
Fantasme Nocturne Révélé
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Fantasme en Porte-Jarretelles : L'attente dans le noir
La pièce était plongée dans une lumière tamisée, presque moite. Le tissu épais des rideaux étouffait les bruits de la rue et enveloppait l’atmosphère d’un silence délicieusement tendu. L’air sentait le musc discret et la peau chaude. Ce soir-là, elle l’attendait… Et elle savait déjà que ce serait lui qui perdrait le contrôle.
Elle avait tout préparé : le miroir ovale juste en face du lit, le drap noir satiné qui contrastait avec la blancheur de sa peau, et surtout… la lingerie. Une parure en dentelle ivoire, à la fois pudique et indécemment suggestive, accentuée par ce détail qui changeait tout : les porte-jarretelles. Un simple accessoire, et pourtant, tout un fantasme en soi.
Ses bas s’arrêtant juste sous ses cuisses galbées formaient cette frontière invisible entre le réel et l’interdit. Elle en caressa l’élastique du bout des ongles, frissonnante, consciente de la chaleur qui montait doucement en elle sans qu’un seul mot n’ait encore été échangé. Son regard se perdit dans son reflet. Elle aimait ce que le miroir lui renvoyait : cette femme assise au bord du lit, envoûtante, tendue, délicieusement offerte et pourtant dangereusement souveraine.
Elle remit une mèche de cheveux derrière son oreille, ses poignets déjà habillés de menottes fines en cuir noir. Non serrées pour l’instant. Juste un message. Une suggestion. Elle ne serait pas soumise ce soir. Elle serait la tentatrice, celle qui le pousserait au bord, celle qui dominerait avec le silence et l’attente.
Une vibration basse se fit entendre : la serrure. Son cœur bondit, mais elle ne bougea pas. Il entrait. Lentement. Elle pouvait presque sentir sa présence dans l’air avant même de le voir. Le loquet cliqueta doucement, puis le battant s’ouvrit, laissant entrer une silhouette masculine, grande, familière, un peu fébrile aussi.
– Ferme la porte derrière toi, souffla-t-elle, sans bouger.
Il obéit. Toujours. Il savait lire les indices. La voix grave, douce comme le velours mais ferme, le décor maîtrisé, la position calculée de son corps : il devinait qu’il marchait sur une ligne fragile, celle où le fantasme commence à dévorer la réalité.
– Tu es... sublime, murmura-t-il après un long silence.
Elle sourit à peine, sans répondre, croisant lentement les jambes sans ajuster le bas de ses cuisses qui frottait contre les jarretelles.
– J’espère que tu n’es pas venu les mains vides, ajouta-t-elle en glissant un regard vers sa valise, posée à côté. L’ancienne. Celle qu’ils n’utilisaient que pour les soirées comme ça.
Ses doigts tremblaient presque en tirant la fermeture éclair. Le premier objet qu’il en sortit brilla sous la lumière nacrée de la lampe : un petit vibromasseur en silicone noir, compact, élégant. Il le posa sur la coiffeuse.
– Je me suis souvenu de celui que tu préférais.
Elle se leva lentement, laissant tomber une bretelle de sa nuisette, révélant un sein nu, franc, naturel. Elle s’approcha de lui, comme une chatte en chaleur qui prend son temps, puis effleura son col de chemise du bout des doigts.
– Montre-moi le reste.
Il sortit ensuite un plug anal, petit, bijou discret au bout, un paddle en cuir rouge et un collier souple avec une attache. Le tout posé avec soin, comme un autel du désir devant elle.
Elle revint s'asseoir au bord du lit en écartant légèrement les jambes, juste assez pour faire deviner les reflets de sa peau nue sous l’échancrure fine.
– Tu sais ce que j’aime dans les porte-jarretelles, demanda-t-elle d’une voix caressante.
– Dis-le-moi, répondit-il, bouche sèche, la gorge tendue.
– Ce n’est pas ce que ça montre… C’est ce que ça cache à peine. Ce que ça promet. Ce que ça retient. Et surtout ce que ça fait à ton regard.
Elle l’invita à s’agenouiller. Il s’exécuta, son souffle plus court. Elle lui tendit un poignet, celui que la menotte effleurait.
– Ce soir, c’est moi qui choisis. Tu es d’accord ?
– Oui, dit-il en attachant doucement la lanière. Complètement.
Elle sourit, déchaînée sous son calme apparent. Le pouvoir tenait dans le fait de laisser croire qu’elle lui appartenait, alors que chaque geste, chaque soupir était orchestré par elle seule. Son plaisir à lui ne serait que le prolongement du sien. Elle voulait qu’il la désire à en trembler, qu’il perde pied sans jamais savoir s’il devait obéir ou céder.
Elle se leva à nouveau, basculant légèrement le bassin pour accentuer la tension dans les jarretelles. Il suivit chaque mouvement comme s’il lisait un poème érotique écrit juste pour lui. Elle passa derrière lui, sa bouche sur son cou, une main sur son entrejambe déjà tendue.
– Tu as envie de me déshabiller, hein ? chuchota-t-elle en riant presque contre son oreille.
– Tellement, gémit-il.
– Mais tu ne le feras pas. Pas encore.
Elle retourna s’asseoir en posant le vibromasseur sur sa cuisse, lentement. Elle le fixa droit dans les yeux. Elle voulait qu’il sente toute la tension, toute la frustration délicieuse qui monte, cet élan animal que seule la patience rend plus sauvage encore.
– Tu vas t’asseoir là, lui dit-elle en pointant le fauteuil face au lit. Et tu vas regarder. Rien d’autre.
Il s’exécuta, les mains nerveuses, les lèvres entrouvertes. Le fantasme en porte-jarretelles prenait vie. Et il pressentait déjà que cette nuit ne laisserait rien intact.
Il s’installa dans le fauteuil comme elle l’avait ordonné, dos droit, mains posées sur les genoux, mais tout son corps trahissait la tension. Il ne la quittait pas des yeux. Elle, toujours assise au bord du lit, jambes croisées à nouveau, laissait le tissu de sa nuisette glisser lentement contre sa peau, révélant un peu plus la dentelle de son string assorti aux porte-jarretelles.
Elle savait ce qu’elle faisait. Le moindre de ses gestes était une mise en scène, une montée douce vers l’indécence. Le fantasme en porte-jarretelles prenait tout son sens dans ce théâtre du désir, entre lumière chaude et ombres complices.
Elle effleura l’un des clips métalliques de la jarretelle gauche, puis l’autre. Un frisson la traversa. Elle adorait cette sensation de tension sur la peau, cette fine pression qui lui donnait l’impression d’être tenue… tout en maîtrisant tout.
– Tu aimes les voir, hein ? Tu les regardes comme si tu allais les dévorer…
Il hocha la tête, incapable de parler. Sa mâchoire était contractée, son regard brûlant.
– Mais tu ne peux pas les toucher. Pas encore.
Elle écarta lentement les cuisses, laissant la lumière caresser le creux humide de sa lingerie. Ses doigts glissèrent le long de sa cuisse, s’arrêtant à la limite du bas. Elle massa doucement l’élastique, puis le remonta d’un geste lent, presque paresseux, dévoilant davantage la peau douce de son entrejambe.
– Tu sais ce que j’ai imaginé aujourd’hui ?
Il inspira, tendu.
– Dis-moi…
– J’ai imaginé ta langue, juste là…
Sa main descendit lentement entre ses jambes, paume contre le tissu délicat de la dentelle, qu’elle pressa légèrement. Elle était déjà mouillée. Elle le savait, il le voyait.
– Et j’ai imaginé que je ne te laissais pas faire. Que tu devais juste regarder. Jusqu’à ce que ça devienne insupportable.
Ses ongles griffèrent doucement l’intérieur de sa cuisse, et elle laissa échapper un soupir presque inaudible. Il se tendit dans le fauteuil, les doigts crispés sur les accoudoirs.
Elle prit le vibromasseur noir posé sur le lit. Il vibra doucement dans sa main, une pulsation grave, presque sensuelle. Elle le fit tourner entre ses doigts, caressant sa propre peau du bout de l’objet, lentement, sans le presser.
– Tu crois que je vais l’utiliser ?
– Je t’en supplie…
Elle sourit, presque cruelle.
– Ce mot… Je veux que tu le dises encore. Mais pas pour ça.
Elle se leva lentement, le vibromasseur toujours en main. Elle s’approcha de lui, se plaça entre ses jambes. Sa poitrine était maintenant à hauteur de ses yeux, un sein nu, l’autre encore dissimulé par la bretelle qui tombait. Elle joua avec l’objet, le passant contre sa gorge, puis entre ses seins, le long de son ventre, jusqu’à l’élastique du porte-jarretelles.
– Regarde ce que ça me fait, de savoir que tu ne peux rien faire d’autre que regarder.
Elle pressa doucement l’objet contre la dentelle trempée de sa culotte, juste assez pour sentir la vibration contre son clitoris. Son souffle s’accéléra. Il gémit, presque involontairement.
– Tu veux que je l’enlève ?
– Oui… oui, je veux te voir…
– Trop facile.
Elle recula, le laissant à nouveau seul dans sa frustration. Elle jeta un regard vers le plug anal posé avec les autres accessoires. Elle s’en saisit, le fit tourner dans sa main. Le bijou brillant au bout captait la lumière comme un clin d’œil lubrique.
– Tu te souviens de celui-là ?
– Comment l’oublier…
Elle ouvrit un tiroir, sortit une petite fiole de lubrifiant et l’ouvrit lentement, laissant couler quelques gouttes sur ses doigts. Elle les fit glisser entre ses fesses, lentement, très lentement. Elle gémit, juste un peu, pour lui. Pour le troubler encore plus.
– Tu veux que je le mette maintenant ?
– Oui… s’il te plaît…
– Tu ne décides pas.
Elle déposa l’objet sur le lit, comme une promesse suspendue, puis se pencha en avant, les mains à plat sur le matelas, cambrant le dos pour qu’il puisse admirer la tension parfaite de ses bas contre sa peau, les attaches tendues, l’ouverture provocante de la culotte. Un fantasme en porte-jarretelles incarné.
– Regarde-moi bien. Je suis exactement ce que tu veux. Mais tu n’auras que ce que je choisis de te donner.
Elle se redressa, marcha lentement vers lui, se plaça à califourchon sur ses genoux, sans lui toucher le sexe, juste ses cuisses, son torse, sa bouche à quelques centimètres de la sienne.
– Tu ne me touches pas. C’est clair ?
Il hocha la tête, haletant.
– Dis-le.
– Je ne te touche pas…
Elle pressa son bassin contre le sien, juste assez pour sentir la dureté de son excitation contre son bas-ventre. Elle bougea lentement, frottant le tissu de la dentelle contre lui, le narguant par sa chaleur, son odeur, sa proximité.
– Tu sens comme j’ai envie ?
– Oui…
– Et pourtant, je vais me lever. Et tu vas rester là. À me regarder me caresser sans pouvoir rien faire.
Elle descendit de ses genoux, le laissant pantelant. Puis, debout face au miroir, elle fit glisser la nuisette à terre. Elle ne portait plus que ses bas, ses porte-jarretelles et sa culotte trempée. Elle se contempla un instant, puis tendit les bras pour détacher ses menottes, les laissant pendre autour de ses poignets.
Elle s’allongea à nouveau sur le lit, jambes écartées, une main caressant son ventre, l’autre jouant doucement avec la dentelle.
– Tu vas rester là, à me voir perdre le contrôle… alors que toi, tu ne peux rien faire.
Elle glissa un doigt sous le tissu, lentement, soupirant de plaisir. Ses hanches ondulaient doucement, ses cuisses frémissaient sous la tension des jarretelles. Elle était reine, déesse, fantasme vivant. Et elle n’en était qu’au début.
– Tu sais ce que j’adore vraiment dans les porte-jarretelles ? Ils gardent tout en place. Mais ils ne retiennent rien quand je décide de tout laisser couler…
Elle ferma les yeux, mordit sa lèvre, et laissa son souffle devenir plus profond, plus saccadé, consciente de chaque regard, chaque souffle, chaque battement de cœur qu’elle contrôlait. Il était à elle. Et il n’avait encore rien vu.
Elle glissa enfin deux doigts sous sa culotte trempée, la faisant lentement glisser le long de ses cuisses, dévoilant le cœur battant de son plaisir. Son souffle se fit plus irrégulier, plus rauque, pendant qu’elle étalait le lubrifiant entre ses fesses, puis sur l’entrée étroite qu’elle préparait à recevoir le plug anal scintillant.
Face à lui, elle planta son regard dans le sien, et le fit pénétrer d’un geste ferme mais lent, un gémissement rauque échappant de ses lèvres entrouvertes. Ses hanches se cambrèrent, ses cuisses tendues par les jarretelles qui encadraient la scène comme un tableau obscène. Il haletait, incapable d’en détourner les yeux.
– Regarde-moi jouir… sans toi, murmura-t-elle, en attrapant le vibromasseur bullet.
Elle le pressa contre son clitoris, juste au bord, et la vibration la fit tressaillir aussitôt. Sa main libre agrippa le drap noir, ses jambes s’ouvrirent davantage, et elle se caressa avec une lenteur calculée. Chaque mouvement de bassin accentuait la pression du plug, chaque frisson était pour lui.
– Tu sens la frustration ? Ce feu que tu ne peux pas éteindre ?
Il gémit, presque douloureusement, spectateur enchaîné de ce fantasme en porte-jarretelles devenu vivant.
Ses doigts s’accélérèrent, la vibration plus intense, sa poitrine se soulevant à chaque souffle. Elle se mordit la lèvre, les yeux mi-clos, puis haleta plus fort, le corps tendu vers l’orgasme comme une corde prête à rompre.
– Tu sais ce que ça me fait… de me savoir si proche… et de te sentir impuissant ?
Son dos se cambra violemment, les jambes tremblantes, les muscles crispés. Un cri guttural s’échappa d’elle, brut, incontrôlable. Elle jouit, longtemps, profondément, la tête basculée en arrière, les bas tendus jusqu’à blanchir la peau sous les jarretelles.
Le silence retomba, lourd, saturé de sexe et d’odeur de peau chaude. Elle resta un instant allongée, haletante, les jambes toujours ouvertes, le plug toujours en place, le vibromasseur tombé à côté d’elle, encore vibrant faiblement.
Elle rouvrit les yeux, lentement, et tourna la tête vers lui.
– Tu n’as pas bougé. Parfait.
Il n’avait même pas respiré. Sa mâchoire était tendue, ses mains crispées sur les accoudoirs. Il était au bord, si près de craquer.
Elle se redressa, passa une main dans ses cheveux humides, puis se leva avec une grâce féline. Elle remit ses menottes aux poignets, les laissa pendre doucement contre ses hanches.
– Tu crois que c’est fini ? demanda-t-elle en s’approchant, nue sous la dentelle et les attaches.
Il secoua la tête, presque suppliant.
– Non…
– Bonne réponse.
Elle s’agenouilla devant lui, caressa sa cuisse du bout des ongles, puis se redressa et lui déposa un baiser juste au coin des lèvres, sans aller plus loin.
– Ce soir, tu as vu ce que c’était… un fantasme en porte-jarretelles. Mais la prochaine fois, tu le vivras en moi. Jusqu’à ne plus savoir si tu rêves ou si tu brûles pour de vrai.
Elle lui sourit, douce et dangereuse, puis tourna les talons, laissant ses fesses parfaitement galbées par les jarretelles onduler à chaque pas. Elle disparut dans la salle de bain, laissant la porte entrouverte, juste assez pour qu’il voie la vapeur monter… et son ombre se déshabiller à nouveau.
Il se leva enfin, encore tremblant, l’esprit embrumé de désir et d’images qu’il n’oublierait jamais.
Et il savait déjà… qu’il reviendrait.
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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr