
Tentations Interdites en Public
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Sexe interdit dans les toilettes publiques de la gare
Le carrelage blanc luisait sous les néons fatigués en émettant ce bourdonnement familier des lieux trop fréquentés. L’odeur mêlait désinfectant industriel et parfum entêtant d’un flacon cassé, quelque part dans l’un des lavabos. C’était un entre-deux étrange : impersonnel mais chargé de tension. Les toilettes publiques de la gare Montparnasse, un jeudi soir à 19h47.
Elle venait d’y entrer, traînant derrière elle sa valise cabossée, l’écho métallique de ses talons résonnant contre les murs. Léa. Trente-deux ans. Brune, les cheveux remontés en chignon flou après une journée éreintante. Une jupe crayon noire fatiguée par les heures passées assise, une blouse blanche légèrement entrouverte — elle avait défait un bouton pendant l’attente sur le quai. Juste un. Pour respirer, pour sentir l’air contre sa cage thoracique étouffée.
Elle ne savait pas pourquoi elle était entrée là. Peut-être pour se rafraîchir, peut-être pour repousser le moment de rentrer. Ou parce que ce fugace échange sur le quai l’avait laissée en déséquilibre. Ce regard. Celui de l’homme à la veste en cuir usée, les yeux cernés qui glissaient sans se cacher sur elle. Trop longtemps. Juste ce qu’il faut pour provoquer un frisson.
Elle s’était arrêtée devant le miroir terni, avait sorti un rouge à lèvres dans un geste presque mécanique, mais sa main avait tremblé. Elle sentait encore ce regard sur sa nuque. Il l’avait suivie du coin de l’œil, elle en était certaine. Et il lui avait plu. Plus que ça. Il l’avait électrisée.
Dehors, les bruits du hall filtraient par la porte : annonces de départs, cliquetis métalliques, bruits de semelles pressées sur le sol. Ici, dans cet oasis bancal d’intimité trop éclairé, le monde semblait suspendu.
Elle ferma les yeux, prit une grande inspiration. Un souffle court et chaud s’immisça derrière elle.
– Tu t’es perdue ?
La voix était grave, douce, familière malgré l’inconnu. Pas intrusive, mais certaine. Elle n’eut pas besoin de se retourner pour savoir que c’était lui.
– Peut-être que je t’attendais, souffla-t-elle en relâchant lentement l’air de ses poumons.
Elle sentit la chaleur de son corps tout près, sans contact encore. Ses mains restaient dans les poches, mais son souffle la frôlait, s’engouffrait entre les boutons de sa blouse, jusqu’à sa gorge soudain tendue.
– Je t’ai vue sur le quai. Tu regardais autour de toi comme quelqu’un qui cherche un danger. Ou une tentation.
– Peut-être les deux.
Il rit doucement, un murmure grave qui trouva un écho entre ses cuisses chauffées par l’inattendu. Ce n’était pas son genre. Pas les toilettes publiques, pas les inconnus à la voix rauque. Mais ce soir, il y avait quelque chose. Un vertige délicieux. Une déconnexion du quotidien, une faille dans la routine.
– Tu sais que tu n’as pas le droit d’être là avec moi. Pas vraiment.
– C’est justement pour ça que j’y suis.
Elle avait tourné légèrement la tête, croisant son regard dans le miroir. Il ne souriait pas, mais ses yeux disaient tout. Une tension tendue entre eux, animale et calme. Il posait simplement son territoire du regard. Et elle s’y offrait sans fuir.
Il fit un pas, lentement. Son torse frôla son dos, juste assez pour qu’elle sente les contours précis d’un désir contenu. Léa ne bougea pas. Inutile. Le monde entier s’était réduit à ce carrelage luisant, à ce miroir fatigué, à ce souffle masculin qui faisait battre son ventre.
– Tu portes quoi dessous ?
Elle ferma brièvement les yeux, un sourire en coin naissant à la commissure de ses lèvres rougies.
– Juste un string noir. Dentelle fine. Et un plug anal. Tu veux savoir pourquoi je l’ai mis ce matin ?
Il ne répondit pas tout de suite. Elle sentit sa main approcher, sans la toucher encore.
– Parce que tu espérais que quelqu’un le devine.
Elle hocha à peine la tête. Elle n’avait jamais dit ça à personne. Personne n’avait jamais osé supposer. C’était un jeu qu’elle jouait seule, un rituel discret. Mais il venait de le lire en elle, comme s’il connaissait déjà le scénario.
– Tu veux qu’on t’entende ?
Sa voix était un murmure direct contre sa nuque. Léa frissonna. Elle sentit la moiteur soudaine entre ses cuisses. Elle se mordit la lèvre.
– Peut-être que oui. Peut-être que j’ai envie qu’on m’imagine ici. Penchée contre ce lavabo. Inconvenante. Abandonnée.
Il approcha sa bouche de son oreille, y glissa un souffle chaud sans la toucher. Léa ferma les yeux, sentant sa poitrine se soulever au rythme électrique de cette attente brûlante.
– Alors ne bouge pas. J’ai envie de te regarder. Juste un instant. Voir si tu es aussi offerte que ton regard semble le promettre.
Ses doigts se posèrent enfin sur sa hanche, à travers le tissu de la jupe. Une pression douce, possessive, révélatrice. Léa sentit son cœur cogner plus fort, s’ouvrant à ce moment interdit dans les toilettes publiques, baignée par l’envie d’être défaite là, contre toute raison.
Elle aurait dû dire non. Peut-être. Mais elle restait immobile, toute offerte dans cette impudeur suspendue. Elle voulait qu’il s’imprègne d’elle. Qu’il entende son souffle devenir plus court, plus haché. Elle voulait qu’il sente le tremblement délicieux sous sa peau, ce désir qui ne demandait qu’à éclater.
Derrière la porte métallique, des talons claquaient. Quelqu’un toussa. Un seau fut traîné, puis un robinet coula. Des indices du monde réel, comme des rappels qu’ils n’étaient pas seuls...
Mais elle n’entendait déjà plus rien. Juste ce contact brûlant, cette attente, cette frustration délicieuse où tout pouvait basculer à tout instant. Un moment à la frontière de l’obscène et du sacré.
Elle leva lentement les yeux vers le miroir, croisa une dernière fois son regard. Il n’avait pas besoin de mot. La suite, ils allaient l’écrire ensemble. Ici. Maintenant. Ou peut-être dans quelques secondes.
Et dans ce silence moite, tout devint possible.
Elle ne savait plus s’il faisait chaud ou si c’était elle. Le miroir renvoyait l’image d’une femme qu’elle ne reconnaissait pas tout à fait, mais qui l’excitait terriblement. Son reflet haletait, les joues rosies, la bouche entrouverte, et ce regard — ce regard qui appelait à être prise, explorée, rendue vulnérable dans ce lieu interdit.
– Enlève ta jupe, souffla-t-il derrière elle, sa voix rauque, presque rauque de désir contenu.
Elle hésita. Pas parce qu’elle ne voulait pas. Parce que c’était si direct, si cru, si terriblement réel. Elle leva les yeux vers son reflet, puis lentement, avec une lenteur volontaire, elle glissa ses mains sur ses hanches, dézippa le zip discret sur le côté. Le tissu glissa le long de ses cuisses, révélant les courbes pleines de ses fesses, le string noir à peine là, la dentelle humide à l’entrejambe.
Il recula d’un pas pour la regarder. Il ne la toucha pas. Pas encore. Il se contenta d’observer, de détailler, de respirer plus fort.
– Tu sais ce que tu es, Léa ?
Elle ne répondit pas tout de suite. Elle sentait l’air tiède caresser sa peau nue, le sol froid sous ses talons fins, la tension monter en elle comme un courant électrique sous-cutané.
– Dis-le, murmura-t-elle. J’ai envie que tu me le dises.
Son souffle se rapprocha, ses lèvres à quelques millimètres de son oreille.
– Tu es une femme qui aime se faire regarder. T’exhiber. T’offrir, même dans les endroits les plus sales. Les plus interdits.
Elle ferma les yeux. C’était cru, c’était vrai. Elle sentait son ventre se contracter, ses cuisses se crisper légèrement. Le plug anal qu’elle avait glissé ce matin-là, dans un élan inexplicable, la faisait frissonner à chaque respiration. Il appuyait juste là, rappel constant de son désir de soumission, de provocation tranquille.
– Est-ce que t’as déjà joui dans des toilettes publiques ? demanda-t-il, un sourire dans la voix, comme s’il connaissait déjà la réponse.
– Pas encore, souffla-t-elle, le souffle court. Mais j’en ai souvent rêvé.
Il glissa enfin une main sur sa hanche nue, puis plus bas, sur la naissance de sa cuisse. Sa paume était chaude, ferme, chargée d’intention. Il ne se pressait pas. Il la savourait. Elle se cambra légèrement, cherchant le contact, l’incitation, l’abandon.
– T’as envie qu’on t’entende gémir ? demanda-t-il encore, les doigts effleurant la dentelle entre ses jambes.
– J’ai envie qu’ils sachent, murmura-t-elle. Qu’ils sachent que je me suis faite baiser ici, comme une salope bien habillée, entre deux trains.
Il émit un grondement bas, presque animal. Sa main se fit plus ferme, la caressant par-dessus le tissu trempé. Léa soupira, les paupières mi-closes, se perdant dans la sensation.
– Retire ton string. Je veux voir ton sexe. Je veux voir à quel point cet endroit t’excite.
Elle obéit, lentement, glissant la dentelle le long de ses jambes. Il tomba à ses pieds, abandonné sur les carreaux froids. Elle était nue, vulnérable, exposée. Le plug toujours en place, luisa légèrement à la lumière des néons, accentuant cette image d’obscénité raffinée.
– Tu es magnifique, dit-il dans un souffle. Magnifiquement indécente.
Il glissa deux doigts le long de sa fente, lentement, explorant la moiteur de son sexe. Elle se mordit la lèvre pour ne pas gémir trop fort, mais un petit son s’échappa malgré elle — un soupir brisé, concédé.
– Si tu continues, quelqu’un va entrer, murmura-t-elle, les yeux dans le vide, fixant le miroir sans le voir.
– C’est ce que tu veux, non ? Être surprise. Montrer aux autres ce que tu caches si bien sous ta blouse de femme sage.
Il glissa un doigt en elle, lentement. Puis un deuxième. Léa s’agrippa au lavabo, les jambes tremblantes, les reins cambrés pour mieux l’accueillir. Le plug en elle amplifiait chaque sensation, chaque mouvement. Elle n’avait jamais été aussi consciente de son corps, de sa chaleur, de son abandon.
– Tu es serrée… Putain. Comme si tu m’attendais depuis des heures.
Ses doigts la fouillaient lentement, méthodiquement. Il savait ce qu’il faisait. Ses gestes étaient précis, assurés. Il la préparait, la découvrait, la possédait déjà sans la pénétrer.
Elle se retourna légèrement, cherchant ses yeux. Il la regardait intensément, les traits tendus, le pantalon visiblement tendu à son tour. Elle approcha sa main, tremblante, et toucha la bosse sous la fermeture éclair.
– Tu as envie de moi ?
– Je te veux à genoux. Là. Contre ce mur. Mais pas encore. J’ai envie que tu sois folle de désir avant que je te prenne.
Il se recula, la privant de ses doigts. Elle gémit, frustrée, vide. Il s’agenouilla derrière elle, baisa doucement le creux de ses reins, puis mordilla la base du plug, le faisant bouger d’un millimètre. Léa gémit plus fort, surprise par l’onde de plaisir. Elle se cambra davantage, offerte, soumise.
– Tu veux que je le retire ? demanda-t-il.
– Non… pas encore. Laisse-le. Il me tient. Il me rappelle ce que je suis en train de faire.
Il sourit, puis se redressa. Elle sentit le bruit de sa braguette. Il se tenait derrière elle, dur, prêt. Mais il ne la pénétra pas. Il se contenta de frotter le gland de son sexe contre ses lèvres humides, sans entrer. Léa haleta, le dos cambré, l’esprit noyé.
– Tu sens ça ?
– Oui… Tu me rends folle.
– Tu n’as encore rien senti, murmura-t-il.
Il fit glisser son sexe le long de sa fente, lentement, encore et encore, la maintenant sur le fil. Léa se mordait la main pour ne pas crier. Elle voulait qu’il la prenne, là, maintenant. Mais il jouait. Il la tenait. Il imposait son rythme.
– Tu vas me supplier, Léa. Je veux t’entendre.
Elle hocha la tête, la voix tremblante.
– Je t’en supplie… Prends-moi. Là. Contre ce lavabo. Je suis à toi. Tout à toi.
Il grogna, faillit céder. Elle le sentit reculer d’un millimètre, puis s’écarter. Il la laissa là, offerte, pantelante — frustrée jusqu’au bord de l’implosion.
– Pas encore. Je veux que tu sois en feu. Je veux que tu trembles quand je te prendrai.
Il se pencha, baisa doucement la courbe de sa fesse, puis murmura :
– Rhabille-toi. Pour l’instant. Mais garde ton plug.
Elle se retourna, les jambes flageolantes, le regard brûlant. Elle ramassa sa jupe, la remonta tant bien que mal sur ses hanches. Il l’aida à la fermer, lentement, comme s’il refermait une boîte à secrets.
– On se retrouve sur le quai. Dans vingt minutes.
– Et là, tu me prendras ?
– Non. Là, je te ferai supplier encore. Et peut-être… je te baiserai dans le train.
Léa sourit. Un sourire félin, incandescent. Elle se pencha, ramassa son string, le glissa dans la poche intérieure de sa veste. Il la regarda faire, fasciné.
– Tu vas sortir comme ça ? Sans rien dessous ?
– Tu voulais que je sois en feu. Alors regarde-moi brûler.
Il la plaqua doucement contre le lavabo, ses mains agrippant ses hanches comme des serres brûlantes sur sa peau nue. Léa haleta, le souffle coupé par l’anticipation, le carrelage froid sous ses paumes contrastant avec la chaleur dévorante entre ses cuisses.
– Tu es prête ? murmura-t-il, tout contre son oreille.
– Depuis toujours, répondit-elle dans un souffle rauque.
Il la pénétra d’un seul coup, lent mais profond, glissant en elle avec une précision presque cruelle. Elle s’arqua, un cri étranglé coincé dans sa gorge, tandis que son sexe l’accueillait avec une avidité mouillée, affamée. Le plug anal, toujours en place, amplifiait chaque va-et-vient, chaque onde de plaisir, la rendant folle à chaque poussée.
– Tu es si serrée… si trempée, putain, grogna-t-il en se retirant presque entièrement avant de revenir la remplir d’un coup sec.
Elle gémit, les jambes fléchies, le dos cambré. Ses seins se soulevaient à chaque mouvement. Elle n’était plus qu’une vibration, une onde de chaleur, une femme offerte dans un lieu où elle n’aurait jamais dû être aussi nue, aussi prise.
– Dis-moi ce que tu ressens, Léa.
– Je suis à toi… baises-moi… comme une salope qu’on surprendrait… dans ces putains de toilettes publiques…
Ses mots résonnaient entre les murs carrelés, obscènes et sacrés. Il accéléra, la tenant fermement alors que son bassin claquait contre ses fesses. Le bruit de leurs corps emplissait l’espace, un rythme irrépressible, brut, sublime.
Chaque va-et-vient frottait contre le plug, chaque gémissement la rapprochait de l’explosion. Il glissa une main sous elle, caressa son clitoris avec lenteur, puis avec plus de pression. Elle cria, cette fois sans retenue, un râle guttural, viscéral. Elle venait. Fort. Longtemps. Son sexe se contracta autour du sien, tirant des jurons étouffés de sa bouche.
Il jouit en elle quelques secondes plus tard, dans un grognement animal, les doigts crispés sur sa peau, les reins tendus à l’extrême. Ils restèrent ainsi, unis, haletants, suspendus dans une bulle hors du temps.
Le silence revint, seulement troublé par le goutte-à-goutte d’un robinet fuyard. Léa se redressa lentement, les jambes encore tremblantes, la sueur perlant entre ses omoplates.
– Je crois que je ne regarderai plus jamais un miroir de gare de la même façon, souffla-t-elle en souriant.
Il l’aida à se rhabiller, remonta sa jupe, glissa un doigt entre ses cuisses encore humides, puis le porta à ses lèvres.
– Tu as le goût de l’interdit, murmura-t-il.
Elle rit doucement, puis glissa ses doigts dans ses cheveux pour remettre en place son chignon défait. La trace rouge sur sa nuque, là où il l’avait mordue, pulsait encore de chaleur.
– Et maintenant ? demanda-t-elle en se tournant vers lui.
– Maintenant, tu montes dans ce train. Tu t’assois bien droite, les jambes croisées, sans culotte. Et tu penses à moi. À ce plug que tu portes encore. Et à ce que je vais te faire au wagon-bar, quand tous les autres croiront que tu bois un café.
– Tu veux que je garde le plug dans le train ?
– Jusqu’à ce que je le retire moi-même. Avec la bouche. Ou autre chose.
Elle frissonna, se mordit la lèvre. Elle attrapa son string, le glissa dans sa valise sans le plier. Le tissu encore humide déposait une trace sur la doublure.
– Tu sais, dit-elle en le regardant dans les yeux, j’ai déjà pris ce train cent fois. Mais ce soir, j’ai l’impression d’en prendre le contrôle pour la première fois.
Il s’approcha, embrassa son front sans un mot. Puis il ouvrit la porte métallique. La lumière vive du couloir les aveugla un instant.
– Vingt minutes, répéta-t-il.
Elle hocha la tête, le cœur battant, le sexe encore vibrant, le plug en elle comme une promesse chaude et intime.
Et elle s’éloigna, les talons claquant sur le sol, une silhouette droite, désirable, libre. Une femme qui venait de découvrir un pan d’elle-même dans un lieu où on ne s’attend jamais à jouir. Les toilettes publiques de la gare Montparnasse venaient de devenir le théâtre d’un fantasme exaucé – et d’autres à venir.
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– Jérémie M.
Auteur de récits érotiques sur Dessous-Femme.fr