noir. Elle n’avait pas prévu ça. Mais maintenant qu’ils étaient seuls, elle ne voulait plus reculer.
– Tu fais toujours ça ? demanda-t-il dans un souffle. Provoquer les hommes que tu ne devrais pas toucher ?
– Non. Juste ceux qui en valent la peine.
Elle se retourna lentement, ses cheveux sombres caressant ses épaules. Leurs regards se croisèrent à nouveau. Plus de faux-semblants. Plus de jeux. Juste cette tension, cette urgence douce entre eux.
Il s’approcha, jusqu’à ce que son torse frôle sa poitrine. Ses mains restaient le long de son corps, sages, mais ses yeux, eux, la déshabillaient déjà. Lentement. Délicatement. Cruellement.
– Tu sais que c’est une connerie, ce qu’on s’apprête à faire, souffla-t-il.
– C’est pour ça que j’ai envie de le faire, répondit-elle en posant ses doigts sur les boutons de sa chemise.
Elle les ouvrit un à un, lentement, savourant la chaleur de sa peau, la tension de ses muscles sous ses paumes. Il la laissa faire, les mains toujours dans ses poches, comme s’il refusait de céder le premier.
Mais elle sentait son souffle changer. Plus court. Plus haletant.
Sa chemise ouverte, elle effleura son torse du bout des doigts, du creux de sa gorge jusqu’à la ligne de sa ceinture. Elle s’arrêta là, le regard planté dans le sien.
– Tu veux que je continue ?
Il attrapa son poignet. Ferme. Pas brutal. Juste assez pour lui faire comprendre qu’il reprenait le contrôle. Il la fit pivoter, la colla contre le mur, ses mains plaquées de part et d’autre de sa tête.
– Tu joues avec le feu, Élise.
– Et toi, tu brûles déjà.
Il l’embrassa. Fort. Profond. Comme s’il voulait la punir, ou l’absorber toute entière. Ses mains glissèrent le long de sa taille, puis remontèrent le long de ses cuisses, découvrant lentement qu’elle ne portait pas de culotte sous sa robe.
– Putain…
Elle sourit contre sa bouche. Vicieuse. Incontrôlable. Elle écarta légèrement les jambes, l’invitant. Il glissa deux doigts entre ses cuisses, les yeux plantés dans les siens.
– Tu es déjà trempée.
– À cause de toi.
Il la caressa lentement, méthodiquement, explorant chaque pli, chaque frémissement. Elle s’arqua contre lui, les ongles dans son dos. Le mur froid dans son dos n’arrivait pas à calmer la chaleur qui montait en elle.
– Tu veux que je te prenne ici ? Comme ça ?
– Oui.
Un simple mot. Mais il suffit.
Il la retourna contre le mur, sa poitrine écrasée contre le plâtre. Elle sentit ses mains soulever sa robe, dévoiler ses fesses. Il les caressa d’abord, puis les écarta doucement, exposant son intimité. Il s’agenouilla derrière elle, et sa langue effleura sa fente, lente, précise, dévastatrice.
– Oh… bordel…
Elle gémit, les mains contre le mur, le corps vibrant. Sa langue la léchait entre les lèvres, glissait sur son clitoris gonflé, descendait jusqu’à son anus, faisant naître en elle un mélange d’excitation et de trouble si intense qu’elle crut défaillir.
Elle se cambra davantage, l’invitant, l’offrant. Il comprit. Il sortit un petit flacon de lubrifiant qu’il gardait dans sa poche. Toujours prêt. Elle entendit le petit clic du bouchon, puis sentit le liquide tiède couler lentement entre ses fesses.
– Tu aimes ça ? demanda-t-il en faisant glisser un doigt lubrifié sur son petit orifice.
– J’adore…
Il inséra un doigt, lentement, en la caressant en même temps. Elle gémit plus fort, sa voix résonnant contre le mur. Un mélange exquis de plaisir et de transgression. Victor n’avait jamais osé ça. Pas comme ça. Pas avec cette assurance, cette maîtrise.
Il ajouta un deuxième doigt, et elle crut exploser. Son sexe était gonflé, humide, ouvert. Elle voulait tout. Maintenant.
– Prends-moi…
Il se redressa, ouvrit sa braguette d’un geste sec, et la pénétra d’un coup, profond, puissant. Elle cria, surprise par l’intensité, mais ne recula pas. Elle l’accueillit, se cambra davantage, lui offrant tout ce qu’il demandait.
Il la baisait contre le mur, fort, brutal, magnifique. Ses mains sur ses hanches, son souffle rauque dans son oreille. Elle sentait chaque coup de rein résonner en elle, son clitoris frottant contre la paroi, ses jambes tremblantes.
– Tu es à moi ce soir, Élise. Rien qu’à moi.
– Oui… oui, encore…
Il sortit d’elle, la retourna, la souleva dans ses bras et la posa sur la table basse. Sa robe était remontée autour de sa taille, ses jambes ouvertes comme une offrande. Il sortit un petit vibromasseur de sa poche arrière – un jouet discret, noir, élégant.
– Tu connais ça ?
Elle hocha la tête, haletante.
– Utilise-le sur toi. Pour moi.
Elle le prit, le fit glisser lentement entre ses lèvres, le positionnant sur son clitoris. Il s’alluma, vibrant doucement, une caresse électrique et précise. Elle gémit, les jambes écartées, offerte à son regard. Il se branlait en la regardant, les yeux fixés sur ce petit sextoy qui la faisait trembler.
– Tu es magnifique comme ça…
Il la pénétra à nouveau, cette fois tout en gardant le vibromasseur entre leurs corps, plaqué contre son clitoris. Elle hurla, incapable de contenir les vagues de plaisir. Il accéléra, la força à le regarder, à le sentir, à jouir.
– Viens, Élise. Viens pour moi.
Elle cria son orgasme, le dos arqué, les jambes secouées de spasmes. Il la suivit quelques secondes plus tard, enfoncé jusqu’à la garde, le corps tendu, les mâchoires crispées.
Le silence retomba. Chargé. Épais.
Il resta en elle encore un instant, avant de se retirer doucement. Elle le regarda, encore haletante, la peau moite, les cuisses tremblantes.
– On vient vraiment de faire ça…
Il sourit, essuya une goutte de sueur sur son front.
– Et ce n’est que le début.
Il la regardait, haletant, les yeux noirs de désir et de tension. Élise, allongée sur la table basse, jambes écartées, vibromasseur toujours vibrant contre son clitoris, le fixait sans ciller. Elle n’était plus dans le jeu. Elle était dans la prise. Dans l’abandon. Dans la possession assumée.
Thomas s’agenouilla entre ses cuisses, glissant ses mains sous ses fesses pour mieux la caler contre lui. Il enfonça à nouveau sa queue en elle, lentement cette fois, savourant chaque centimètre, chaque contraction chaude qui l’enveloppait.
Elle gémit, les mains agrippées aux bords de la table, le dos cambré. Le vibromasseur, coincé entre leurs corps, envoyait des ondes continues sur sa perle de chair déjà gonflée.
– Tu vas me faire jouir encore, murmura-t-elle, la voix rauque de luxure.
– C’est le but, princesse.
Il accéléra. Ses hanches claquaient contre elle, le bruit humide de leurs corps résonnant dans le silence tendu du salon. Chaque coup de rein faisait vibrer le sextoy un peu plus fort contre elle. Elle sentait son plaisir monter, comme une vague brûlante, inévitable.
– Oh… putain… encore… ne t’arrête pas…
Il la maintenait fermement, ses mains sur ses hanches, la tirant à lui à chaque poussée. Sa queue glissait profondément, frottant contre ce point secret qu’elle n’avait découvert que récemment avec Victor… mais jamais avec autant d’intensité.
Le vibromasseur glissa légèrement, plus bas, effleurant aussi son anus déjà lubrifié. Elle gémit plus fort, surprise par cette double stimulation qui la déstabilisait complètement.
– Tu veux que je l’y mette ? demanda-t-il, haletant, le front contre le sien.
– Oui… fais-le…
D’une main, il attrapa le petit sextoy, l’enduisit de lubrifiant, puis le positionna lentement contre son orifice délicat. Il le fit pénétrer doucement, millimètre par millimètre, pendant qu’il continuait de la prendre. Elle hurla presque, fendue, remplie, offerte.
– Tu es tellement serrée… tellement salement parfaite…
Le plug anal vibrait à l’intérieur, frôlant ses parois internes, tandis que sa queue la remplissait encore et encore. Chaque mouvement déclenchait une chaîne de frissons incontrôlables. Elle n’était plus qu’un corps en feu, tendu entre ses bras, suspendu au bord de l’explosion.
– Je… je vais jouir… Tom… je…
– Laisse-toi aller, Élise. Laisse-moi te regarder tomber…
Et elle tomba. En cris, en spasmes, en vagues incontrôlables. Son corps se tendit, se cambra, se contracta autour de lui. Elle jouit fort, longtemps, les larmes aux coins des yeux, incapable de retenir quoi que ce soit.
Thomas la suivit dans le chaos. Il se vida en elle dans un râle profond, les muscles crispés, son visage enfoui contre sa gorge. Ils restèrent ainsi, noués, tremblants, haletants.
Le silence retomba comme une couverture chaude. Seule la vibration du plug encore actif bourdonnait faiblement, jusqu’à ce qu’il le retire délicatement.
– J’ai envie de te garder comme ça, murmura-t-il en embrassant son ventre.
– Nue, ouverte, tremblante ?
– Exactement.
Elle rit doucement, caressant ses cheveux, encore étourdie par l’intensité du moment. Il s’assit sur le sol, entre ses jambes, la tête posée contre sa cuisse.
– Tu sais que tu viens de franchir une ligne, Élise ?
– Je l’ai franchie dès que j’ai croisé ton regard ce soir.
Ils échangèrent un long regard. Pas de regrets. Juste cette étrange douceur qui suit les tempêtes charnelles. Elle se redressa lentement, remit sa robe en place, sans sous-vêtements, cheveux en bataille, lèvres gonflées de baisers.
– Tu crois qu’on pourra encore se regarder en face demain ?
– Non. Mais ce sera ça, le plus excitant.
Elle sourit, sauvage.
– Je ne suis pas encore rassasiée, Tom.
– Moi non plus. Mais j’ai tout un week-end devant moi…
Elle se pencha, l’embrassa doucement, puis chuchota contre ses lèvres :
– Ramène les menottes, la prochaine fois.