Talons, Secrets, Désirs : Dévoilée
Jouir en porte-jarretelles, talons et rien d’autre
L’appartement baignait dans une lumière tiède, tamisée par les lourds rideaux crème. Le tic-tac régulier de l’horloge murale rythmait le silence entre les battements impatients de mon cœur. J’avais passé l’après-midi à me préparer lentement, minutieusement, comme un rituel. Chaque geste, chaque choix était pensé pour lui.
Sur mon lit, une fine boîte en velours attendait que je l’ouvre. À l’intérieur, mes alliés du soir : une paire d’escarpins noirs à brides fines, vertigineux, et un ensemble de lingerie en dentelle ajourée. Pas de soutien-gorge, juste le porte-jarretelles qui épousait mes hanches comme une caresse, et les bas d’un noir profond qui montaient lentement le long de mes cuisses nues. Rien d’autre.
Je me regardai un instant dans le miroir. Mon reflet était celui d’un fantasme en mouvement. La sensualité brute d’un corps assumé, offert. Une femme libre, prête. Je glissai délicatement mon plug anal en silicone noir, celui avec la petite pierre brillante à l’extrémité, et laissai échapper un soupir discret. Un frisson parcourut mon dos.
Le choix de cet accessoire n’était pas anodin. C’était entre lui et moi, un secret silencieux, niché là où personne ne devinerait, à moins de le chercher. Il adorait cette idée — cette soumission tranquille, cette anticipation muette.
– Tu es à moi ce soir, m’avait-il soufflé au creux de l’oreille la veille, sa main glissant lentement entre mes cuisses dans un bar bondé.
Et j’avais hoché la tête, incapable de répondre autrement. Oui. Ce soir, je l’étais. Entièrement. Visiblement. Mon obéissance marquée par chaque détail de ma tenue choisie pour lui. Pas pour moi. Mais pour le plaisir dans ses yeux quand il me découvrirait ainsi.
Le parquet grinça dans l’entrée. Je me redressai, le cœur en embuscade. Son odeur me précéda de quelques secondes — un mélange de cuir, de musc et de pluie. Il avait gardé son manteau ouvert, le col relevé, trempé. Il entra dans la chambre sans un mot. Son regard glissa lentement sur moi. Une longue caresse oculaire.
– Tu es magnifique.
Sa voix était grave, posée. Je frémis.
– Tu aimes ?
Il s’approcha lentement. Le cuir de ses chaussures crissait contre le sol. Il me détailla comme une œuvre exposée exclusivement pour lui. Ses yeux s’attardèrent sur mes bas, puis sur mes talons, avec cette lueur particulière que je connaissais si bien. Ce regard où se mêlait désir, domination et fierté.
– Les talons, le porte-jarretelles… Et rien d’autre. Tu sais parfaitement ce que ça me fait.
Je baissai les yeux un instant. Le plug en moi me rappelait doucement sa présence, faisant monter la chaleur en moi, petit à petit.
– Je veux t’adorer, ce soir, souffla-t-il tout contre mes lèvres, sans les toucher.
Je ne répondis pas. Mon souffle s’accélérait. Il tendit la main, fit glisser une menotte en cuir autour de mon poignet gauche, puis la fixa à la barre du lit. Il n’avait même pas eu besoin de me demander.
– Bien, dit-il doucement. Tu es déjà prête.
Je hochai la tête lentement. Mon autre poignet suivit, captif. Ma poitrine montait et descendait dans un soupir contenu. Je sentais chacun de mes nerfs à fleur de peau. J’étais nue, offerte, vulnérable. Et pourtant, je n’avais jamais été aussi puissante.
Le cliquetis d’un mousqueton, le bruit sourd du coffre à jouets qu’il aimait sortir quand il voulait prendre son temps. Je restais allongée, jambes légèrement écartées, les talons toujours bien en place, comme il les aimait.
– Tu sais ce que je vais faire ?
– Non, murmurai-je, gorge serrée.
– Je vais te regarder. Juste te regarder… jusqu’à ce que tu réclames plus.
Son doigt remonta lentement le long de mon mollet gainé de nylon, frôlant les attaches du porte-jarretelles, puis glissa sous l’élastique avant de s’écarter. Une pulsation moite répondit aussitôt entre mes cuisses. Il sourit.
Ce jeu, ce pouvoir qu’il avait sur moi... Ce n’était pas seulement du plaisir. C’était une manière d’exister entre ses mains. Et chaque soie, chaque couture de ma lingerie devenait un terrain de jeu où sa bouche, ses doigts ou ses jouets pouvaient errer à leur guise.
– Est-ce que tu mouilles déjà ?
Je ne répondis pas. Il aurait la réponse très vite.
Il alla chercher le petit vibromasseur noir — celui qui vibre en silence, long et effilé comme un doigt divin. Il le posa sur ma hanche et reprit ses caresses avec les yeux. Il me dévorait, lentement, affamé.
La tension montait. Je me cambrai involontairement. Mes bas frottaient contre mes cuisses, les talons plaquaient mes pieds dans une position presque douloureuse, mais terriblement excitante. J’étais sa chose. Son fantasme vivant.
Ce soir, j’allais jouir pour lui. En porte-jarretelles. En talons. Et rien d’autre.
```htmlIl me laissa là, attachée, vulnérable et offerte, tandis qu’il prenait le temps d’ôter son manteau. Chaque geste semblait volontairement lent, calculé pour me faire languir. Je le regardais du coin de l’œil, incapable de détourner le regard de sa silhouette sombre qui se découpait dans la pénombre douce de la chambre.
Son regard revint sur moi, glissant avec une langueur calculée sur mes jambes croisées, puis remontant lentement sur la ligne tendue de mes cuisses, jusqu’au porte-jarretelles noir, tendu contre ma peau pâle. Il s’arrêta sur les attaches métalliques qui reliaient les bas à la dentelle.
– Ouvre un peu plus les jambes, souffla-t-il.
Je m’exécutai, les talons toujours solidement ancrés au matelas, les muscles tendus. L’air frais s’insinua entre mes jambes, et le plug anal, bien en place, pulsa doucement à chaque battement de mon cœur. Un frisson me traversa, me forçant à fermer les yeux un instant.
– Regarde-moi, ordonna-t-il doucement.
Je rouvris les yeux. Il était plus proche maintenant, agenouillé au bord du lit, une main posée sur ma cheville. Il fit lentement glisser ses doigts le long de mon mollet, caressant la soie tendue du bas.
– Tu sais ce que j’aime ?
Je déglutis, incapable de parler, prise dans un mélange de tension et de désir brûlant. Il sourit.
– J’aime voir tes jambes gainées de nylon s’écarter juste pour moi. J’aime savoir que sous ce porte-jarretelles, tu n’as rien. Pas même la prétention d’un tissu pour te couvrir.
Ses doigts remontèrent, frôlant la bande de dentelle, puis glissant vers l’intérieur de ma cuisse. Il ne me touchait pas encore là où je le voulais. Et il le savait.
– Tu trembles déjà, murmura-t-il.
Il se pencha, effleura la peau juste au creux de mes cuisses, son souffle brûlant contre moi. Je me cambrai légèrement, une plainte muette sur les lèvres. Le plug bougea à peine, mais suffisamment pour me rappeler que j’étais déjà pénétrée, déjà soumise.
– Tu mouilles, murmura-t-il en reculant légèrement. Tu es si belle comme ça. En talons… en porte-jarretelles… et rien d’autre.
Il se leva lentement et attrapa le vibromasseur noir qu’il avait posé sur ma hanche. Il l’effleura contre l’intérieur de ma cuisse, juste assez pour me faire haleter. Son regard ne quittait pas le mien.
– Tu veux que je t’allume ?
Je hochai la tête, incapable de répondre autrement. Ma bouche était sèche, mon sexe, lui, était déjà inondé de chaleur.
Le jouet vibra doucement. Une fréquence basse. Sensuelle. Il le fit glisser contre ma peau, lentement, le long de mes lèvres intimes, sans pression. Juste une caresse vibrante, frustrante. Je tirai un peu sur mes attaches, inutilement.
– Pas encore, murmura-t-il. Tu dois mériter chaque pulsation.
Le vibromasseur s’arrêta. Il le laissa là, posé contre ma vulve, sans mouvement. L’attente me rendait folle. Je pouvais sentir la chaleur de mon excitation se répandre, mouillant mes cuisses, imbibant presque la base du plug qui vibrait légèrement à chaque contraction de mon bassin.
Il se pencha à nouveau, ses doigts frôlant les attaches des jarretelles. Il les fit claquer doucement contre ma peau. Une punition légère, presque affectueuse. Puis, il se concentra sur mes talons.
– L’angle parfait, murmura-t-il. Tes jambes ainsi tendues, ton bassin cambré… Tu sais exactement ce que ça me fait.
Je laissai échapper un gémissement discret. Chaque mot, chaque geste, chaque regard me faisait monter un peu plus haut dans cette tension délicieuse. Il reprit le vibromasseur, l’alluma, et cette fois, le pressa tout contre mon clitoris.
– Voilà.
Le choc fut instantané. La vibration pénétra chaque fibre de mon être. Mes hanches se soulevèrent sans que je le veuille. Le plug bougea dans mon intimité, déclenchant une onde de plaisir sourde. Je haletai, incapable de me contenir.
– Tu veux jouir ?
– Oui…
– Trop tôt, souffla-t-il en arrêtant à nouveau le jouet.
Je gémis, cette fois plus fort. L’écho de ma frustration se perdit dans la chambre, entre les murs témoins de nos jeux. Il sourit, cruel et tendre à la fois.
– Tu ne jouiras que quand je le déciderai. Quand je sentirai que ton corps n’en peut plus. Quand même ta respiration ne saura plus mentir.
Ses doigts glissèrent entre mes lèvres humides, et s’enfoncèrent lentement. Il observa mon visage, guettant la moindre réaction. Je me mordis la lèvre, le bassin tendu vers lui.
– Tu es trempée, murmura-t-il. Et le plug… est bien en place. Tu es ma poupée ce soir. Ma putain en talons.
Ses mots me traversèrent comme une décharge. Je n’étais plus que sensation. Chaque nerf, chaque pore de ma peau était en éveil. Mes poignets tiraient légèrement sur les menottes, pas pour fuir, mais pour sentir mes limites, pour me rappeler que j’étais à lui.
Il reprit le vibromasseur, le glissa entre mes lèvres, tout contre ses doigts. Une double pression. La vibration se mêla à la chaleur de sa main, et je sentis mes jambes trembler.
– Respire, m’ordonna-t-il.
Je tentai. Mais chaque vibration, chaque mouvement de ses doigts me rapprochait de l’explosion. Il le savait. Il ralentit, retira tout, et me laissa là, pantelante.
– Non, non, non… suppliai-je.
– Tu veux jouir ?
– Oui. Je t’en supplie…
– Pas encore. Je veux que tu sois au bord. Suspendue. Prête à exploser pour moi. Quand je le déciderai.
Il se leva, fit quelques pas autour du lit. Son regard ne quittait pas mon corps. Je savais ce qu’il voyait : une femme nue, offerte, en porte-jarretelles et talons, le corps tendu, le sexe luisant, les cuisses tremblantes. Une femme sur le fil.
Il revint vers moi, attrapa une petite bouteille de lubrifiant, en versa une goutte sur mes lèvres, y glissa ses doigts avec lenteur.
– Tu vas adorer ce qui vient…
Je haletai. Mon corps tout entier était suspendu à ses gestes. Le plug, le vibromasseur, ses doigts, sa voix… Tout conspirait à me faire perdre pied.
Je voulais jouir. Mais pas seule. Je voulais jouir pour lui. En porte-jarretelles. En talons. Et rien d’autre.
```Il revint entre mes cuisses, le souffle chaud, les yeux brûlants. Il ne disait plus rien. Il agissait.
Ses doigts glissèrent à nouveau sur mes lèvres gonflées, trempées, et cette fois, il les ouvrit doucement. Il enfonça le vibromasseur contre mon clitoris, sans ménagement. Une vibration sourde, profonde, directe. Je haletai, la tête rejetée en arrière, mes poignets tirant fort sur les menottes comme pour me raccrocher à quelque chose.
– Tu ne retiens rien. Tu me donnes tout.
Il enfonça deux doigts en moi, lentement, en savourant chaque millimètre. Mes muscles se contractèrent aussitôt autour de lui, avides, affamés. Il fit tourner ses doigts, effleura ce point précis qui me rendait folle, puis recommença. Encore. Et encore.
– Respire, ma belle. Tu y es presque.
Je n’étais plus qu’un cri contenu, une vague en suspension. Mon bassin ondulait malgré moi, les talons enfoncés dans le matelas, les jambes tendues, offertes. Le plug pressait contre mes parois internes, amplifiant chaque mouvement. Le mélange de pénétration, de vibration et de tension me propulsait au bord.
– Maintenant, murmura-t-il.
Et là, je me suis effondrée. Mon corps s’est arqué, chaque muscle s’est tendu puis a tremblé violemment. J’ai crié, sans retenue, sans honte. Un orgasme profond, fulgurant, m’a traversée de part en part. Je l’ai senti me submerger, inonder mes reins, mes cuisses, ma gorge. Le plaisir s'est répandu jusqu’au bout de mes doigts, jusqu’à la pierre froide du plug qui vibrait encore en moi.
Il ne m’a pas quittée des yeux. Il a regardé ma jouissance comme on contemple un feu sacré. Puis il a relâché lentement mes poignets, un à un.
Je suis tombée dans ses bras, tremblante, vidée, haletante.
Son torse était chaud contre mon dos. Il caressait doucement mes cheveux, son autre main posée sur ma hanche nue. Le silence s’était installé, complice, juste troublé par nos souffles entremêlés.
– Tu es restée en talons jusqu’au bout, souffla-t-il avec un sourire dans la voix.
– Pour toi, toujours, murmurai-je.
Il embrassa ma nuque, lentement, longuement. Sa langue effleura ma peau encore moite. Un frisson me traversa à nouveau.
– Tu sais que je garde cette image en tête pour longtemps ?
– Laquelle ?
– Toi. Attachée. Cambrée. En porte-jarretelles. Les talons enfoncés dans le matelas. Et ce regard… ce regard quand tu jouis pour moi.
Je souris, les paupières closes. Mon corps vibrait encore, doucement, comme si l’empreinte de son plaisir restait imprimée à l’intérieur de moi. Il me serra plus fort contre lui.
– Et demain ? demandai-je d’une voix presque endormie.
– Demain, je t’attacherai autrement. Peut-être les bras dans le dos. Peut-être à genoux. Mais toujours en bas et talons. C’est non négociable.
Je ris doucement, un peu rauque. Mon sexe palpitait encore, bercé par la présence du plug, toujours en place. Je n’avais pas envie qu’il le retire. Pas tout de suite.
– Alors demain, je recommencerai. Pour toi. En porte-jarretelles. En talons. Et rien d’autre.
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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr