Attirance en Satin Soyeux

Attirance en Satin Soyeux

Quand elle m’a attaché avec ses collants – Une histoire de fétichisme en lingerie

La première fois que je l’ai vue, elle portait des bas noirs d’une finesse insolente, à peine retenus par la jarretière satinée. Elle marchait dans mon couloir comme si elle possédait l’appartement tout entier, une coupe de vin rouge à la main, son chemisier entrouvert, les yeux brillants d’un quelque chose de trouble.

C’était un jeudi soir. J’étais rentré plus tôt, fourbu par une semaine trop longue, et elle m’avait proposé de passer, "juste pour un verre". Je ne savais pas encore à quel point ce simple verre allait m’ensorceler. Son parfum flottait dans l’air, mélange de musc et de promesses. Son sourire, lui, tenait davantage de la provocation que de la courtoisie.

– Tu vis seul, non ?

Elle avait posé la question en s’asseyant sur mon canapé, jambes croisées lentement. Très lentement. Le nylon s’était tendu sur sa cuisse, traçant des reflets obscènes dans la lumière feutrée.

– Oui. Pourquoi ?

Elle avait haussé un sourcil, esquissé un sourire, puis porté la coupe à ses lèvres, en me regardant. J’ai senti cette chaleur diffuse grimper, comme un feu patient qui prend dans le ventre.

Je ne connaissais pas encore Anna si bien. C’était une collègue d’un contact pro, croisée à une soirée privée. On avait échangé quelques SMS, et puis elle m’avait proposé de "passer voir l’appart". Les femmes ne disent jamais ce qu’elles pensent, mais leurs gestes, eux, avouent parfois des vérités plus crues que les mots. Les siens, en tout cas, ne mentaient pas.

Elle portait un collant noir semi-opaque avec une couture qui glissait de la cheville jusqu'au haut de la cuisse, une pièce précieuse, rarissime, juste assez provocante pour suggérer, et bien trop évocatrice pour rester ignorée. L’odeur du nylon, subtile, venait par vagues, comme un murmure textile. Le fétichisme avait toujours été une faille chez moi, une faiblesse presque honteuse. Je ne lui en avais pas parlé. Elle l’avait deviné.

– Tu veux que je te montre quelque chose ? avait-elle soufflé en se levant lentement.

Elle s’était approchée, silencieuse, féline, avec cette assurance souveraine qui pulvérise toute résistance. Elle s’arrêtait à deux pas de moi, les mains posées sur ses hanches, le regard planté dans le mien. Il y avait dans ses yeux une insolence tendre, un pouvoir contenu, prêt à m'envelopper.

– Je suis curieuse… Tu aimes les collants, pas vrai ?

Ma gorge s’était nouée. Elle l’avait dit. Tout haut. Comme ça. Droit au cœur.

– Tu les regardes depuis que je suis entrée, murmura-t-elle. Même quand je parle. Même quand tu crois que je ne vois pas.

Elle avait fait un pas, puis s’était penchée, sa main effleurant l’arrière de ma nuque, juste assez pour me désarçonner. Le contact chaud de ses doigts contrastait avec la fraîcheur sensuelle du nylon contre ma joue. Mon souffle était devenu plus lourd, plus irrégulier.

– Ferme les yeux, avait-elle ordonné, doucement. Laisse-moi jouer un peu.

J’ai obéi. Qu’aurais-je pu faire d’autre ?

Je l’ai entendue bouger, fouiller dans son sac. Le son du tissu qui glisse, une fermeture qui s’ouvre, le froissement d’un autre collant peut-être, ou d’un accessoire aussi précieux qu’inattendu. Quand j’ai entrouvert les paupières, elle s’était agenouillée. Dans sa main, elle tenait une de ses paires de collants. Un modèle noir brillant 40 deniers, visiblement neuf, encore tiède de sa peau. Elle l’avait roulé avec soin, puis tendu doucement devant mon visage.

– Tends les poignets.

Je n’ai pas su répondre, ni même parler. Mon corps l’a fait pour moi. Mes bras se sont levés, mes avant-bras offerts comme ceux d’un animal docile qu’elle domestiquait sans violence, juste avec le désir. Elle attacha mes poignets avec une lenteur calculée, les couches de nylon douces mais fermes, et chaque tour resserrait un peu plus ce lien invisible entre nous. Ce n’était pas une simple histoire de fétichisme. C’était une domination douce, une épreuve délicieuse infligée avec volupté.

– Voilà... C’est mieux comme ça, non ?

Elle jouait tout en murmurant, en caressant, en observant chaque réaction. Je sentais mon sexe durcir sous le jean, prisonnier comme mes poignets, mais avec une tension bien plus brûlante. Elle adorait contrôler. Elle contrôlait tout : mon souffle, mes gestes, mon imaginaire. Et elle le savait.

– Est-ce que tu comprends où je veux en venir, maintenant ?

Ses doigts glissèrent lentement le long de mon torse, paresseux, possessifs. À travers le tissu fin de mon t-shirt, sa caresse me fit frissonner. Puis elle recula, et je la vis ôter lentement son chemisier, révélant un soutien-gorge noir en dentelle qui sculptait sa poitrine avec une élégance désarmante. En dessous, son collant formait une seconde peau, presque liquide, sculptant ses cuisses et ses hanches avec une précision cruelle.

– On commence en douceur. Ensuite, je déciderai.

Elle se redressa et se dirigea vers la chambre, lentement, comme si elle emportait avec elle tout ce que j’étais en train de devenir. Juste avant de disparaître dans l’ombre du couloir, elle se retourna.

– Tu viens ? Ou tu préfères rester là, attaché et frustré ?

Je me suis levé, les poignets encore entravés par ses collants, excité à en perdre la tête. Elle riait doucement. Ce rire qu’on entend juste avant de plonger dans quelque chose de beaucoup plus profond que le simple plaisir.

Dans cette chambre, il y aurait des menottes, un paddle en cuir, peut-être un plug anal, ou un vibromasseur qu’elle manierait avec précision. Mais pour le moment, il n’y avait que cette tension sensuelle, cette montée lente, douloureuse, parfaite. Le nylon noué autour de mes poignets. Et ses yeux qui ne me lâchaient pas.

La lumière tamisée de la chambre découpait sa silhouette dans l’embrasure de la porte. Anna ne disait rien. Elle me regardait, les bras croisés, son collant tendu sur ses jambes comme un défi lancé à mon imagination. Elle savait. Elle avait toujours su. Et ce soir, elle allait s’en servir.

Je me suis avancé, les poignets toujours liés par ses collants noués avec une sensualité chirurgicale. À chaque pas, le frottement du nylon contre ma peau me rappelait qui tenait les rênes. Ce n’était pas un jeu. C’était un pacte silencieux, une reddition offerte avec le frisson du désir.

– Assieds-toi, ordonna-t-elle en désignant le bord du lit.

Je me suis exécuté, lentement, le regard rivé sur ses cuisses. La couture noire glissait de ses chevilles vers ses hanches comme une ligne de fuite qui menait droit à ma perte. Elle vint se placer entre mes jambes, et sans un mot, fit glisser ses doigts dans mes cheveux, m’obligeant à lever le menton.

– Tu sais ce que j’aime chez toi ?

Je déglutis. Elle se pencha, sa bouche à quelques centimètres de la mienne. Son souffle chaud sentait le vin et le vice.

– Ton silence. Ta façon d’attendre. De me laisser faire. C’est rare chez un homme.

Ses doigts descendirent sur ma gorge, lentement, traçant une ligne brûlante jusqu’à mon torse. Elle tira légèrement sur le col de mon t-shirt, dévoilant ma clavicule, puis y posa ses lèvres. Un baiser à peine effleuré, mais chargé d’électricité.

Elle recula, et ses mains glissèrent à sa taille. D’un geste fluide, elle fit tomber sa jupe crayon. Le tissu glissa le long de ses hanches, révélant son collant noir intégral, tendu sur un string en dentelle fine. Le nylon épousait ses formes avec une cruauté exquise.

– Tu aimes les collants, n’est-ce pas ?

Je hochai la tête, incapable de parler. Mon sexe, prisonnier de mon jean, palpitait avec une frustration délicieuse.

– Tu sais ce que j’ai fait tout à l’heure, dans la salle de bain ?

Je fronçai les sourcils. Elle s’approcha encore, et murmura contre mon oreille :

– J’ai glissé un plug anal dans ma petite chatte, juste pour le plaisir de te le dire maintenant. Tu veux savoir à quoi il ressemble ?

Je laissai échapper un gémissement étouffé. Elle sourit, fière de son effet.

– Mais pour ça, il va falloir te faire un peu plus docile.

Elle se détourna, farfouilla dans un tiroir, puis revint avec un bandeau en satin noir et un vibromasseur discret, long comme ses doigts, d’un noir mat presque intimidant. Elle posa les deux objets sur la table de chevet, bien en évidence.

– Regarde-les. Tu ne les toucheras pas. Pas pour l’instant.

Elle s’agenouilla devant moi. Ses mains vinrent défaire mon jean avec une lenteur méthodique. Le métal de la braguette grinça doucement, amplifiant chaque seconde. Mon sexe se libéra enfin, dressé, tendu, frémissant. Elle ne le toucha pas. Elle le contempla, les yeux brillants.

– Tu es magnifique comme ça… vulnérable… attaché avec mes collants. Tu sais ce que ça me fait ?

Elle se mordit la lèvre. Lentement, elle frotta le plat de sa main contre sa propre cuisse, le nylon crissant légèrement. Puis elle prit mes poignets et les replaça au-dessus de ma tête, les attachant à la tête de lit avec un autre collant qu’elle avait préparé. Plus fin. Plus glissant. Mais tout aussi solide.

– Là, c’est parfait.

Elle se redressa, et son regard se fit plus sombre. Elle grimpa sur le lit, à califourchon sur mes cuisses, sans jamais me toucher. Je pouvais sentir la chaleur de son bassin à travers le tissu, deviner la pression du plug en elle, imaginer les pulsations qu’elle devait ressentir, juste là, au creux de sa chair.

– Tu veux que je me frotte contre toi ?

Je hochai la tête, haletant.

– Non. Pas encore. Tu vas d’abord sentir.

Elle attrapa le vibromasseur, l’alluma. Un bourdonnement sourd emplit l’air. Elle le fit glisser le long de sa propre cuisse, les yeux fermés, jusqu’à ce qu’il disparaisse entre ses jambes. Elle gémit doucement, sans exagération. Juste assez pour me faire perdre la tête.

– Tu sens ça ? Ce que tu pourrais me faire si tu n’étais pas attaché ?

Elle approcha son visage du mien, sa bouche frôlant la mienne sans jamais s’y poser.

– Mais tu ne le peux pas. Pas encore. Tu dois mériter ça.

Elle descendit lentement son bassin contre le mien, frottant le nylon de son collant contre ma verge tendue. Le contact était léger, presque éthéré, mais la sensation était à la limite du supportable. Le tissu glissait, chauffait, provoquait des soubresauts incontrôlables dans mon ventre.

– Tu sens comme ça glisse ? Comme c’est doux ? C’est pour ça que tu aimes les collants, hein ?

Elle ondulait doucement, presque imperceptiblement, en rythme avec le vibreur qu’elle maintenait entre ses cuisses.

– Moi aussi, j’ai mes faiblesses. Et toi… toi, tu es la plus délicieuse d’entre elles.

Elle se pencha, sa langue traça un sillon humide sur ma clavicule, descendit jusqu’à mon torse, puis remonta lentement. Chaque geste était une promesse. Chaque souffle, une menace à peine voilée.

– Je pourrais jouir comme ça, rien qu’en me frottant à toi, avec ce vibreur en fond. Tu veux que je le fasse ? Que je vienne en silence, juste au-dessus de toi ?

Je tendis les bras, les poings serrés dans les collants, pris dans un vertige brûlant de frustration.

– Tu n’as qu’à demander, murmura-t-elle.

Mais je ne disais rien. Je ne pouvais pas. Chaque mot aurait été une implosion. Elle le savait, et elle jouait avec cette absence.

Elle ralentit, puis s’arrêta. Le silence s’épaissit. Elle éteignit le vibromasseur, le posa lentement sur ma poitrine, et se pencha pour me murmurer :

– Tu es à moi ce soir. Et je vais te faire supplier… avec du nylon, du silence, et un peu de cruauté bienveillante.

Elle descendit du lit, lentement, et alla chercher un lubrifiant qui brillait sous la lumière tamisée. Elle revint, s’assit à côté de moi, ses doigts jouant avec le bouchon.

– Tu veux savoir ce que je vais en faire ?

Elle fit couler un filet sur sa paume, le fit glisser entre ses doigts, puis l'étala sur la tige noire du vibromasseur. Chaque geste était un rituel d’attente, une montée en tension irrésistible.

– Mais pas encore. Tu n’as pas assez supplié.

Elle se redressa, et d’un doigt, traça un cercle lent autour du gland de mon sexe, juste au-dessus du collant tendu qui me maintenait prisonnier.

– Ce n’est qu’un début, mon bel esclave de nylon. Tu ne sais pas encore à quel point je vais te faire aimer ça.

Elle était revenue à califourchon sur moi, ses cuisses gainées de nylon frottant lentement contre ma peau brûlante. Elle s’était redressée juste assez pour que je sente la pression de son bassin sans qu’elle ne me touche vraiment. Son regard était fixe, concentré, presque cruel dans son plaisir de me faire attendre.

– Tu veux jouir comme ça ? Attacher ton plaisir au tissu qui te rend fou ?

Je haletais, incapable d’articuler. Mes poignets tiraient contre les collants noués à la tête de lit. Chaque mouvement faisait crisser le nylon, chaque frottement résonnait comme une gifle sensuelle sur ma peau tendue.

Elle attrapa le plug anal qu’elle avait glissé en elle plus tôt, le fit lentement sortir avec un gémissement rauque, puis le posa sur ma poitrine, comme un trophée.

– Il est encore chaud. Tu veux sentir ce que j’ai ressenti ?

Elle se pencha, sa bouche effleurant la mienne, sa langue traçant un sillon humide jusqu’à mon oreille. Puis, sans prévenir, elle descendit et engloutit mon sexe d’un seul mouvement fluide. Mes hanches se soulevèrent malgré moi, la sensation était fulgurante, trop intense, trop parfaite.

Ses lèvres étaient douces, mais sa langue était cruelle. Elle jouait avec mon gland, l’enveloppait, puis s’arrêtait. Recommençait. Me laissait au bord. Encore. Encore.

Je gémissais entre mes dents, les muscles tendus, le souffle court. Elle releva la tête, les lèvres brillantes, le regard noir.

– Tu veux jouir ?

Je n’ai pas répondu. Elle a souri. Et elle s’est frottée lentement contre moi, le nylon de ses collants glissant sur mon sexe durci. Ce n’était plus un jeu. C’était une torture exquise, une danse de feu et de textile.

Je sentais son humidité à travers le tissu, la chaleur battante de son sexe, sa respiration s’accélérant. Et puis, elle a gémi, un son bas, guttural, presque animal.

Son corps s’est tendu. Elle a joui, contre moi, sans me pénétrer, juste avec le contact du nylon et de son désir. Les spasmes de son plaisir ont déclenché les miens. Mon orgasme m’a fauché comme une vague, brutal, incontrôlable. J’ai crié son nom dans le silence étouffé de la chambre.

Elle s’est effondrée sur moi, haletante, moite, magnifique. Son front contre ma gorge, ses cheveux collés à sa nuque. Je sentais encore les pulsations de son plaisir contre mon bassin.

– Tu vois… Je t’avais prévenu. Le nylon, c’est dangereux quand on sait s’en servir.

Elle se redressa, dénoua lentement les collants autour de mes poignets, laissant des marques fines et roses sur ma peau. Puis elle me regarda, sérieuse, presque tendre.

– T’as aimé ça ?

J’ai hoché la tête, vidé, mais encore vibrant.

– Bien. Parce que la prochaine fois, je t’attache aussi les chevilles. Et je t’interdis de parler. Tu devras juste… respirer. Et sentir.

Elle se leva, nue sous son collant, et marcha vers la salle de bain sans un mot de plus. Je restai là, sur le lit, le cœur battant, le corps encore tremblant, l’odeur de la soie et du sexe flottant autour de moi comme un parfum sacré.

Je ne savais pas quand aurait lieu cette "prochaine fois". Mais une chose était sûre : j’étais déjà prêt à supplier pour elle.

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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr

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