Ciné, Luxe et Tentation Interdite
Je l’ai sucé dans un cinéma vide
L’odeur du pop-corn flottait encore dans l’air, mêlée à celle plus discrète, plus fauve, de nos peaux chauffées par la tension. Je m’étais glissée dans cette salle obscure sans trop réfléchir, mue par un mélange d’envie et d’espièglerie, et par ce regard qu’il m’avait lancé dans le hall : à la fois joueur et affamé.
Ce n’était pas notre premier rendez-vous. Mais c’était le premier qui débordait aussi… dangereusement. Le genre de soirée où l’on n’attend plus de rentrer chez soi pour céder au désir. Le genre d’histoire érotique qui commence là où on ne l’attend pas.
Nous avions choisi un film lambda, prétexte évident pour rester hors du monde une heure et demie. La salle était quasi vide, une séance tardive en semaine, et nous nous étions installés tout au fond, là où la lumière des sorties de secours ne vient pas vraiment troubler l’ombre.
Je portais un trench noir, long, sous lequel je n’avais gardé que des dessous soyeux, un porte-jarretelles discret, collants noirs, culotte assortie, et un soutien-gorge en dentelle ivoire qui contrastait à merveille avec la pénombre. Il ne savait pas encore ce que je portais… mais il n’allait pas tarder à le découvrir.
Il me fixait de côté, sa main effleurant lentement ma cuisse à travers le tissu. Cela faisait déjà quelques minutes que son index traçait des cercles paresseux sur le nylon, comme s’il écrivait une histoire sur ma peau tendue. J’entendais à peine les dialogues du film. Tout mon corps était en alerte.
– Tu savais que tu allais me rendre fou, en t’habillant comme ça ?
– Je l’espérais.
Je murmurais, mais je sentais qu’il pourrait me prendre là, maintenant, si je l’y invitais. Et quelque chose en moi bouillonnait de cette idée. Une longue montée. Comme un plug anal doucement enfoncé, centimètre par centimètre, éveillant chaque nerf, chaque fibre…
Je caressais du bout des ongles son avant-bras, puis son genou, comme s’il était une extension de ma propre excitation. Je pouvais voir sous son jean la bosse évidente de son sexe. Dur. Tendu. Prêt. Mon souffle s’accéléra sans que je puisse le contrôler.
Et puis il posa la main sur ma nuque. Ferme. Chaude. Possessive. Ce simple contact me fit trembler. Il savait exactement comment me toucher sans gestes déplacés. Je me sentais presque soumise, là, dans ce fauteuil rembourré, les jambes croisées… et l’envie qui montait.
– Tu sais ce que je veux ? dit-il tout bas, ses lèvres près de mon oreille.
– Dis-moi.
– Que tu t’agenouilles devant moi. Que tu ouvres ta bouche, pendant que le reste du monde regarde son film… et que moi, je savoure le mien.
Un frisson entier me parcourut l’échine. Son ton était calme, mais sa main se faisait pressante contre ma nuque. J’avais envie de me laisser faire. De l’exciter, là, dans l’ombre. De goûter à l’interdit, avec la salle comme décor complice.
Je me penchai lentement vers lui, comme pour poser ma tête sur sa jambe, l’air innocente. Mon trench s’ouvrit un peu, révélant la dentelle de mes bas. Il inspira discrètement, et je sentis sa main frôler mon dos, déjà prête à tirer sur les attaches.
Ce que je préférais, dans ces moments-là, ce n'était pas de me presser vers l’acte. C’était ce subtil équilibre, ce jeu de domination librement consenti. Cette attente impatiente, cette tension qu’on fait durer juste assez pour que le moindre contact devienne incendie.
Il posa ses doigts sur mon menton et me releva légèrement le visage. Dans le noir, son regard brillait. Il était tendu, ivre de cette proximité. Je sus qu’il ne tiendrait pas longtemps si je décidais de passer à l’action. Et ça me grisait.
Je l’observai silencieusement un instant, la langue glissant lentement sur ma lèvre inférieure. Je savais ce que j’allais faire. C’était fou, peut-être. Mais incroyablement excitant. Comme quand on découvre un vibromasseur oublié dans un tiroir et qu’on le laisse bourdonner doucement contre la chair tendue de son entrejambe.
La salle était toujours calme. Les rares spectateurs restaient figés devant des images sans saveur. Ils ignoraient tout de ce qui allait se jouer, là, à deux rangs d’eux, dans cette alcôve d’obscurité parfumée d’envie.
Je me redressai juste assez pour murmurer contre ses lèvres :
– Ferme les yeux.
Il obéit, sourire espiègle aux lèvres. Et moi, comme une amante sûre, j’écartai doucement ses jambes, profitant de la pénombre pour caresser doucement l’intérieur de sa cuisse. Il frissonna, gorge tendue, prêt à exploser.
Et je souris, intérieurement. Parce que ce n’était que le début. Le vrai film, ce soir-là, c’était nous qui allions l’écrire. Lentement, fiévreusement, dans l’ombre veloutée d’un cinéma vide…
Je sentais ma propre respiration se mêler à la sienne, chaude, irrégulière, alors que ma main s’aventurait plus haut sur sa cuisse. Le tissu de son jean était tendu, presque douloureusement, à l’endroit où son sexe palpait sous la fermeture. Il était dur, impatient. Et moi… moi, j’avais envie de le faire languir encore un peu.
Je laissai ma paume glisser jusqu’au bouton de son pantalon, l’effleurant à peine, puis redescendis. Il gémit doucement, un râle contenu, et sa main serra un instant l’accoudoir. Je relevai les yeux vers lui. Il gardait ses paupières closes, comme je le lui avais demandé.
– Pas encore, soufflai-je contre son oreille. Je veux que tu le mérites.
– Putain… tu sais que tu me rends dingue ? murmura-t-il, les lèvres entrouvertes.
Je souris, en savourant ce pouvoir doux et brûlant que j’avais sur lui. Ma main revint vers sa braguette, et cette fois, mes doigts agiles entreprirent de la descendre lentement, centimètre après centimètre, comme on déroule un ruban autour d’un cadeau interdit.
Son sexe jaillit enfin, lourd, tendu, vibrant d’envie. Je le regardai un instant, fascinée par la beauté brute de ce membre dressé, veiné, presque douloureux de tension. Je le pris doucement dans ma main, le caressant du pouce, sentant la chaleur palpitante contre ma paume.
– Tu es déjà si dur… soupirai-je, le regardant enfin rouvrir les yeux.
Il me fixait maintenant avec une intensité sombre, presque animale. Je m’agenouillai lentement entre ses jambes, mon trench s’ouvrant davantage, dévoilant mes bas maintenus par les jarretelles, ma culotte fine, et mon dos cambré dans une parfaite offrande.
La pénombre me protégeait à peine. Le danger, presque palpable, rendait chaque geste plus intense. Il pouvait suffire d’un bruit, d’un regard en arrière pour que tout bascule. Et pourtant, je n’avais jamais été aussi excitée.
Je posai mes lèvres sur son gland, à peine, comme un baiser volé. Il frémit, sa main s’égarant dans mes cheveux. Je le regardai, en gardant la langue contre sa peau tendue, chaude, luisante déjà d’un filet de pré-sperme.
– Tu veux que je continue ? lui demandai-je, la voix basse, rauque.
Il hocha la tête, incapable de parler. Sa main dans mes cheveux se fit plus insistante, mais je résistai encore un peu, glissant seulement le bout de ma langue contre sa base, explorant chaque veine, chaque frémissement.
Je le voulais entier. Mais je voulais aussi qu’il se rappelle de chaque seconde. De cette salle obscure. De moi, agenouillée entre ses jambes, ma bouche effleurant son sexe dur. De cette histoire érotique qu’on écrivait à deux, dans le silence complice du cinéma vide.
Je le pris enfin en bouche, lentement, en sentant chaque centimètre glisser entre mes lèvres humides. Il était épais, je dus relâcher légèrement ma mâchoire, mais je savourais cette sensation de remplissage, cette chaleur pulsante contre ma langue.
Il soupira longuement, la tête rejetée en arrière contre le fauteuil, sa main guidant doucement mes mouvements. Je me laissai faire un instant, jouant des lèvres, de la langue, creusant mes joues volontairement pour augmenter la pression.
Je remontai mes yeux vers lui. Il me regardait à nouveau, perdu entre plaisir et stupeur. Je savais que je lui faisais de l’effet. Je sentais ses abdominaux se contracter sous mon autre main, posée contre son ventre.
Je relâchai doucement sa verge, la laissant glisser hors de ma bouche avec un petit bruit humide, volontairement obscène, et la léchai du bout de la langue, comme un chat paresseux. Je sentais mon propre sexe mouiller ma culotte, trempée désormais.
– Tu veux que je continue ? demandai-je encore, provocante.
– Oui… putain oui… supplia-t-il presque.
Je souris, et retournai à ma tache, plus lente encore, plus profonde. Je le suçais en silence, ma langue dansant, explorant, goûtant. Le plaisir était dans chaque détail : la tension de ses cuisses contre mes bras, la moiteur de sa peau, le parfum de son excitation qui montait.
Je sortis discrètement un petit flacon de lubrifiant de mon sac, glissé là au cas où. Je versai quelques gouttes tièdes dans ma main, et les fis couler le long de sa verge, le massant doucement, ajoutant une glisse souple et délicieuse à mes va-et-vient.
Il haletait, les doigts crispés sur le tissu de mon trench. Je poussai un peu plus loin, laissant ma gorge s’ouvrir doucement à lui. Il grogna, incapable de rester silencieux. Je savais que nous prenions des risques, et c’était précisément ce qui rendait tout plus intense.
Ma main libre vint effleurer mes propres cuisses. Ma culotte était trempée. Je la tirai légèrement de côté, juste assez pour glisser deux doigts contre mes lèvres intimes, gonflées, brûlantes. Je me caressai doucement tout en le suçant, ma bouche pleine de lui, mes doigts glissant sur mon sexe comme un sextoy vivant.
Il me regarda faire, fasciné. Je savais qu’il adorait ça. Me voir prendre du plaisir en lui donnant le sien. Je voulais qu’il sente que je le voulais autant qu’il me voulait. Que cette fellation n’était pas un service, mais une offrande, une ivresse partagée.
J’alternai les rythmes, les angles, les pressions. J’aspirais, je léchais, je suçais avec la lenteur d’une amante expérimentée, et la fougue d’une femme affamée. Mais je ne voulais pas qu’il jouisse. Pas encore.
Alors je ralentis, posant mes mains sur ses hanches, le retenant dans ce moment de presque-jouissance. Il grogna, frustré.
– Non… ne t’arrête pas…
– Chut… soufflai-je avec un sourire. Ce n’est que le milieu du film…
Je passai ma langue sur mes lèvres, savourant encore son goût salé et chaud. Il était au bord, et je le tenais là, suspendu. Je remontai lentement, posant mes mains sur ses épaules, puis m’assis à califourchon sur ses cuisses, mon trench m’enveloppant toujours comme un voile complice.
Mon sexe nu frôlait le sien, encore humide de ma bouche. Je ne le pénétrai pas. Pas encore. Mais j’ondulai doucement contre lui, frottant ma fente trempée contre sa verge, juste assez pour lui faire perdre la tête.
– Tu vas tenir jusqu’à la fin du film ? lui chuchotai-je.
– J’en doute… répondit-il, les doigts serrés sur mes hanches.
Je souris, triomphante. Parce que moi non plus, je ne savais pas si je tiendrais. Mais ce qui était sûr, c’est que cette histoire érotique ne faisait que commencer. Et que ce cinéma vide garderait à jamais la trace invisible de notre désir.
Je guidai lentement mon bassin contre lui, frottant ma fente nue, trempée, contre sa verge luisante du mélange de salive et de lubrifiant. Chaque ondulation faisait glisser nos peaux, chaque frottement envoyait une décharge dans mon ventre. Il fermait les yeux, les dents serrées, comme pour ne pas jouir trop vite.
Je posai mes mains sur son torse, sentant son cœur battre à toute allure sous sa chemise entrouverte. Il était tendu comme un arc, au bord de l’explosion. Et moi, je m’amusais à maintenir cette tension, ce point de non-retour qui le rendait fou.
– Tu veux que je t’achève ?
Ma voix était rauque, presque un râle. Il hocha la tête, incapable de parler, les doigts crispés sur mes hanches.
Alors je me relevai juste assez pour saisir à nouveau sa verge entre mes doigts, la guider lentement contre mes lèvres intimes. Elle glissa facilement, trempée des deux côtés, et je me laissai descendre dessus, centimètre par centimètre, en retenant un gémissement féroce.
Il entra en moi avec une profondeur qui me coupa le souffle. Je m’immobilisai un instant, pleine, comblée, sentant chaque pulsation de son sexe contre mes parois contractées. Puis je commençai à onduler, lentement, sensuellement, mes seins frôlant son torse, mes lèvres à quelques centimètres des siennes.
– Putain… tu… tu vas me faire jouir…
– Pas encore, soufflai-je. Tiens-moi encore un peu…
Mais il n’avait plus de contrôle. Je sentis ses muscles se tendre, son souffle devenir erratique. Mon propre plaisir montait en flèche. Chaque va-et-vient m’emportait plus haut, plus loin. Mon clitoris frottait contre lui à chaque mouvement, et je savais que j’étais à deux doigts d’exploser.
Je le regardai dans les yeux, et je sus. Alors je me serrai autour de lui, volontairement, le maintenant en moi avec force, et je gémis, fort, sans retenue. L’orgasme me traversa comme une onde, me cambrant dans un spasme incontrôlable. Il suivit presque instantanément, étouffant un cri contre mon cou, son sexe pulsant profondément en moi.
Nous restâmes ainsi, collés, haletants, tremblants. Mon front contre le sien. Nos souffles mêlés. Mon sexe encore palpitant, rempli de lui.
Je souris doucement contre ses lèvres.
– Voilà un film dont tu te souviendras, non ?
Il rit, bas, rauque.
– Je vais avoir du mal à regarder une salle obscure de la même manière…
Je me redressai lentement, réajustant mon trench sur mes cuisses. Il remit son pantalon à la hâte, le regard encore brumeux de désir. Autour de nous, la salle restait silencieuse, comme si elle avait été complice muette de notre délit délicieux.
– Et si on ne restait pas jusqu’à la fin du film ?
– Tu veux aller où ?
– Chez moi. Ou chez toi. Peu importe… mais avec des menottes. Et un plug anal. J’ai envie de jouer encore…
Il me fixa, surpris, excité, presque inquiet.
– Tu es… dangereuse.
– Seulement si tu aimes ça.
Je lui pris la main, et l’entraînai hors de la salle, laissant derrière nous les sièges vides, l’écran pâle, et le souvenir brûlant de ce que nous venions de faire. Le monde pouvait bien continuer à tourner. Moi, j’avais trouvé un nouvel amant, et une nouvelle scène à écrire.
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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr